L’établissement d’un État sioniste au milieu du monde arabe pour des migrants juifs arrivant d’Europe n’a été possible que grâce à l’aide des puissances impérialistes occidentales dont les USA, la Grande-Bretagne et le Canada, écrit Garry Leech.
Je ne deviens pas antisémite en suggérant que l’État d’Israël ne devrait pas exister. Je suis cependant antisioniste. Il existe une nette différence. Un antisémite est quelqu’un qui a des préjugés contre les juifs. Un antisioniste est opposé à l’établissement, par une certaine catégorie de la population juive, par droit divin, d’un État juif en Terre Sainte, aux dépens du peuple palestinien qui y vit depuis deux mille ans.
La création d’un État juif au milieu du monde arabe ne représente pas seulement la continuation du colonialisme européen en Palestine, elle consiste aussi en un nettoyage ethnique des Palestiniens. C’est aussi, la mise en place d’un système d’apartheid par un état voyou qui a violé la loi internationale de nombreuses fois.
Compte tenu de cette réalité et du fait que la Palestine est la Terre Sainte de trois religions, la solution unique et juste, face au projet sioniste israélien et à ses sponsors occidentaux, est l’établissement d’un seul pays : l’État démocratique et laïc de Palestine dans lequel les trois populations religieuses auraient les mêmes droits.
La montée du mouvement sioniste
Le mouvement sioniste a émergé en Europe vers la fin du dix-neuvième siècle, ce mouvement a encouragé les juifs européens à fuir l’antisémitisme en émigrant vers la Palestine, gouvernée alors par les Turcs Ottomans, leur objectif était la création d’un État juif en Terre Sainte.
Cette émigration a conduit à un accroissement de la population juive en Palestine dont le taux est passé de 4 % en 1850 à 11 % en 1917, année de la déclaration Balfour du gouvernement britannique disant : « le gouvernement de sa majesté est favorable à l’établissement en Palestine d’un foyer national pour le peuple juif, et emploiera tous ses efforts pour faciliter la réalisation de cet objectif ».
Suite à la défaite de l’Empire Ottoman durant la Première Guerre mondiale, le gouvernement des pays de la région a été pris par la Grande-Bretagne et la France sous mandats de la Ligue des Nations (prédécesseur de l’Organisation des Nations Unies). Cependant, la Seconde Guerre mondiale a entraîné la chute des empires européens car des colonies à travers le monde ont obtenu leur indépendance. Le Liban (1943) et la Syrie (1946) sont ainsi devenues indépendants de la France alors que la Jordanie (1946) a été littéralement libérée de la domination britannique. Seule exception la Palestine, sous domination britannique depuis 1922.
La Palestine tout comme ses voisins aurait dû devenir une nation indépendante après la Seconde Guerre mondiale, mais le projet sioniste soutenu par l’Occident l’en a empêché.
Conformément à la déclaration de Balfour, la Grande Bretagne et les États-Unis ont cherché à assurer la création d’un État juif en Palestine.
Sous la domination britannique, la population juive en Palestine est passée de 11 % en 1922 à 32 % en 1948, un grand nombre étant arrivé après la guerre.
En 1947, l’Organisation des Nations Unies nouvellement créée a adopté le plan de partage de la Palestine sans aucune consultation du peuple palestinien. Le plan prévoyait qu’un État juif se constitue sur 56 % de la Palestine avec 43 % des Territoires constituant l’État palestinien. Malgré une large majorité arabe en Palestine, la part israélienne du territoire était plus grande afin de permettre l’augmentation anticipée du flux migratoire des juifs européens. Le 1% restant en Palestine, composé par la ville sainte de Jérusalem devait rester un territoire international administré par l’Organisation des Nations Unies.
