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Panama Papers : silence gêné au Maroc

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  • Panama Papers : silence gêné au Maroc

    Alors que l’onde de choc ne s’est pas assagie à l’international faisant valser nombre de personnalités publiques, au Maroc, la censure et l’autocensure sur le volet local de l’affaire renseigne sur le climat délétère qui règne au sein de la classe politique, de la société civile et des médias.

    Plusieurs pays ont ouvert des enquêtes pour blanchiment dans la foulée des révélations de l’enquête journalistique dite des Panama papers, qui lève le voile sur un vaste système de transactions offshore impliquant pêle-mêle des dirigeants politiques, des hommes d’affaires et des sportifs de renom.

    La « plus grosse fuite d’informations jamais exploitée par des médias » est un tremblement de terre dans la sphère politique internationale. Au moins 143 responsables politiques de 50 pays différents, dont 12 chefs d’Etat, sont impliqués. L’enquête rend publique l’identité des clients de Mossack Fonseca, une firme panaméenne chargée de créer et de domicilier des sociétés basées dans des paradis fiscaux.

    La justice française a ouvert une enquête pour « blanchiment de fraudes fiscales aggravées ». En Espagne, la justice mais aussi le fisc ont ouvert des enquêtes. Idem aux Pays Bas où le fisc a promis de s’intéresser aux possibles cas d’évasion fiscale. L’Australie a lancé des investigations sur 800 clients du cabinet panaméen. En Islande, le premier ministre dont le nom est apparu parmi les clients de Mossack Fonseca a été poussé à la démission… Pendant ce temps là, un silence troublant règne au Maroc, où la première fuite a levé le voile sur deux sociétés offshore gérées par Mounir Majidi, le secrétaire particulier du roi Mohammed VI.

    CONTRE-POUVOIRS PARALYSÉS

    Aucune réaction officielle n’est venue des ministres de la Justice, de l’Economie et des Finances ou des responsables des administrations concernées. Ni de la part de l’Office des changes et de la direction générale des impôts, notamment. Le message est sans appel : « Circulez, il n’y a rien à voir ! ».

    Les contre-pouvoirs n’ont pas non plus joué leur rôle. A quelques exceptions près, les médias du pays ont fait comme si rien ne se passait dans « le plus beau pays du monde ». Le sujet est totalement absent des unes de la presse quotidienne, relégué en pages internationales où il est traité sur la base des dépêches d’agences, sans référence au Maroc. Les politiques, les députés, les partis semblent également ne pas être concernés par cette affaire.

    Au delà du fait de nous apprendre que le secrétaire particulier du roi gère deux sociétés offshore dans des paradis fiscaux, les Panama papers nous frappent d’une vérité glaciale : cinq ans après l’adoption de la nouvelle Constitution de 2011, au Maroc, le roi et son entourage demeurent intouchables.

    Disons le sans détour : le fait que ce soit Mohammed VI qui soit cité à travers son secrétaire particulier tétanise tout le monde. Certains se cachent derrière l’argument qui veut que le bon peuple accepte et encourage l’enrichissement du roi, comme si cela devait être une évidence de statut.

    La nouvelle Constitution, aussi imparfaite soit-elle, devait mettre fin à l’impunité du pouvoir et de ses premiers cercles. Le constat est clair : la reddition des comptes n’est pas d’actualité. Le traitement politique et médiatique de cette affaire des Panama papers est là pour le montrer encore une fois.

    Ceux qui se détournent de l’actualité participent à la continuité de cet état de fait. Dans le traitement de ces fuites, les démocraties font face tant bien que mal à leurs tares en mobilisant leurs institutions judiciaires. Certains au Maroc approuvent le déni de l’Etat, crient au complot, à la main invisible des services secrets américains, à la jalousie des classes… ils acceptent à tort que le pays se range aux côtés des régimes ou la dictature et la censure des médias est de mise : la Chine, la Russie, les monarchies du Golfe et d’autres républiques d’Afrique subsaharienne, pour ne prendre que ces exemples.

    UN DÉBAT ESCAMOTÉ

    Etouffer l’affaire pour ne pas susciter la colère du Makhzen est une grossière erreur. Les Panama Papers ont révélé l’existence de plus de 41 sociétés nichées dans des paradis fiscaux et détenues par des Marocains. Le premier cité est Majidi, qui gère, selon les informations fuitées jusque-là, deux sociétés aux Iles vierges britanniques et au Luxembourg. Des firmes qui ont servi de véhicule financier pour l’achat d’un yacht, d’un hôtel particulier à Paris, et pour la réalisation d’un placement financier juteux dans la société Alliances Développement Immobilier.

