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Valls : le salafisme est «en train de gagner la bataille» de l'islam en France

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  • Valls : le salafisme est «en train de gagner la bataille» de l'islam en France

    Invité à clôturer une journée de conférences organisée par «Le Sursaut», le premier ministre a également jugé que «le voile (n'était) pas un objet de mode, (mais) un asservissement de la femme».

    Il n'a, comme a son habitude, pas mâché ses mots. Invité à clôturer la journée de conférences et de débats sur «l'islamisme et la récupération populiste en Europe», organisée par le forum «Le Sursaut» en partenariat avec Le Figaro, Manuel Valls a montré un visage ferme et offensif. S'exprimant pendant plus d'une heure lors d'une conversation modérée par le journaliste Olivier Mazerolle et animée par l'écrivain Olivier Guez, la professeur Barbara Lefebvre, et Hakim Soudjay, un jeune d'origine comorienne ayant fait neuf mois de service civique, le premier ministre a passé en revue les différents maux qui fracturent la société française.

    Dans son viseur notamment: «le salafisme, qui peut amener à l'islamisme radical et au terrorisme». «Le deuxième se nourrit essentiellement du premier, et il faut combattre le salafisme tel qu'il a prospéré dans nos quartiers et s'est imposé à une partie importante de la jeunesse», a martelé le chef du gouvernement, sous les applaudissements d'une salle comble au Théâtre Déjazet (Paris, IIIe arrondissement). «Les salafistes doivent représenter aujourd'hui 1% des musulmans dans notre pays, mais leur message, leurs messages sur les réseaux sociaux sont les seuls qu'on entend et qui se font entendre des plus jeunes», a-t-il notamment déploré. «Il y a une forme de minorité agissante, des groupes (salafistes), qui sont en train de gagner la bataille idéologique et culturelle» de l'islam en France. Regrettant que la quasi-totalité des attentats de ces dernières années se fassent «au nom de l'islam», Manuel Valls a estimé que «le débat ne (devait) pas seulement se faire entre l'islam et la société, mais bien au sein même de l'islam».

    Toutefois, s'il a un temps considéré qu'expliquer le terrorisme revenait en somme à l'excuser, Manuel Valls a récemment revu sa position et cherché à comprendre ce qui poussait tant de jeunes Français à basculer dans la radicalisation. «La France a besoin de transcendance et d'un idéal à proposer, car les raisons pour lesquelles les gens choisissent le totalitarisme ne sont pas forcément liées à la misère, l'exclusion ou le manque de considération», a-t-il estimé. «Le rôle de la politique est de créer le lien entre l'inspiration individuelle et l'inspiration collective», a-t-il espéré.

    Un propos d'autant plus alarmiste que Manuel Valls a élevé le combat «identitaire » au premier rang de ses priorités, le jugeant «essentiel». «Il y a un problème culturel au sens le plus large du terme: on a abandonné les batailles pour la République et pour la laïcité», s'est-il inquiété, citant l'année 1989 et l'épisode de Creil, où trois lycéennes avaient été renvoyées pour avoir refusé de retirer leur voile dans l'établissement. «Le choix qui a été fait à l'époque par le gouvernement et le Conseil d'État (qui avaient tous deux jugé l'attitude des jeunes filles comme étant compatible avec la laïcité, NDLR) indiquait une voie qui m'apparaissait et m'apparaît aujourd'hui encore comme dangereuse », s'est-il souvenu, regrettant une «acceptation des différences qui a conduit à faire reculer la République ». Face à ce constat, le chef du gouvernement a justement exhorté à «ne pas se voiler la face » et tenu à rappeler qu'il avait compté parmi les seuls de son camp à voter la loi interdisant la burqa dans l'espace public, adoptée en 2010.
    Passer à l'étape supérieure

    Se félicitant de cette décision, Manuel Valls a d'ailleurs laissé entendre qu'il pourrait vouloir passer à l'étape supérieure. Revenant sur le port du voile à l'université, ainsi que sur la polémique née de la décision de certaines marques de prêt-à-porter de commercialiser des tenues islamiques, le premier ministre a jugé que «le voile (n'était) pas un objet de mode, (mais) un asservissement de la femme ». Rejoignant à demi-mot la position de la ministre des Droits des femmes, Laurence Rossignol, il est volontairement resté ambigu et n'a pas précisé s'il ciblait seulement le niqab (voile intégral) ou si son attaque visait également le hidjab (foulard).

