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« Panama Papers » : en Algérie, l’argent du pétrole passe par l’offshore

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  • « Panama Papers » : en Algérie, l’argent du pétrole passe par l’offshore

    Par Joan Tilouine

    LE MONDE| Le 04.04.2016


    L’accueil en grande pompe, le 17 mars, de Chakib Khelil, le ministre de l’énergie algérien de 1999 à 2010, en fuite depuis trois ans et soupçonné de corruption, a été pris en Algérie comme une provocation – la preuve de l’impunité dont jouissent les proches du chef de l’Etat. Et une façon d’enterrer l’affaire Sonatrach, la compagnie pétrolière nationale, qui défraie la chronique depuis 2010. Le mandat d’arrêt international contre M. Khelil a été annulé pour vice de forme, le juge qui a instruit l’affaire muté, le procureur général limogé. Mais l’ancien ministre n’a pas été blanchi par la justice algérienne.




    C’est donc depuis son pays que l’ami d’enfance du président Abdelaziz Bouteflika pourra suivre l’audience qui devait s’ouvrir lundi 4 avril, à Milan. La justice italienne enquête depuis 2013 sur un versement de 198 millions d’euros effectué par Saipem, une filiale du groupe pétrolier italien ENI, à des intermédiaires proches de M. Khelil, en contrepartie de plus de 8 milliards d’euros de contrats signés avec Sonatrach.

    L’épisode italien fait suite à une première procédure, qui a débuté en 2010 par la spectaculaire décapitation judiciaire de l’ensemble du management du groupe pétrolier public et s’est soldée, le 2 février, par des peines plutôt légères pour l’ancien PDG de la Sonatrach et deux de ses enfants. Les douze autres accusés ont bénéficié de non-lieu ou de peines avec sursis.

    Déjà condamnée pour corruption, en 2013, au Nigeria, Saipem s’était attaché en Algérie les services de deux hommes de confiance de l’ancien ministre de l’énergie algérien, Farid Bedjaoui et Omar Habour, aujourd’hui tous deux en cavale et soupçonnés d’avoir orchestré le versement de commissions à des officiels algériens et aux dirigeants de Saipem.

    Myriade de comptes offshore

    La firme panaméenne Mossack Fonseca a d’ailleurs enregistré, au début des années 2000, une myriade de sociétés offshore pour le compte de Farid Bedjaoui, 46 ans, golden boy de nationalité algérienne, française et canadienne, dont le dernier lieu de résidence connu est Dubaï. Neveu de l’ancien ministre des affaires étrangères, il est aujourd’hui au cœur du dossier. C’est sur les comptes bancaires émiratis de l’une de ses sociétés, Pearl Partners Ltd, domiciliée à Hongkong, qu’ont été versés les 198 millions d’euros, conformément au contrat signé le 17 octobre 2007 avec Saipem – de simples honoraires, selon ses avocats.

    Une partie de cette somme a ensuite été transférée vers la société Sorung Associates Inc., une entité créée par Mossack Fonseca à la demande de la société suisse de gestion de fortune Multi Group Finance, le 28 février 2007. M. Bedjaoui a un mandat de gestion sur Sorung Associates et gère des comptes à la Banque privée Edmond de Rothschild SA à Genève. C’est dans cet établissement que l’ancien chef de cabinet du PDG de Sonatrach, Réda Hemche, neveu de M. Khelil, a disposé d’un compte approvisionné de 1,75 million de dollars entre l’été 2009 et janvier 2010.

    Dix-sept sociétés enregistrées

    « Ces sociétés offshore n’ont rien d’extraordinaire pour un homme d’affaires international, elles ont été passées à la moulinette par les autorités compétentes, et rien n’a été trouvé », assure Me Emmanuel Marsigny, avocat de M. Bedjaoui. Les autorités italiennes ont découvert que le nom du fuyard apparaît dans au moins dix-sept sociétés domiciliées au Panama, aux îles Vierges britanniques et aux Emirats arabes unis. Onze de ses sociétés ont été enregistrées entre 2004 et 2010 par Mossack Fonseca, à la demande de la société suisse Multi Group.

    Soupçons de pots-de-vin

    Lorsque le nom de M. Bedjaoui apparaît dans la presse en 2013, Mossack Fonseca panique. L’agence d’investigation financière du gouvernement des îles Vierges britanniques lui adresse un courrier, en février 2014, exigeant des détails sur ses sociétés. Notamment Minkle Consultants SA, qu’il détient avec son coaccusé, Omar Habour, domicilié à Neuilly-Sur-Seine et à Genève. Ce dernier, qui possède avec M. Khelil une propriété dans le Maryland, au nord-est des Etats-Unis, aurait reçu un virement de 34,3 millions de dollars (30 millions d’euros) sur un de ses comptes au Liban. Contacté par Le Monde, son avocat, Yam Atallah, n’a pas souhaité réagir.