    L’argument avancé par un avocat de Mounir Majidi, très certainement Me Hicham Naciri, l’avocat du palais, est que « Les deux sociétés ont été créées conformément à la législation en vigueur et leur existence est signalée dans les registres publics. ». Soit. Ce qui justifie selon plusieurs avis, le traitement à minima de cette affaire, considérée par beaucoup comme une tempête dans un verre d’eau.

    En réalité, le débat est à préciser sur des aspects escamotés. Sur la légalité d’abord de ces opérations qui sont à priori bannies par la législation et qui nécessitent donc des dérogations exceptionnelles. Celles-ci sont le fait du pouvoir discrétionnaire de hauts fonctionnaires qui s’exécutent sur injonction du Palais. Pour les entreprises qui ne font pas partie de la galaxie royale, l’obtention de ce privilège est impossible, surtout s’il s’agit d’acquérir des biens de plaisance. Nous sommes donc là face à une situation d’asymétrie qui ne s’explique que par un fait de passe-droit.

    Au delà de la légalité de la procédure administrative de création des deux sociétés, une question d’éthique et de morale se pose. Pourquoi Mounir Majidi, citoyen marocain agissant pour le compte du roi du Maroc, doit-il passer par les îles Vierges Britanniques, en tenant soigneusement à cacher son identité, pour acheter un yacht, un hôtel particulier à Paris, ou pour prendre des participations dans une société de droit marocain, si ce n’est pour des raisons fiscales ?

    Ces questions ont tout leur sens d’autant que les Panama Papers ne concernent pas que Mohammed VI et son secrétaire particulier. Demain, d’autres noms de politiques, d’hommes d’affaires et de grands patrons marocains seront rendus publics au fil de l’enquête.

    Quelle attitude devrions nous avoir : informer le public, exiger l’ouverture d’une enquête, revendiquer la vérité, ou regarder ailleurs, comme nous le suggèrent certains à propos du roi ? Faut-il se suffire d’une déclaration sous couvert d’anonymat d’un de leurs avocats dans Le Monde pour tirer des conclusions sur la légalité de leurs actes et refermer le dossier ?

    Si le Chef du gouvernement Abdelilah Benkirane, un de ses conseillers ou de ses ministres étaient cités dans les Panama Papers, la machine politico-médiatique ne les épargnera certainement pas, même s’ils apportent la preuve de la légalité de leurs actes. Mais il faudra alors justifier les deux poids deux mesures, sauf à vouloir encore une fois infantiliser les Marocains.

    Le Desk
    Dernière modification par Peace and love, 06 avril 2016, 18h57.
    Quand le pouvoir de l'amour dépassera l'amour du pouvoir, le monde connaîtra la paix (Jimi Hendrix)

  • #2
    Dans la continuité ...

    Maroc : la méthode d’un média proche du palais pour « dégonfler » les scoops gênants
    Par Youssef Ait Akdim et Serge Michel

    LE MONDE Le 06.04.2016 à 09h23

    En vocabulaire militaire, on appelle cela une « frappe préventive », consistant à tirer le premier en cas d’attaque imminente. Pour le site marocain Le360, c’est devenu une méthode, presque une habitude, qui a démontré son efficacité.

    Le 7 mars 2016, près d’un mois avant la date du 3 avril retenue par des médias du monde entier pour publier les révélations des « Panama papers », le site réputé proche du palais surprend son monde en publiant un article intitulé « Les dessous d’une enquête bidon sur deux biens appartenant au roi ». En réalité, un pamphlet visant nommément Will Fitzgibbon, un des reporters d’ICIJ, le consortium international de journalistes d’investigation qui coordonne l’enquête à laquelle participe Le Monde sur les 11,5 millions documents issus de la firme panaméenne Mossack Fonseca.

    L’auteur de l’article, Aziz Bada, un nom d’emprunt, reproche au journaliste américain de s’intéresser à Mohammed Mounir Majidi, le secrétaire particulier du roi du Maroc, Mohammed VI. Lequel a reçu une lettre de Will Fitzgibbon qui pose des questions sur l’achat d’un bateau de plaisance et d’un appartement luxueux à Paris par l’entremise de deux sociétés enregistrées dans les îles Vierges britanniques et au Luxembourg. Cette lettre personnelle, adressée à M. Majidi par l’intermédiaire de son avocat, Hicham Naciri, est visiblement dans les mains des journalistes du site Le360.ma.