Des groupes juifs ont soutenu le plan de partition de la Palestine mais les Palestiniens et les États arabes voisins s’y sont opposés au motif qu’il violait les principes de l’autodétermination nationale selon la Charte des Nations Unies, en vertu de laquelle les Palestiniens devraient avoir le droit de décider de leur propre destin. Le plan n’a pas été mis en place. Néanmoins, la population juive en Palestine a unilatéralement annoncé la création de l’État d’Israël le 14 mai 1948.
Le nouveau colonialisme européen
Selon l’historien israélien Ilan Pappe, vers la fin de 1949, Israël avait détruit plus de 400 villages palestiniens, massacré des milliers de civils et déplacé par la force près d’un million de Palestiniens, qui se sont retrouvés dans des camps de réfugies dans les pays arabes voisins.
En d’autres termes, selon Pappe, les sionistes ont commis un nettoyage ethnique du peuple palestinien avec un peuple juif qui venait juste d’endurer les horreurs de l’Holocauste.
Le nettoyage ethnique a permis à Israël de s’étendre et d’englober 77 % du territoire palestinien, à l’exclusion de Jérusalem-Est, de la Cisjordanie et de la bande de Gaza.
Trois ans plus tard, 700 000 Juifs ont immigré en Palestine occupée, principalement depuis l’Europe. Cette colonisation juive de la Palestine représentait la continuation du colonialisme européen puisque l’exercice du pouvoir sur le peuple palestinien est passé des mains du gouvernement britannique à celles des Juifs d’Europe sous la forme du nouvel État israélien.
Après la guerre de 1967 contre plusieurs États arabes (Syrie, Jordanie et Égypte), l’armée israélienne a occupé les 23 % restant de la Palestine (Jérusalem-Est, la Cisjordanie et la bande de Gaza). Le Conseil de sécurité des Nations Unies a alors réagi en adoptant la résolution 242 demandant le « retrait des forces armées israéliennes des territoires occupés au cours du récent conflit ». Depuis, les USA ont utilisé 41 fois leur droit de veto au Conseil de sécurité afin de s’assurer que les nombreuses résolutions de l’ONU, condamnant l’occupation illégale israélienne, ne soient jamais appliquées.
Ce n’est qu’après que les Palestiniens aient été contraints d’exister sous occupation militaire israélienne illégale, suite à la guerre de 1967, que l’Organisation de libération de la Palestine (OLP) a décidé de faire de la lutte armée, la pièce maîtresse de sa campagne visant à obtenir un État palestinien. Et ce n’est qu’après vingt ans d’occupation militaire oppressive et le refus de la communauté internationale d’appliquer les résolutions de l’ONU qu’une part de la société palestinienne s’est de plus en plus radicalisée, et que le mouvement islamique Hamas a été créé.
Le Hamas a commencé à utiliser les attentats suicides en tant que tactique au début des années 1990 parce qu’il ne pouvait lutter par une guerre conventionnelle contre l’armée israélienne largement supérieure et soutenue par les USA. À partir de 2001, il a commencé également à lancer des roquettes primitives et inefficaces contre Israël à partir de ses fiefs dans la bande de Gaza.
Même si Israël a retiré ses forces militaires de la bande de Gaza en 2005, l’année suivante, un blocus militaire a été mis en place par les Israéliens contre ce minuscule territoire ; par ce blocus, Israël contrôle strictement tous les accès, que ceux-ci concernent les personnes, la nourriture, les médicaments ou encore les matériaux. Certains analystes affirment que le blocus israélien contre les 1.8 millions d’habitants de Gaza a créé le camp de prisonniers le plus grand du monde.
Pendant ce temps, Israël a non seulement continué son occupation illégale de la Cisjordanie et de Jérusalem-Est, mais il a aussi violé le droit international en déplaçant de force des communautés palestiniennes et en encourageant les Juifs à s’installer dans les Territoires Occupés. On estime aujourd’hui que près d’un demi-million de Juifs vivent dans des colonies illégales en Cisjordanie et à Jérusalem-Est, malgré les résolutions des Nations Unies exigeant que ces colonies soient démantelées.