    Omar Habour apparaît comme le bénéficiaire effectif de quatre sociétés enregistrées par la firme panaméenne. Interrogée par les autorités des îles Vierges sur la société Girnwood International Engineering Ltd, Mossack Fonseca se contente de répondre le 8 mars 2014 : « Le bénéficiaire effectif est M. Farid Bedjaoui. » Il ne pouvait cependant ignorer que M. Habour était également partie prenante de la société, aux côtés de Ziad Dalloul, beau-frère de M. Bedjaoui.

    « Il y a encore des zones d’ombre, et il est probable que des pots-de-vin aient été versés et que d’autres officiels algériens en aient profité, déclare Djilali Hadjadj, le porte-parole de l’Association algérienne de lutte contre la corruption. Mais la justice algérienne ne coopère pas avec le parquet italien et retient certains renseignements. » Les preuves pourraient bien se trouver dans des paradis fiscaux et les archives de Mossack Fonseca.


    ......

  • #2
    Omar Habour, domicilié à Neuilly-Sur-Seine et à Genève
    et à ORAN où il possède toujours un appartement Front de Mer.

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    • #3
      198 millions d euros sur un contrat de 1,3 milliards d euros

      15% le tarif de bejaoui
      « Great minds discuss ideas; average minds, events; small minds, people. » Eleanor ROOSEVELT

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      • #4
        Il prend le double , donc louche!. Dans les affaires commerciales, y a 19 - 15 ans, (France -Angleterre), 7% pour les premiers temps et puis 3% de commissions pas plus. Je ne parle pas des grosses transactions.
        Ces magouilles, sans parler des commissions, existent pour les monarchies depuis toujours, maintenant tout le monde s'y met.....dénoncer un détournement ou uniquement en parler devient un acte révolutionnaire! Et que les peuples asservis se chamaillent pour le prix de la baguette ou le niveau de vie des grenouilles d'Australie!

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        • #5
          Tariq non c est plus bas que ça.

          1 à 5% en fonction du montant. Allez 10 pc pour pour des transactions de quelques milliers d euros.

          En afrique c est 10 pc quelque soit le montant.

          En algerie C est des voraces c est connu
          « Great minds discuss ideas; average minds, events; small minds, people. » Eleanor ROOSEVELT

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          • #6
            LES VOLEURS ont pour origine une envie commune à tout le peuple de découvrir d'autres univers et rendre cette culture proprement algérienne légale, comme ce peuple demander justice tu est un perturbateur, ennemi de l'Algérie, tu de Hizb França... , sortir manifester tu es du Mak, et juif BHL, << l'Algérie bekheir grâce à Bouteflika et tu veux que notre pays soit comme la Libye ou la Syrie>> voila la réponse de la majorité d'algériens !
            Éclairer les nations encore obscures.

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            • #7
              Si toute la panoplie du pouvoir vaque à blanchir le Khelil et à le retenir loin des curieux ,c'est que le reste à detailler et bien plus lourd ???????????????

              Que Dieu garde notre beau pays .
              une pensée n’existe vraiment que si elle est comprise.

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              • #8
                Bachi

                Par défaut « Panama Papers » : en Algérie, l’argent du pétrole passe par l’offshore
                Par Joan Tilouine
                L'IMMONDE

                Ils ne ratent aucune occasion pour cracher sur le non de l’Algérie ces immondes !!! Ça n'a rien a voir avec Panama Papers leur venin !!!


                The Bribe Factory
                EXCLUSIVE
                WORLD’S BIGGEST BRIBE SCANDAL

                Richard Baker and Michael Bachelard

                Unaoil: Asia's corruption tigers

                In the list of the world's great companies, Unaoil is nowhere to be seen. But for the best part of the past two decades, the family business from Monaco has systematically corrupted the global oil industry, distributing many millions of dollars worth of bribes on behalf of corporate behemoths including Samsung, Rolls Royce, Halliburton and Australia's own Leighton Holdings. This is the story of how Unaoil helped Korean giants form a cartel in Africa.


                In early 2008, the Algerian government was offering a fat prize - nearly $2 billion of work to refurbish two decaying oil refineries.

                Naturally enough, the projects drew the attention of some of the world’s engineering giants. And like a bee to honey, they also drew the attention of Unaoil, the Monaco-based bribe factory.

                What happened over the next 18 months was a classic example of how Unaoil works - a rigged tender process, lavish bribes, and deceit at every level. The winners were bent Algerian officials, Korean titans Samsung and Hyundai, a Spanish multinational, and Unaoil itself. The losers were the Algerian people, who footed the bill.
                ALGERIAN CARTEL

                The leaked Unaoil email trove shows it started working with Samsung in 2008, at a time when the Korean giant was angling to win contracts for both refineries. One of its requirements was that a consortium led by fierce rival Hyundai be eliminated.