    « Circulez, il n’y a rien à cacher ! »

    L’article déploie une série d’arguments pour convaincre ses lecteurs que l’enquête d’ICIJ est « bidon », mêlant leçons de journalisme et contre-vérités sur des informations qu’il valide pourtant au passage : « Est-ce ainsi que l’on fait du journalisme d’investigation ? Tenir un ton inquisitorial pour demander des comptes sur des opérations légales, relevant de la sphère privée ? Est-ce en se focalisant sur deux achats que l’on cherche à transformer en découvertes des informations publiques ? De quel droit demander des comptes au sujet d’un voilier et d’un appartement appartenant au roi du Maroc ? »

    Le journaliste d’ICIJ est placé, photomontage à l’appui, au centre d’une cabale dont les maîtres d’orchestre sont désignés : le prince Moulay Hicham [un cousin du roi qui s’est opposé publiquement à Mohammed VI ces dernières années], l’avocat Patrick Baudouin [président d’honneur de la FIDH, qui défend les intérêts de Moulay Hicham et du boxeur Zakaria Moumni] et son confrère William Bourdon [avocat, entre autres, des journalistes Ahmed Benchemsi et Eric Laurent].

    Et surtout, Le360.ma affirme que les questions de Will Fitzgibbon, de l’ICIJ, n’apportent rien de nouveau. « Les documents et données au sujet des deux sociétés (…) sont publics. Quiconque peut les consulter. Circulez, il n’y a rien à cacher ! », tonne l’auteur de l’article. Rien n’est moins vrai et c’est paradoxalement cet article d’Aziz Bada qui rend public, avant l’ICIJ, l’existence de ces montages offshore.

    Ce n’est pas la première fois que Le360 procède de la sorte. En février 2015, il publiait une diatribe contre Gérard Davet et Fabrice Lhomme, deux journalistes du Monde qui enquêtaient dans le cadre de l’affaire « SwissLeaks » sur des comptes bancaires ouverts par le roi du Maroc et certains membres de la famille royale auprès de HSBC Private Banking à Genève. La frappe préventive découlait elle aussi du courrier adressé au secrétaire particulier du roi, Mounir Majidi, avant la publication de l’article du Monde afin de recueillir ses réactions. Tout en publiant les fac-similés du courrier adressé par les deux journalistes à M. Majidi, Le360 désignait le même coupable : « Parmi les commanditaires de cet article figure au premier rang Moulay Hicham. »

    Un mode opératoire bien rodé, qui a parfois réussi à interrompre des enquêtes de journalistes marocains en sortant très vite un article sur le sujet de l’investigation en cours et la liste des personnes interrogées par ces journalistes.

    Intimidation

    Classé douzième site marocain en termes d’audience par Alexa, la filiale d’Amazon, Le360.ma est, depuis sa création, en 2013, sujet de controverses. L’actionnaire le plus en vue de la holding qui contrôle Le360.ma est le galeriste et critique d’art Aziz Daki. Il est notoirement très proche de Mounir Majidi, qui l’a recruté comme directeur artistique et porte-parole du Festival Mawazine, le plus grand événement musical organisé annuellement à Rabat. M. Majidi a présidé pendant dix ans l’association qui gère le festival, avant de transmettre les rênes à Abdeslam Ahizoune, autre proche du palais, président de Maroc Telecom.

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    • #3
      [Aucune réaction officielle n’est venue des ministres de la Justice, de l’Economie et des Finances ou des responsables des administrations concernées. Ni de la part de l’Office des changes et de la direction générale des impôts, notamment. Le message est sans appel : « Circulez, il n’y a rien à voir ! ».]


      Une réponse que j'ai poste hier:
      [Selon Omar Faraj , directeur général des Impôts il dit dans un interview au journal aujourd'hui ma

      L’évasion fiscale reste tout de même une sérieuse problématique. Comment luttez-vous contre ce phénomène ?
      De nos jours, les stratégies d’évasion et de fraude se diversifient, se complexifient et s’internationalisent. Pour y faire face, un certain nombre de mesures d’ordre législatif et opérationnel a été entrepris par la DGI.]