Israël a également construit un mur géant connu sous le nom de barrière de séparation en Cisjordanie afin de séparer les colonies illégales des communautés palestiniennes et restreindre les déplacements de ces dernières. En attendant, en plus de l’établissement de colonies illégales, Israël a aussi bâti des zones industrielles en Cisjordanie où les travailleurs palestiniens sont contraints de travailler dans de mauvaises conditions pour de bas salaires.
La différence flagrante dans la question des droits accordés aux colons juifs en comparaison avec ceux concédés aux Palestiniens vivant dans les Territoires Occupés, constitue un système d’apartheid. Comme l’a noté John Dugard, avocat des droits humains sud-africain et ancien rapporteur spécial des Nations Unies : « Je dis sans hésitation que les crimes israéliens sont infiniment pires que ceux commis par le régime apartheid d’Afrique du Sud ».
En 1947, une année avant qu’Israël se soit déclaré État souverain, les Palestiniens vivaient dans 94 % de la Palestine. Aujourd’hui, ils n’occupent que 15 %, avec 5 millions d’individus vivant dans des camps de réfugiés en Cisjordanie et dans les pays voisins. Les densités des populations dans les camps de réfugiés palestiniens sont parmi les plus élevées de la planète.
Par exemple, plus de 10 000 réfugies vivent dans un kilomètre carré dans le camp d’Al-Amari en Cisjordanie, ce qui correspond à 5 fois la densité de la population vivant à New York City. Un réfugié de la troisième génération m’a dit : « Nous rêvons de retourner dans nos terres. Nous ne savons pas combien de temps ça prendra et quelle génération réalisera ce rêve ».
Le nombre disproportionné de Palestiniens tués dans ce long conflit est une réalité cachée à beaucoup en Occident. Au cours des 15 dernières années, selon l’organisation des droits humains israélienne B’Tselem, 8701 palestiniens ont été tués par les Israéliens alors que 1138 israéliens ont été tués. La disparité dans le nombre d’enfants palestiniens tués est encore plus grande, avec un total de 1772 enfants tués au cours de cette période comparativement à 93 enfants israéliens.
Je ne deviens pas antisémite en suggérant que l’État d’Israël ne devrait pas exister. Je suis cependant antisioniste. Il existe une nette différence. Un antisémite est quelqu’un qui a des préjugés contre les juifs. Un antisioniste est opposé à l’établissement, par une certaine catégorie de la population juive, par droit divin, d’un État juif en Terre Sainte, aux dépens du peuple palestinien qui y vit depuis deux mille ans.
La création d’un État juif au milieu du monde arabe ne représente pas seulement la continuation du colonialisme européen en Palestine, elle consiste aussi en un nettoyage ethnique des Palestiniens. C’est aussi, la mise en place d’un système d’apartheid par un état voyou qui a violé la loi internationale de nombreuses fois.
Compte tenu de cette réalité et du fait que la Palestine est la Terre Sainte de trois religions, la solution unique et juste, face au projet sioniste israélien et à ses sponsors occidentaux, est l’établissement d’un seul pays : l’État démocratique et laïc de Palestine dans lequel les trois populations religieuses auraient les mêmes droits.
La montée du mouvement sioniste
Le mouvement sioniste a émergé en Europe vers la fin du dix-neuvième siècle, ce mouvement a encouragé les juifs européens à fuir l’antisémitisme en émigrant vers la Palestine, gouvernée alors par les Turcs Ottomans, leur objectif était la création d’un État juif en Terre Sainte.
Cette émigration a conduit à un accroissement de la population juive en Palestine dont le taux est passé de 4 % en 1850 à 11 % en 1917, année de la déclaration Balfour du gouvernement britannique disant : « le gouvernement de sa majesté est favorable à l’établissement en Palestine d’un foyer national pour le peuple juif, et emploiera tous ses efforts pour faciliter la réalisation de cet objectif ».