                But Unaoil’s mail from its Algerian contacts was that Hyundai’s technical bid was superior and that it had already done some “high level marketing” with local officials. The solution was a backroom deal that saw the competitors form a consortium to carve up the work, and pay off a Spanish bidder to “run dead” in the tender process.

                The Algerian emails illustrate how expertly Unaoil managed the not always realistic expectations of the Koreans, and created a “sharing formula” which generated funds to bribe senior officials from Algeria’s state owned oil company Sonatrach.

                It took Unaoil many months to manufacture an outcome that all were happy with. But finally, in 2008, the Hyundai-led consortium won a smaller, $600 million job to revive Algeria’s Arzew✓ oil refinery, and the following year, Samsung won a $1.2 billion contract to redevelop another refinery called Skikda.

                Samsung also wanted Unaoil to ensure a Spanish competitor, Tecnicas Reunidas, would agree to run dead in the race to ensure the Algerians did not cancel the tender process for lack of bidders.

                This was achieved after Unaoil came to a financial arrangement with a senior executive from the Spanish company. It also paid $2 million to Tecnicas Reunidas to lock in the cartel deal.

                COMPETITORS TO FRIENDS

                In early 2008, Unaoil’s executives were becoming suspicious that Samsung and Hyundai were up to something in Seoul. So in late May that year, Unaoil meet with Samsung’s vice president for sales, Sung Jun Cho, and his more senior Samsung colleague, HP Kong, to discuss the Hyundai problem. It was here that the plan was hatched to turn a competitor into a friend.

                Unaoil’s account of the meeting with Samsung says that, “Kong understood very well the advantage of H not being a competitor -- on either job, it was his suggestion in our meeting ‘we give the smaller job the H and manage the bigger one’.”

                If this was to happen, Unaoil knew that Samsung had to “put up or shut up” – to commit to a level of fees that would satisfy the Algerian officials responsible for deciding the refinery contracts.

                In July, Cho referred to ostensible competitors Samsung, Hyundai and Tecnicas Reunidas being involved in a “tripartite agreement”, and, a few months later in September, Unaoil received formal letters from Samsung and Hyundai to explain what had been going on.

                By the end of that year, Unaoil signed a formal consultancy agreement with the Hyundai-led consortium, which featured Hanwha and Daewoo, under the name of its Channel Islands subsidiary, Jupiter Investments. The Algerians duly awarded Hyundai’s consortium the smaller refinery contract, and, seven months later, Samsung was awarded the far bigger contract.

                The emails demonstrate that cartel arrangements take significant skill and energy, but, for everyone except the Algerian public, who wore the bill, it was worth it. Commissions paid to Unaoil and its subsidiary Jupiter went as high as $16 million. From these fees, and those to come from Samsung, Algerian officials involved in the conspiracy also expected their personal reward.

                In a statement to Fairfax Media and Huffington Post, Samsung said it always complied with anti-corruption regulations, and would not comment further.

                “... NOT TO PUT THESE THINGS IN WRITING”

                “The private talk with the gentlemen you mentioned should be arranged and the concrete indication how to win the race should be delivered during such private talk ..."

                The leaked emails show another feature of the way the Koreans did business with Unaoil - they were so frank about corruption that even the Monaco company’s hardened veterans were shocked.

                Cho, Samsung’s vice president for sales, was particularly blunt and would put in writing his desire for “clandestine meetings” with Algerian officials to “discuss percentages” or the need for “fees” to be paid to “friends” in Korea.

                In March 2008, Cho emailed Unaoil’s bosses with unambiguous instructions: “The private talk with the gentlemen you mentioned should be arranged and the concrete indication how to win the race should be delivered during such private talk. The private talk with VP of Sonatrach should be arranged in same manner.”

                Some of Cho’s overly direct languages caused concerns from exasperated Unaoil managers: “he still doesn't understand not to put these things in wrting [sic]”, one wrote.

                In neighbouring Libya, a Korean businessman working for a different company earned a similar rebuke.

                In March 2010, Joon Lee, a vice president of Korean conglomerate ISU, who was working closely with Unaoil to try to win housing construction contracts, offered the gratuitous advice that they should meet a newly appointed senior Libyan official in a hotel.

                “I suggest to you [come] with around 20,000 Eruo [sic] at this visit”, Lee wrote in an email.

                It shocked the more careful Ahsanis: “This guy writes English in such a way as to make is sound like we should be paying people!!” Saman Ahsani wrote to his brother, adding that he would remind Lee of Unaoil’s code of conduct.