      Le roi Mega$ 6 est un fraudeur ; Qu'attendez-vous M Omar Faraj pour contacter la justice marocaine?


      Selon Le Monde:
      Sa Majesté le Roi est résident fiscal marocain et s’acquitte à ce titre de l’intégralité de ses impôts et taxes au Maroc, de même que les sociétés dont il est actionnaire.
      Le traité de Fès, nommé traité conclu entre la France et le Maroc le 30 mars 1912, pour l'organisation du protectorat français dans l'Empire chérifien,

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      • #4
        Les faits sont là : MVI dispose, par l'intermédiaire de son conseiller, de sociétés offshores (ce qui est normalement interdit par la loi marocaine, sauf à titre exceptionnel). Mais ce qui est encore méconnu, c'est la raison de leur existence. Il est absurde de recourir à de telles pratiques à des fins d'évasion fiscale alors qu'on accumule une fortune colossale. La raison est plutôt à chercher dans la volonté du Roi de ne pas dévoiler ses achats et investissements personnels. Reste encore à savoir pourquoi !
        Quand le pouvoir de l'amour dépassera l'amour du pouvoir, le monde connaîtra la paix (Jimi Hendrix)

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        • #5
          Il est absurde de recourir à de telles pratiques à des fins d'évasion fiscale alors qu'on accumule une fortune colossale.
          Il se trouve que aucun de ceux qui ont versé dans l'évasion fiscale n'est zawali. Ils ont tous une fortune colossale à l'image des Rois Bou3mama.

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          • #6
            Panama Papers : Faouzi Chaâbi pas au courant, Bendidi et Bennani Smires en voyage

            Les révélations autour du Panama Papers ne font que commencer. Alors que le Secrétaire particulier du roi, Mounir El Majidi, et le directeur du quotidien casablancais Les Afriques, Abderrazzak Sitail, étaient jusque-là les seuls Marocains pointés, le Desk révèle la création et/ou la gérance de plusieurs sociétés panaméennes par d’autres hommes d’affaires marocains.

            Au Maroc, Mounir El Majidi et Abderrazzak Sitail ne sont désormais plus les seuls concernés par le « Panama papers », cette affaire révélée suite à une enquête sur l'évasion fiscale via les sociétés offshores, réalisée par le Consortium international des journalistes d’investigation (ICIJ) et qui agite le monde entier depuis quelques jours. Parmi les 140 personnalités dont les médias de la planète ont obtenu la liste sur la base des archives secrètes du cabinet « Mossack Fonseca », d’autres hommes d’affaires marocains auraient eu recours à un cabinet panaméen pour la création de leurs asociétés offshores, selon les révélations du journal Le Desk.
            2 sociétés pour Chaâbi

            Parmi eux, Miloud Chaâbi, le fondateur et président de la célèbre Ynna Holding. D’après la même source, l’un des hommes les plus riches du Maroc serait dirigeant de deux sociétés panaméennes. La première, Bagdan SA, créée en 2002 par le cabinet juridique Zuniga & Asociados et dont le capital social s’élève à 10 000 dollars US. La deuxième, Gladys Finance SA, créée en 2010 par le cabinet Aleman, Cordero Galindo & Lee, cité dans le scandale Petrobas qui secoue le Brésil depuis l’année dernière.

            Chez Ynna holding difficile d'obtenir de plus amples informations. Nous avons tout de même réussi à joindre Faouzi Chaäbi, vice-président d’Ynna Holding. « Franchement, je ne connais pas ces sociétés. Il faut peut-être que je me renseigne », a-t-il répondu à ********.

            Transfert de parts pour Bendidi
            Saâd Bendidi, directeur général délégué du groupe Saham lui aussi figure dans le Panama papers. Toujours selon Le Desk, il transfèrerait ses parts vers une société panaméenne Babcock Holding SA, petite structure au capital de 10 000 dollars US crééé en 2008 par le cabinet Aleman, Cordero Galindo & Lee, le même agent qui a constitué deux ans plus tard la société Gladys Finance de Miloud Chaâbi.

            Tout commence après son départ de l’ONA en 2008. Bendidi rachète au mois d’avril HWM Maroc -la représentation dans le royaume du géant américain Haworth- via Jasia Holding, une société créée par ses soins. En juin 2008, il transfère toutes ses actions vers Babcock Holding SA. L’annonce légale liée à cette opération expliquait à l’époque que l’homme d’affaires marocain était devenu le représentant au Maroc de la société panaméenne.

