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Le président émirati possède un empire immobilier à Londres via Mossack Fonseca, selon le Guardian

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  • Le président émirati possède un empire immobilier à Londres via Mossack Fonseca, selon le Guardian

    Le président des Émirats arabes unis possède un empire immobilier représentant 1,5 milliard d’euros à Londres via des sociétés offshore montées par le cabinet d’avocats panaméen Mossack Fonseca, au coeur du scandale des « Panama papers », affirme le Guardian mercredi.
    Le quotidien britannique explique qu’un certain nombre de personnalités du monde politique et des affaires possèdent de vastes propriétés immobilières au Royaume-Uni par l’intermédiaire du cabinet panaméen et de façon anonyme jusqu’à ces révélations, particulièrement à Londres où les prix ont explosé ces dernières années. Il souligne toutefois que ces pratiques n’ont rien d’illégal.
    Le journal met en avant le cas du président des Émirats, richissime état pétrolier, cheikh Khalifa Ben Zayed Al-Nahyane, qui possède un parc immobilier estimé à 1,2 milliard de livres (1,5 milliard d’euros).
    La présence immobilière à Londres de la famille régnante d’Abou Dhabi, dont cheikh Khalifa est l’émir, était déjà connue. Mais son ampleur prend un relief nouveau avec ces informations.
    Il est ainsi révélé que son portefeuille compte le monumental bâtiment du grand magasin BHS sur la célèbre rue commerçante d’Oxford Street ainsi que des propriétés abritant entre autres une boutique Hermès sur la prestigieuse artère de Mayfair.
    Outre le président émirati, le Guardian nomme d’autres propriétaires fonciers à Londres utilisant les services de Mossack Fonseca, comme Mariam Safdar, la fille du Premier ministre pakistanais Nawaz Sharif, ou l’ancien Premier ministre irakien Ayad Allawi.
    Au total, la valeur des propriétés immobilières britanniques détenues via Mossack Fonseca atteint 7 milliards de livres (8,7 milliards d’euros).
    La possession immobilière par l’intermédiaire de sociétés offshore est monnaie courante dans ce pays, avec pas moins de 31.000 firmes de ce type propriétaires foncières, dont 10% sont liées au cabinet d’avocat panaméen, d’après le Guardian.
    Ce quotidien britannique est membre du Consortium international des journalistes d’investigation (ICIJ), à l’origine de la publication des « Panama Papers ».
    Un rapport de l’ONG Transparency International publié l’an passé avait pointé la dérive du marché immobilier londonien, devenu un véritable paradis pour le blanchiment d’argent et l’évasion fiscale.
    L’organisation avait souligné, entre autres, que presque une propriété sur dix du quartier gouvernemental de Westminster était possédée via des sociétés offshore basées essentiellement dans les îles Vierges britanniques, Jersey, l’île de Man et Guernesey.

    Source:Guardian translated by Algerie1
    Le traité de Fès, nommé traité conclu entre la France et le Maroc le 30 mars 1912, pour l'organisation du protectorat français dans l'Empire chérifien,
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