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Comment PSA veut devenir le constructeur le plus rentable d'Europe

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  • Comment PSA veut devenir le constructeur le plus rentable d'Europe

    Carlos Tavares a dévoilé son plan "Push to pass" qui prévoit 34 nouveaux modèles. Le dirigeant de PSA compte lancer quatre véhicules électriques et sept hybrides rechargeables.

    PSA Peugeot Citroën, c'est fini. Place au Groupe PSA - avec un "e" à la fin de groupe pour rester fidèle à la langue française! Avec ce changement de nom et de logo, Carlos Tavares entend symboliquement marquer une rupture. Il y a de quoi. En présentant ce mardi 5 avril son nouveau plan stratégique "Push to pass", le président du constructeur tricolore a en effet annoncé "une offensive produits sans précédent", une "stratégie technologique riche et pertinente" dans les électriques et les hybrides, une "croissance rentable sur tous les marchés". Rien que ça. Au-delà de l'emphase propre à ces grands plans destinés à rassurer les investisseurs, Carlos Tavares a annoncé tout de même la bagatelle de 34 nouveaux modèles entre 2016 et 2021, dont huit utilitaires. Le dirigeant inclut notamment un pick-up inédit, indispensable dans les pays émergents, qui pourrait être dérivé du fameux Toyota Hilux.

    Un nouveau modèle par marque, par région
    "Nous lancerons un véhicule par an, par région et par marque", promet ainsi Carlos Tavares. Avec cela, les volumes devraient carrément croître de 30% pour Peugeot et Citroën d'ici à 2021. Peugeot, qui se définit comme un "constructeur généraliste haut de gamme" (sic), aura droit à 17 nouveaux modèles en six ans. Citroën, qui se veut "une marque centrée sur l'humain, le confort, l'ergonomie, la simplicité d'usage", en comptera douze ; DS, représentant "l'avant-garde, le luxe, sophistiqué à la française" en aura cinq. Et ce n'est pas fini. Car Carlos Tavares s'est aussi engagé à "être le premier en qualité d'ici à 2021" tout en réduisant les coûts de garantie par deux". Vaste programme, eu égard à la piètre réputation historique du groupe à cet égard.

    PSA compte en outre combler son retard dans les hybrides, après l'échec de ses véhicules hybrides diesel-électriques, tués notamment par la diminution du bonus écologique en France. Le groupe tricolore comptera ainsi dans sa gamme sept véhicules hybrides rechargeables avant la fin 2021 ainsi que quatre petits modèles électriques. Le groupe chinois Dongfeng, actionnaire de PSA à hauteur de 14%, utilisera également cette technologie électrique sur ses propres véhicules. Par ailleurs, Carlos Tavares a promis un véhicule partiellement autonome pour 2020. Les efforts de recherche et développement seront en particulier financés par le 1,5 milliard d'économies que le groupe compte avoir réalisé entre 2014 et 2018. "Ces gains seront intégralement reversés à la recherche-développement".

    Retour aux Etats-Unis?
    Le troisième volet du plan est géographique. Le groupe, qui vend encore 62% de ses véhicules en Europe, s'efforcera d'implanter une usine dans un pays d'Asie du sud-est membre de l'ASEAN, probablement en coopération avec son partenaire chinois Dongfeng. Il étudie également une implantation en Inde, également en coopération avec un tiers, pour un lancement de véhicules en 2021. Une installation industrielle en Algérie, dès que le pouvoir politique local aura donné le feu vert, est aussi attendue.

    Enfin, PSA prépare sur le long terme (dix ans) un retour sur le marché américain, qu'il a quitté piteusement en 1990. Ce retour s'opérera à travers une politique prudente et originale. "On commencera par une activité d'auto-partage en 2017, puis, si tout se passe bien, nous introduirons des flottes de nos véhicules dans ces opérations", détaille Carlos Tavares. Enfin, PSA pourrait "dans une troisième étape, vendre ses véhicules directement aux Etats-Unis avec une éventuelle implantation régionale".

    Une marge de 4% en moyenne
    Dans la grande ligne des grands plans de Carlos Ghosn chez Renault et Nissan, Carlos Tavares révèle aussi des engagements chiffrés en termes de marge et de croissance… qui ont déçu quelque peu les analystes par leur prudence. Mais Carlos Tavares a démontré récemment qu'il préférait dépasser des objectifs volontiers conservateurs que de prendre le risque de les rater. D'où sa prudence. Le dirigeant table donc "sur une marge opérationnelle moyenne, pour la division automobile, de 4% sur la période 2016-2018, contre 1% en moyenne sur la période 2001-2015". Le tout avec une croissance du chiffre d'affaires de "3,2% en moyenne entre 2016 et 2018, contre +0,8% sur la période 2001-2015".

    Enfin, sur la dernière période du plan (2019-2021), il vise une "marge opérationnelle moyenne de 6% et une croissance de 4,4%". Par ailleurs, le président de PSA s'engage sur des gains de productivité de 5% annuels entre 2019 et 2021 avec une nouvelle réduction du prix de revient en fabrication de 700 euros par véhicule en Europe en 2018, par rapport à 2015. "Nous voulons devenir le constructeur généraliste le plus rentable en Europe", a martelé Carlos Tavares. Rude gageure pour le constructeur qui a failli sombrer début 2014, quand l'Etat français et Dongfeng avaient dû prendre 14% chacun du groupe pour le sauver d'une quasi-faillite!


    capital

  • #2
    ca restera tjr des Peugeot et des Citroën...

    Commentaire

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