            Joints par nos soins, on nous informe chez le groupe Saham que M. Bendidi est absent et le service communication est resté injoignable.

            2 sociétés créées en 1979 pour les Bennani Smires

            Le troisième zoom est mis sur Kacem Bennani Smires, le PDG du groupe Delassus, une société familiale spécialisée dans la production et l’exportation de produits agricoles. Cette famille possède deux sociétés des plus anciennes du Panama papers créées en 1979, Mozika SA et Bensur Company Limited SA. Si ces dernières sont gérées par des administrateurs locaux, les dirigeants ne sont autres que des membres de la famille Bennani Smires. 37 ans après leur création, ces deux sociétés étaient toujours actives à fin 2014, selon le registre de commerce du Panama, indique Le Desk.

            Comme pour le groupe Saham, chez Delassus, le PDG et la direction de la communication sont en déplacement. Néanmoins, le site Goud.ma a pu obtenir une déclaration de Kacem Bennani Smires. « Les révélations [sur cette société offshore] datent de longtemps, quand j'avais le bac. Un Français et mon père avaient crée une société là-bas, mais on ne l'a jamais utilisé », a-t-il expliqué.


            ya bi ladi

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            • #7
              Un dirigeants arabe qui vole l'argent de son peuple ....... quel scoop !!!!
              " Je me rend souvent dans les Mosquées, Ou l'ombre est propice au sommeil " O.Khayaâm

              Commentaire


              • #8
                Radio Silence.J'ai fouine dans certains forums marocains et pas une fois le mot Panama est mentionne.
                Meme les membres du makhzen de FA n'osent pas en parles,peut etre que leur adjurant est colle a leur dos.
                My will is strong,it's my won't that is weak.

                Commentaire


                • #9
                  Un dirigeants arabe qui vole l'argent de son peuple ....... quel scoop !!!!
                  Cell
                  Et pourtant notre Jawzia est au four et au moulin pour faire diversion sur ses ""honnêtes" dirigeants !!

                  Pour lui , seul M6 vole dans le monde !!

                  Commentaire


                  • #10
                    " Meme les membres du makhzen de FA n'osent pas en parles,peut etre que leur adjurant est colle a leur dos." guediri

                    Faut-il dire la vérité au risque de séjourner à la célèbre prison de Kenitra?oeilfermé

                    Pas sûr?

                    Commentaire


                    • #11
                      seul M6 vole dans le monde !!
                      Serpico,toi t'es courageux.
                      My will is strong,it's my won't that is weak.

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                      • #12
                        Gallek silence gêné !!!

                        "Panama Papers": la preuve du caractère public des deux biens du roi

                        La citation du roi dans Panama Papers est décidément tellement vendeuse que le journal Le Monde et à sa suite un site local se permettent approximations et sensationnalisme sur la base de données publiques. Preuve par les documents et relevé des erreurs et contrevérités.
                        Lundi 5 avril, au lendemain des premières révélations de Panama Papers, le quotidien français Le Monde publie un premier article intitulé "Maroc : Mohamed VI aime les iles vierges" . Titre bien racoleur… mais qui ne coiffe aucune révélation.

                        Car, contrairement à ce que l’on a lu sur d’autres personnalités citées dans le scandale de ces «fuites», l’article consacré par le quotidien français au Maroc ne nous apprend rien que l’on ne savait déjà.

                        Le 360 avait écrit le 7 Mars que les deux biens qui font l’objet d’un article dans Le Monde sont publics et consultables par tout un chacun. Nous avons tenté une nouvelle fois l’expérience de consulter nous-mêmes les documents, objets des investigations du consortium de journalistes, et le résultat est plus qu’éclairant. Tout, absolument tout, peut être obtenu moyennant quelques clics. La preuve.

                        Orion SA, une entité pas si discrète que cela

                        Pour obtenir des informations sur des entreprises qui se sont installées au Luxembourg, ainsi que leurs registres de commerce, il suffit d’aller sur le site www.rcsl.lu . En y allant, il convient soit de rentrer le nom de la société, soit le nom d’une personne (un administrateur par exemple) pour disposer des documents liés à la société Immobilière Orion SA.