    Ultime annonce, enfin, et pas des moindres: le premier ministre a confié que face à une menace terroriste sans précédent, le pays allait «devoir maintenir et augmenter massivement les budgets de sécurité et de la justice pendant, sans doute, des années ». Cette promesse s'inscrit dans les traces de l'allocution télévisée de François Hollande qui disait, le 30 mars dernier, avoir «dégagé un milliard d'euros pour la sécurité des Français» dans la foulée des attentats du 13 novembre. Surtout, elle vient conforter le ministre de la Justice, Jean-Jacques Urvoas, qui ne cesse de s'émouvoir publiquement de l'état des finances de son ministère et a récemment engagé un bras de fer avec Bercy à ce sujet.

    «Jamais autant n'a été fait pour répondre à la menace terroriste, des moyens considérables en hommes, en femmes, en nouvelles technologies, en moyens de production, sont déployés. Et il faudra continuer, continuer longtemps pendant plusieurs années», a-t-il finalement énuméré, concédant que ce type de sortie pouvait avoir un effet «lugubre » sur son auditoire. Ça n'a, semble-t-il, pas été le cas lundi soir, face à un public gonflé à bloc qui a approuvé presque toutes les phrases et les propositions de Manuel Valls.


    le figaro

  • #2
    Dire cela avant 2012 aurait valu à son auteur une citation en justice, et un déferlement médiatique.Les temps changent...

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    • #3
      Tiens!
      Il laisse apparaitre ses origines.
      En digne representant de pizzaro ,il tente de faire revivre les demons inquisiteurs qui massacrerent jadis les indiens sud americains.
      Dernière modification par boussad, 05 avril 2016, 08h50.

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      • #4
        Dire cela avant 2012 aurait valu à son auteur une citation en justice, et un déferlement médiatique.Les temps changent...

        En plus ça vient d'un responsable socialiste

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        • #5
          Ce n est q un coup d enfumage parmis tant d autre a travers cette déclaration.Les politiques de tout bord le feu(sarkozy>Libye par exemple) ont l art de mettre le feu à la maison et viennent ensuite vous faire croire qu'ils vont éteindre l'incendie. Les "responsables mais jamais coupables " dans toute leur splendeur.
          Dernière modification par clintiswoud, 05 avril 2016, 09h03.

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          • #6
            Le salafisme, un nouveau nom du wahabisme, a été aidé à s'installer en France par les différents gouvernements français en vue de falsifir l'Islam et pour que ce wahabisme soit au service du projet sioniste français de préparer la jeunesse musulmane française à rejoindre le terrorisme wahabo-franco-sioniste en Syrie et en Irak.

            L'effet boomerang a commencé, malheureusement contre les civils innocents français.

            Le salafisme armé est toujours utilisé par les services secrets français en France pour terroriser le peuple de France.

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            • #7
              pourtant je ne note depuis deux 3 mois que gilette vend bien ses lames -les barbus se font rare dans la rue les femmes aussi sortent sans voile ou ne sortent plus ,mais c'est vraiment quelque chose que j'ai remarqué ces derniers mois --je ne sais pas pour vous.

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              • #8
                Cet article contient nombre d'informations fallacieuses:

                Être un Salaf c'est suivre l'exemple du Prophète Mohamed (Saw)

                Les groupes terroristes qui revendiquent les attentats en Europe et qui tuent des musulmans par dizaine de milliers au moyen orient sont des takfiristes que l'on nomme Khawarij. Pourquoi Khawarij car ils sont sortis du pieux chemin des Salaf.

                Le Salafisme est le pur contraire du takfiristes et de l'idéologie des Khawarijs.

                Les medias et les politiques aiment maintenir cette ambiguïté dans les mots ils ont aussi pendant longtemps expliqués le terrorisme par l'exclusion et la pauvreté que vivent les gens en banlieue ! Faute de faire mieux c'était la thèse défendue par moult experts et spécialistes ! Car attaquer l'islam et les musulmans de front n'aurait pas fonctionné. Aujourd'hui c'est plus facile d'attaquer l'islam de front car l'opinion publique a été façonnée depuis des années. Mais pour autant le basculement dans le terrorisme est en réalité plus complexe et ses raisons sont à chercher ailleurs.

                Pourquoi certains jeune francais bascule dans le terrorisme ? De nombreux jeunes musulman français sont sensibles à la déliquescence du monde arabe et musulman et suivent de très près ce qui se passe en Irak, en Syrie en Palestine et en Libye ils sont frustrés et blessés par ce qui se passent la-bas et bon nombre d'entre eux n'ignorent pas les conséquences des agressions occidentales qu'a dévoilés au grand jour l'intervention russe au Proche Orient. Les operations russes ont prouvé que ceux qui disaient être les ennemis de Daech et d'Al Nosra ne sont en réalité ni plus ni moins que leurs soutiens et leurs alliés de l'ombre.

