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Didouche Mourad, vous connaissez ?

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  • Didouche Mourad, vous connaissez ?

    Je pense que sans Didouche Mourad, la Révolution n’aurait peut-être pas eu lieu. Quel est l’Algérien qui pourrait parler aujourd’hui de Didouche Mourad ? Il n’en reste pas beaucoup.

    Quelque-uns parmi eux sont encore vivants, même les mentors du nationalisme algérien disent l’avoir connu superficiellement, tels Si Larbi Demagh El Atrous, Si Athmane Belouizdad, feu Ali Kafi, j’exclus quand même la famille Bouchekoura qui l’a souvent hébergé.

    Pourquoi donc cet homme, qui porte le nom de l’avenue la plus prestigieuse d’Algérie, a-t-il disparu dans la nuit brume ? Combien d’Algériens savent où ont entendu parler ou visite la magnifique stèle érigée à sa mémoires dans la commune de Didouche-Mourad, ex-Bizot ?

    Les musulmans sont-ils des fainéants, ils ne lisent pas ou ne savent pas lire comme l’a déclaré Moshé Dayan, après la fameuse guerre des six jours ? En réalité non. Il suffit d’exciter leurs curiosités, de leur donner l’occasion d’entendre ou de dire quelque chose afin qu’ils puissent le répéter et le perpétuer. Voici un bon et grand sujet, ça occupera peut-être leurs déjeuners ou leurs réunions familiales.

    Oui Didouche en vaut la peine. Or, en ce moment, c’est Chakib Khellil qui les occupe : « Djabouh, disent-ils, bach iradhou raïs « , qui sont les djabouh, qui sont ceux qui veulent de lui comme raïs ? Riez avec moi, je vous en prie, un peuple ! Oui, grand, oui mais ingrat, ingrat, ingrat. Méfie-toi de celui à qui tu fais du bien.

    Larabi

  • #2
    MOURAD DIDOUCHE "SI NOUS VENONS A MOURIR, DEFENDEZ NOS MEMOIRES'[

    Didouche Mourad naquit le 15 juillet 1927 à Alger. Issu d'une famille moyenne, il entame ses études aux Anassers pour les achever à Constantine, en 1943, où il obtient son brevet. Mais, ne pouvant poursuivre sa scolarité, il devient employé aux chemins de fer.

    Très tôt membre du mouvement des Scouts Musulmans Algériens, véritable école du nationalisme, il est l'un des fondateurs du RAMA, club omnisports des hauteurs d'Alger dans lequel la pratique du sport va de pair avec l'éveil de la conscience nationale.

    Dès 1943, il milite au Parti du Peuple Algérien (PPA), devenu par la suite Mouvement pour le Triomphe des Libertés Démocratiques (MTLD.). Il participe ainsi à l'organisation des manifestations du 8 mai 1945, qui devaient entraîner la répression sauvage des forces coloniales (45.000 morts) et ancrer l'idée chez le jeune Didouche que l'indépendance ne pouvait s'obtenir que par la lutte armée.

    En mars l950, la police française découvre qu'il est membre de l'Organisation Spéciale (OS.). Il échappe de peu à une arrestation. En 1952, il est chargé de l'organisation de la région de Blida et Médéa. Au cours d'une réunion du MTLD, il est arrêté, mais réussit à fausser compagnie aux inspecteurs qui le mènent au commissariat.

    A Alger, ses compagnons du MTLD l'affectent en Oranie comme responsable adjoint de l'organisation dans cette région. Encore en 1952, il se voit confier les mêmes responsabilités au sein de l'émigration algérienne en France, où il se distingue par un travail d'agitation politique inlassable. De retour au pays, il participe aux préparatifs visant à lancer la lutte armée.

    En 1954, à la fin avril, il devient membre du Comité Révolutionnaire d'Unité et d'Action (CRUA), nouvelle instance dont s'est doté le mouvement nationaliste pour entamer résolument la lutte armée. Agé alors de vingt-sept ans, il est le plus jeune élément du CRUA.

    Il contribue à la rédaction de la proclamation du 1er novembre 1954, et, quelques semaines avant le déclenchement de la guerre de libération, il est chargé de diriger le Nord-Constantinois, qui deviendra la wilaya II. Avec le peu d'armes dont il disposait, il réussit à mener quelques opérations militaires qui eurent un grand impact.

    Mais sa grande contribution réside dans l'organisation des réseaux d'action dans la région. En janvier 1955, lors d'un accrochage avec l'armée française prés de Smendou (actuellement Zighout Youcef), il tomba sous les balles ennemies après une héroïque résistance. Son lieutenant, Zighout Youcef, le remplaça dès lors à la tête de la région.

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    • #3
      Merci pour cet éclairage que beaucoup de concitoyens ignorent

      Pourtant, il suffisait d'exciter la curiosité des gens pour que le sujet soit bien compris et assimilé

      Ce n'est pas parce que les algériens ne lisent pas beaucoup, c'est parce que leur curiosité n'est pas excitée comme c'est la cas de ce voleur de Chakib Khelil. Tous les articles le concernant sont décortiqués

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