                        Capture d'une fiche d'immatriculation d'immobilière Orion disponible sur le registre de commerce du Luxembourg


                        Les documents, relatifs à la société Immobilière Orion SA, présentés par Le Monde comme des découvertes extraordinaires, sont consultables. On y apprend d’ailleurs que Mounir El Majidi et Mohcine Benyagoub ont été des administrateurs de la société jusqu’au 26 juillet 2011, avant d’être remplacés par d’autres administrateurs.

                        Les noms de Mounir El Majidi et Mouhcine Benyagoub figurent bien dans des documents téléchargeables


                        Même les PV des assemblées générales ordinaires et extraordinaires tenues avant cette date (qui sont tout aussi accessibles au grand public) portent leurs signatures. Visiblement, il n’y avait rien à cacher.

                        En juillet 2011, l'AGE de la société valide la démision des deux administrateurs marocains




                        Le Broglie, ce joyau de la monarchie… qui ne lui appartient pas !
                        Immobilière Orion a bien détenu un bien immobilier à Paris. Celui-ci était enregistré dans les comptes de la société au titre des exercices 2007 et 2008 avec une valeur comptable de 18,6 millions d’euros. Ces mêmes comptes, eux aussi consultables en ligne, révèlent que la société payait environ 24.800 euros d’impôts et taxes (hors impôts sur les résultats). Ce qui démontre que le bien en question était parfaitement déclaré à l’administration fiscale française.

                        Extrait d'un bilan de la société téléchargé sur le site du registre de commerce


                        Dans sa précipitation à s’arrimer au train des investigations, le desk.ma, site marocain dirigé par Ali Amar, fait dans les déductions hâtives. En se basant sur une information publiée par le quotidien français selon laquelle le bien acquis par Immobilière Orion SA se situe près des Invalides, le site de Ali Amar a jeté son dévolu sur l’hôtel particulier LeBroglie et en a attribué la propriété à Mohammed VI.

                        Plus drôle: avec la technique copier/coller, ce site a puisé sur Google des informations qui retracent l’historique de ce bâtiment, en louant ses qualités architecturales, allant jusqu’à citer des extraits du roman «Le Rouge et le Noir», dont l’auteur Stendhal se serait servi du Broglie pour la description de la maison de l’un des personnages clés. Tout cela est très romanesque, sauf que l’heureux propriétaire de l’hôtel de Broglie n’est pas le roi Mohammed VI.

                        Quand il s’est rendu compte de son erreur, ledesk.ma a publié un «disclaimer», mais il explique qu’il ne supprime pas l’article en question parce qu’il contient des «informations de fond », sur cet autre «patrimoine immobilier royal».
                        Que l’on suive un peu le cheminement de ce site: ce n’est pas exactement le Broglie qui est concerné par la société Orion, mais compte tenu du fait que ce prestigieux hôtel particulier est tout de même propriété du roi du Maroc, on maintient l’article en question. Ce qui est encore une fois archi-faux.

                        Il aurait suffi de quelques recherches sur ce même Google pour savoir que Le Broglie appartient à l’Etat français. Sur le site du ministère de l’économie en France , on lit bien que ce n’est que cette année que le gouvernement français prévoit de le mettre en cession.Une fiche de présentation de l'hotel , qui est disponible sur la même page web, précise bien qu’« il est aujourd’hui occupé par le Gouvernement français».





                        © Copyright : DR
                        Dernière modification par Serpico, 08 avril 2016, 00h01.

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                        • #13
                          (Suite)

                          Une photo de l'hôtel de Broglie qui montre bien qu'il s'agit d'un édifice officiel


                          Donc, le bien dont la paternité a été attribuée par ledesk au roi du Maroc est un bâtiment administratif où se rendent tous les jours ouvrables des fonctionnaires français pour travailler.

                          Et on n’en est pas à une approximation près dans les informations relatives au bien appartenant au roi à Paris. le desk a commis un deuxième article fondé sur la même technique : copier/coller. Cette fois-ci, ce n’est pas Broglie qui sert de mot clé à la recherche, mais le nom de l'architecte d’intérieur Pierre Yovanovitch . Et on se lâche sur la carrière de cet architecte, «un apôtre de la dissonance qui n’a pas peur de la faute de goût ». Tout cela est encore une fois très beau, sauf que ça relève de la fumisterie.