Suite à la défaite de l’Empire Ottoman durant la Première Guerre mondiale, le gouvernement des pays de la région a été pris par la Grande-Bretagne et la France sous mandats de la Ligue des Nations (prédécesseur de l’Organisation des Nations Unies). Cependant, la Seconde Guerre mondiale a entraîné la chute des empires européens car des colonies à travers le monde ont obtenu leur indépendance. Le Liban (1943) et la Syrie (1946) sont ainsi devenues indépendants de la France alors que la Jordanie (1946) a été littéralement libérée de la domination britannique. Seule exception la Palestine, sous domination britannique depuis 1922.
La Palestine tout comme ses voisins aurait dû devenir une nation indépendante après la Seconde Guerre mondiale, mais le projet sioniste soutenu par l’Occident l’en a empêché.
Conformément à la déclaration de Balfour, la Grande Bretagne et les États-Unis ont cherché à assurer la création d’un État juif en Palestine.
Sous la domination britannique, la population juive en Palestine est passée de 11 % en 1922 à 32 % en 1948, un grand nombre étant arrivé après la guerre.
En 1947, l’Organisation des Nations Unies nouvellement créée a adopté le plan de partage de la Palestine sans aucune consultation du peuple palestinien. Le plan prévoyait qu’un État juif se constitue sur 56 % de la Palestine avec 43 % des Territoires constituant l’État palestinien. Malgré une large majorité arabe en Palestine, la part israélienne du territoire était plus grande afin de permettre l’augmentation anticipée du flux migratoire des juifs européens. Le 1% restant en Palestine, composé par la ville sainte de Jérusalem devait rester un territoire international administré par l’Organisation des Nations Unies.
Des groupes juifs ont soutenu le plan de partition de la Palestine mais les Palestiniens et les États arabes voisins s’y sont opposés au motif qu’il violait les principes de l’autodétermination nationale selon la Charte des Nations Unies, en vertu de laquelle les Palestiniens devraient avoir le droit de décider de leur propre destin. Le plan n’a pas été mis en place. Néanmoins, la population juive en Palestine a unilatéralement annoncé la création de l’État d’Israël le 14 mai 1948.
Le nouveau colonialisme européen
Selon l’historien israélien Ilan Pappe, vers la fin de 1949, Israël avait détruit plus de 400 villages palestiniens, massacré des milliers de civils et déplacé par la force près d’un million de Palestiniens, qui se sont retrouvés dans des camps de réfugies dans les pays arabes voisins.
En d’autres termes, selon Pappe, les sionistes ont commis un nettoyage ethnique du peuple palestinien avec un peuple juif qui venait juste d’endurer les horreurs de l’Holocauste.
Le nettoyage ethnique a permis à Israël de s’étendre et d’englober 77 % du territoire palestinien, à l’exclusion de Jérusalem-Est, de la Cisjordanie et de la bande de Gaza.
Trois ans plus tard, 700 000 Juifs ont immigré en Palestine occupée, principalement depuis l’Europe. Cette colonisation juive de la Palestine représentait la continuation du colonialisme européen puisque l’exercice du pouvoir sur le peuple palestinien est passé des mains du gouvernement britannique à celles des Juifs d’Europe sous la forme du nouvel État israélien.
Après la guerre de 1967 contre plusieurs États arabes (Syrie, Jordanie et Égypte), l’armée israélienne a occupé les 23 % restant de la Palestine (Jérusalem-Est, la Cisjordanie et la bande de Gaza). Le Conseil de sécurité des Nations Unies a alors réagi en adoptant la résolution 242 demandant le « retrait des forces armées israéliennes des territoires occupés au cours du récent conflit ». Depuis, les USA ont utilisé 41 fois leur droit de veto au Conseil de sécurité afin de s’assurer que les nombreuses résolutions de l’ONU, condamnant l’occupation illégale israélienne, ne soient jamais appliquées.