                Comme je l'ai ecrit plus haut beaucoup de jeunes français se sentent solidaires de leur corelegionaire musulmans et finissent par s'embarquer dans ces groupes au mépris des connaissances religieuses, des règles du Djihad et avec des connaissances limitées dans la religion. Résultat ils finissent par être endoctrinés et finissent par servir d'autres desseins et aboutissent à tuer d'autres musulmans et à renverser des nations entières en y mettant le chaos.

                La thèse de la frustration comme moteur du terrorisme n'est jamais évoquée car elle risque d'en soulever une autre qui est celle de l'implication de l'occident et celle des jeunes français d'origine juive qui vont combattre dans l'armée israélienne, qui tuent des civils et qui reviennent en France en toute impunité.
                Dernière modification par iridium, 05 avril 2016, 10h41.

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                • #9
                  @ as de coeur .Pas beaucoup de barbu par chez moi , et pour le peu qu il y a ils sont plutot discret et respectueux .

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                  • #10
                    Je n'aime pas le bonhomme...
                    C'est un taureau andalou et il aime le sang...
                    Mais sur ce coup, il a raison, salafisme ou wahabisme, quelque soit la façon de dire, c'est à proscrire, c'est à effacer...
                    Ce serait un autre débat de discuter de la façon de faire...
                    Le mec lâche les CRS au moindre coup de vent, lui aussi a peur, il y a de quoi quand on voit ce que ça donne là où ça explose!!!

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                    • #11
                      Amar il ne faut pas tout mélanger. Le Wahabisme est à dissocier des actes de la famille royale saoudienne. Le Salafisme et le Wahabisme n'ont rien a voir...

                      Le Salafisme est un minhaj.

                      Le Wahabisme est un mot inventé en occident.

                      Le Shaykh Muhhammad Abdul Wahhab (Allah ya rahmou) n'a pas créé un nouveau minhaj. Comme l'imam Al Ghazali (Allah ya rahmou) il a contribuer à la revivification de l'appel au tawhid

                      Donc si on ne parle pas de Ghazalisme pourquoi parlons-nous de Wahabisme ?

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                      • #12
                        Si tu veux bien iridium, pour moi qui suis un non-instruit, la nuance est sans intérêt, ces deux vocables qualifient un islam radical...
                        Bien sur, cette vision ne concerne que moi, donc mélange ou pas, kif-kif...

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                        • #13
                          Par contre pour ce qui est du chômage, de la précarité, de la sûreté de l'emploi, de la croissance, de l'innovation et de la valorisation dans le secteur agricole, manouel n'en pipe pas un mot, je crois même que manouel s'en fout bigrement...

                          d'après lui combattre "le salafisme" va enrayer tous les problèmes économiques qui minent le pays...

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                          • #14
                            Comment prendre au sérieux un tel homme. Sioniste militant,islamophobe haineux il est dans l'impossibilité de raisonner. Primaire ce sont les réactions épidermiques de rejet de l'Islam qui dictent son comportement et ses "analyses"

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                            • #15
                              Si tu veux bien iridium, pour moi qui suis un non-instruit, la nuance est sans intérêt, ces deux vocables qualifient un islam radical...
                              Amar c'est justement ça notre problème, c'est notre ignorance qui fait notre perte. Nous sommes même pas au courant des sujets qui nous concernent. Aquelques nuances près, en 1830 la France avait utilisé pratiquement les mêmes arguments pour coloniser l'Algérie ensuite le Maghreb et l'Afrique en général. Madame la France était venu instruire les "sauvages" d'Afrique et du Maghreb alors que les vraies raisons étaient ailleurs.

                              Bien sur, cette vision ne concerne que moi, donc mélange ou pas, kif-kif...
                              Tu refuses de comprendre et mais tu répètes sans problème un message formaté par les médias occidentaux, ce n'est pas un raisonnement sage.

                              Le Wahabisme est un mot inventé par les médias occidentaux, les ouvrages religieux du Shaykh Muhhammad Abdul Wahhab sont purement théologique ils concernent la revivification du tawhid comme à pu le faire l'imam Ghazali et bien d'autres.

                              Le Wahabisme n'est pas un Minhaj, ni une Tariqa, ni une doctrine, ni une philosophie, ce n'est pas une secte, ni une ecole religieuse, c'est simplement un mot.

                              La politique saoudienne est une chose et la Salafisme un minhaj ce sont deux choses qui n'ont rien à voir.

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