                          Car ce qu’il fallait dire, c’est que les travaux de rénovation, relayés également par Le Monde en se basant sur « des fuites» de permis de construire, sont postérieurs à la cession du bien en question par Immobilière Orion SA. S’il détenait des copies de ces permis, qui sont d’ailleurs accessibles auprès des services de la mairie de Paris, comment ne serait-il pas rendu compte que ce bâtiment a été vendu par le roi du Maroc.

                          L’autorisation du permis des travaux à laquelle fait référence Le Monde, et dans son sillage ledesk, est postérieure à la cession du bien. Donc le long article du desk consacré à Pierre Yovannovitch, architecte d’intérieur de génie, se réfère au nouvel acquéreur de cet hôtel particulier – qui n’est pas Mohammed VI.

                          Boughaz 1, un voilier secret, connu de tous

                          Pour ce qui est du trois-mâts Boughaz 1, là encore toutes les informations sur l’historique de ses propriétaires, sur les noms qui lui ont été donnés ou encore les pavillons qu’il a portés sont disponibles chez les sites spécialisés dans le domaine maritime.Le site de la Navy va, par exemple, très loin en retraçant l’histoire du Boughaz 1 depuis 1930, alors qu’il portait encore le nom du «Black Douglas».

                          Document de la Navyr retraçant l'historique du Boughaz 1 et un autre de la Maritime Coastguard Agency qui confirme l'achat du voilier par la SMCD



                          Sur ce même site, the «The King Mohammed VI of Morocco» est nommément identifié comme étant le propriétaire de la goélette, avec en prime une estimation de sa valeur d’achat. Donc, il suffit d’associer le nom du roi à celui du trois-mâts pour trouver sur Internet toutes les informations, maquillées en trouvailles.

                          MCA confirme qu'il n'est plus enregistré chez elle depuis 2006



                          Ceci sans parler bien entendu des Marocains habitués des plages du nord du royaume où le Boughaz 1 reste en rade pendant de longues semaines en été. Plusieurs personnes en ont même profité pour prendre des photos avec le souverain.


                          SMCD et Alliances, la belle découverte

                          Le nom de SMCD Ltd apparaît dans le capital d’Alliances. C’est en voyant son nom apparaître sur une note d’informations d’Alliances Immobilier, groupe coté à la Bourse de Casablanca, (une note disponible sur le site de l’ex-cdvm), que le desk.ma en a déduit que le souverain est actionnaire de la société. Les informations publiées par ce site ont ensuite été reprises par Le Monde.

                          Le Monde reproche à Le360 de s’être tiré une balle dans les pieds en anticipant sur les données publiques dont il voulait faire un scoop. Pourquoi cette information se serait-elle retournée contre nous ? Si notre site a soulevé un problème lié à un dysfonctionnement de la bourse ou au syndicat de placement de Alliances, cela ne nous pose aucun problème. Car nous ne traitons pas des informations avec des objectifs préétablis. Nous partageons avec nos lecteurs les informations véridiques dont nous disposons, sans calcul, ni à des fins de pression sur certaines parties.

                          Participe du même principe d’approximation, le fait de lier un actionnaire de Le360 au secrétaire particulier du roi. La raison selon Le Monde: «Aziz Daki est notoirement très proche de Mounir Majidi, qui l’a recruté comme directeur artistique et porte-parole du Festival Mawazine, le plus grand événement musical organisé annuellement à Rabat.» Parce que Aziz Daki est directeur artistique de Mawazine que présidait Mounir El Majidi (2007-2015), il en serait très proche !

                          Un raccourci indigne de journalistes travaillant dans un quotidien de référence et qui en dit long sur l’aveuglement dont on peut faire preuve quand on cherche par tous les moyens à établir des connexions. Avec cette pratique du journalisme de réclame et les raccourcis faciles, certains journalistes du Monde ruinent la réputation de ce quotidien. Une réputation déjà ébranlée. Le 4 juillet 2012, à quelques jours de la fête nationale algérienne, Alger s’est payé un supplément de 16 pages dans Le Monde qui aurait coûté la bagatelle de 1.5 million d’euros. A cette époque, la Société des rédacteurs du Monde avait vivement protesté contre la publication de ce spécial dithyrambique pour Abdelaziz Bouteflika
                          .

                          C'est ainsi qu'il faut réagir et non convoquer un ambassadeur d'un pays démocratique pour lui dire de museler la presse de son pays ..
                          Dernière modification par Serpico, 08 avril 2016, 00h09.

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