Ce n’est qu’après que les Palestiniens aient été contraints d’exister sous occupation militaire israélienne illégale, suite à la guerre de 1967, que l’Organisation de libération de la Palestine (OLP) a décidé de faire de la lutte armée, la pièce maîtresse de sa campagne visant à obtenir un État palestinien. Et ce n’est qu’après vingt ans d’occupation militaire oppressive et le refus de la communauté internationale d’appliquer les résolutions de l’ONU qu’une part de la société palestinienne s’est de plus en plus radicalisée, et que le mouvement islamique Hamas a été créé.
Le Hamas a commencé à utiliser les attentats suicides en tant que tactique au début des années 1990 parce qu’il ne pouvait lutter par une guerre conventionnelle contre l’armée israélienne largement supérieure et soutenue par les USA. À partir de 2001, il a commencé également à lancer des roquettes primitives et inefficaces contre Israël à partir de ses fiefs dans la bande de Gaza.
Même si Israël a retiré ses forces militaires de la bande de Gaza en 2005, l’année suivante, un blocus militaire a été mis en place par les Israéliens contre ce minuscule territoire ; par ce blocus, Israël contrôle strictement tous les accès, que ceux-ci concernent les personnes, la nourriture, les médicaments ou encore les matériaux. Certains analystes affirment que le blocus israélien contre les 1.8 millions d’habitants de Gaza a créé le camp de prisonniers le plus grand du monde.
Pendant ce temps, Israël a non seulement continué son occupation illégale de la Cisjordanie et de Jérusalem-Est, mais il a aussi violé le droit international en déplaçant de force des communautés palestiniennes et en encourageant les Juifs à s’installer dans les Territoires Occupés. On estime aujourd’hui que près d’un demi-million de Juifs vivent dans des colonies illégales en Cisjordanie et à Jérusalem-Est, malgré les résolutions des Nations Unies exigeant que ces colonies soient démantelées.
Israël a également construit un mur géant connu sous le nom de barrière de séparation en Cisjordanie afin de séparer les colonies illégales des communautés palestiniennes et restreindre les déplacements de ces dernières. En attendant, en plus de l’établissement de colonies illégales, Israël a aussi bâti des zones industrielles en Cisjordanie où les travailleurs palestiniens sont contraints de travailler dans de mauvaises conditions pour de bas salaires.
La différence flagrante dans la question des droits accordés aux colons juifs en comparaison avec ceux concédés aux Palestiniens vivant dans les Territoires Occupés, constitue un système d’apartheid. Comme l’a noté John Dugard, avocat des droits humains sud-africain et ancien rapporteur spécial des Nations Unies : « Je dis sans hésitation que les crimes israéliens sont infiniment pires que ceux commis par le régime apartheid d’Afrique du Sud ».
En 1947, une année avant qu’Israël se soit déclaré État souverain, les Palestiniens vivaient dans 94 % de la Palestine. Aujourd’hui, ils n’occupent que 15 %, avec 5 millions d’individus vivant dans des camps de réfugiés en Cisjordanie et dans les pays voisins. Les densités des populations dans les camps de réfugiés palestiniens sont parmi les plus élevées de la planète.
Par exemple, plus de 10 000 réfugies vivent dans un kilomètre carré dans le camp d’Al-Amari en Cisjordanie, ce qui correspond à 5 fois la densité de la population vivant à New York City. Un réfugié de la troisième génération m’a dit : « Nous rêvons de retourner dans nos terres. Nous ne savons pas combien de temps ça prendra et quelle génération réalisera ce rêve ».
Le nombre disproportionné de Palestiniens tués dans ce long conflit est une réalité cachée à beaucoup en Occident. Au cours des 15 dernières années, selon l’organisation des droits humains israélienne B’Tselem, 8701 palestiniens ont été tués par les Israéliens alors que 1138 israéliens ont été tués. La disparité dans le nombre d’enfants palestiniens tués est encore plus grande, avec un total de 1772 enfants tués au cours de cette période comparativement à 93 enfants israéliens.
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