                EXECUTIVE GETS A CUT OF THE ACTION

                Their shock was disingenuous, however, considering several months earlier, Unaoil had made a secret agreement to pay Joon Lee personally as a consultant, while simultaneously working with the company of which was an executive.

                In December 2009, Lee received an email at a private address containing one agreement for him to sign as vice-president of his company, ISU, and two other contracts code-named Sun Holder.

                Under the first of the Sun Holder agreements, Lee stood to be paid a cash kickback of at least 8 per cent of any agreement his own company signed with Unaoil. An incentive was also built in: the more he could convince ISU’s board to pay Unaoil, the more his own personal payment would also grow, ranging up to 15 per cent of Unaoil’s total commission. He would be a “partner consultant”.

                Under the second Sun Holder agreement, Joon Lee would try to woo Daewoo to make Unaoil a consultant. (He formerly worked for Daewoo.) If he succeeded, he personally would receive one-fifth of any commission payment Daewoo made to Unaoil.

                TOTAL BUSINESS MODEL

                This was Unaoil’s total business model at work. They attempted to corrupt anyone they thought could benefit them: officials from all levels of government and state-owned enterprises, business people and middlemen in the countries where they operated, and senior executives from the companies they partnered with.

                Joon Lee was not the only ISU executive on Unaoil’s payroll. In early 2008, in a meeting in Seoul’s Hilton hotel, his boss, KJ Yoon, a well-connected executive and ISU’s executive vice-president, was also promised a reward by Unaoil.

                Cyrus Ahsani promised Yoon that, “should he bring us Korean contractors or suppliers … then we would build a retainer fee for him on a case by case basis. He appreciated this and ageed [sic].”

                Later that year, Yoon was tasked by the Korean Prime Minister’s department to try to source a supply of liquefied natural gas to supply Korea’s winter needs. He came straight to his friends at Unaoil who tried through their networks in Qatar to source the gas, for a fat margin.

                The agent on the sellers side was apparently linked to a senior Qatari politician, the emails reveal.

                As for direct payments from Unaoil, the senior Korean businessman Yoon did get at least one.

                In January 2011, just a month before the discontent in Libya rose towards its Arab-Spring revolution, the HSBC bank in New York rejected a $US30,000 payment from Unaoil because it “may conflict with US Government Sanctions”. The bank wanted a physical address for the recipient of the payment, named as “Yoon Kook-Jin”.

                Unaoil CEO Cyrus Ahsani reassured Yoon that he had the situation in hand: “I have already explained to them that you are our consultant for increasing our business with South Korean companies and a key element in introducing these co.'S [sic] to our group,” Ahsani wrote.

                Shortly afterwards, the $30,000 payment was cleared.


                Huffpost
                Dernière modification par AARROU, 04 avril 2016, 23h07.
                "Les petits esprits parlent des gens, les esprits moyens parlent des événements, les grands esprits parlent des idées, et les esprits supérieurs agissent en silence."

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                • #9
                  wilams
                  LES VOLEURS ont pour origine une envie commune à tout le peuple de découvrir d'autres univers et rendre cette culture proprement algérienne légale, comme ce peuple demander justice tu est un perturbateur, ennemi de l'Algérie, tu de Hizb França... , sortir manifester tu es du Mak, et juif BHL, << l'Algérie bekheir grâce à Bouteflika et tu veux que notre pays soit comme la Libye ou la Syrie>> voila la réponse de la majorité d'algériens !
                  Parce que toi tu veux que l’Algérie soit comme la Libye non ???

                  Même la Libye est 100 mieux que ton royaume de pédophile narcotique !!!
                  "Les petits esprits parlent des gens, les esprits moyens parlent des événements, les grands esprits parlent des idées, et les esprits supérieurs agissent en silence."

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                  • #10
                    Panama Papers :

                    1-Poutine
                    2-FN
                    3-Tiers monde

                    Pas d'Israéliens d'Américains ?? Pas de Sarkozy, de Levy ... ?

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                    • #11
                      Bonsoir

                      1-Poutine
                      Cette histoire de Panama Papers a exposé la presse occidentale au grand jour. C'est bien dommage, car le citoyen lambda aimerait bien connaitre la vérité. Les personnalités occidentales ne sont nommés qu'a demi mot.


                      Hier sur France 24 j'ai entendu la journaliste dire : la Russie est aussi impliquée, il parait qu'un ami d'enfance a Poutine y figure dans la liste...

                      mafhamte walou...wash dakhal Poutine fe les affaires de son ami d'enfance. Quelle bassesse, la presse de caniveau. De toute les facons avec le temps, on saura qui sont les concernés.
                      البعره تدل على البعير

                      Quand l’injustice devient la loi, la Résistance est un Devoir !✊🏼DZ

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                      • #12

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                        • #13


                          Dernière modification par choucha, 06 avril 2016, 17h47.

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