Selon les chiffres du Centre national de l’informatique et des statistiques, les biens destinés au fonctionnement l’outil de production, qui représentent prés de 31% des importations, sont les seuls à ne pas avoir enregistré de recul en ces deux premiers mois de l’année ; ils et ont même connu une hausse de 4,8%.
Pour un volume global de 7,52 milliards de dollars US, les importations algériennes ont chuté de 8,41% en janvier et février 2016 par rapport à la même période de l’année dernière, selon un document qui nous a été remis par le Centre national de l’informatique et des statistiques (CNIS).
Le volume des exportations, estimé à 4,19 milliards de dollars, a également chuté de 36,56% par rapport à la même période en 2015. Le déficit de la balance commerciale, qui était de 1,27 milliards de dollars en janvier et févier 2015, s’aggrave ainsi, avec 3,33 milliards de dollars US.
L’Italie premier client de l’Algérie
L’Italie a été le principal client de l’Algérie durant les deux premiers de cette année, avec 26,91% de ses exportations. Les exportations algériennes vers la France n’ont perdu que 1,99% de leur valeur de janvier et février 2015, et ce pays est resté le deuxième client de l’Algérie. L’Espagne, qui est restée longtemps premier partenaire de l’export algérien, a réduit de 46,67% ses approvisionnements sur le marché algérien et se classe à la troisième place des clients de l’Algérie.
La Chine reste le principal fournisseur de l’Algérie avec 18,86% des importations algériennes, suivie de la France (11,53%) et de l’Italie (9,38%).
Toutes les exportations en recul sauf l’alcool, les engrais et les cuirs
Le secteur des hydrocarbures est resté le premier secteur exportateur en janvier et février 2016, avec un volume global de 94,16%, qui n’en demeure pas moins inférieur de 38,9% par rapport à la même période 2015.
Pour ce qui est des exportations hors hydrocarbures elles ont représenté 5,84% du volume global des exportations. La baisse des volumes exportables a été de l’ordre de 32,07%. Ces exportations sont constituées à hauteur de 4,46% par le groupe de demi-produits (187 millions de dollars US), suivi des biens alimentaires avec 42 millions de dollars US (1%), des produits bruts avec 8 millions de dollars US (0,19%) puis des biens d’équipement industriels et des biens de consommation non alimentaires avec les parts respectives de 0,12% et 0,07%.
L’ensemble des secteurs ont connu un recul dans leur valeur exportable sauf les engrais minéraux, chimiques et azotés (9,13 millions de dollars en février 2015, 23,62 millions en février 2016), les alcools acycliques, passés de 0,68 million de dollars en février 2015 à 1,55 million de dollars en février dernier, et les cuirs et peaux tannées qui ont connu une légère hausse de 0,24 million de dollars à 0, 58 million de dollars pour la même période.
Les importations de véhicules en baisse de 56,98%
Les biens alimentaires ont enregistré les plus grandes pertes dans la facture des importations de ce début d’année 2016. Ce groupe, qui représente 16,5% des importations nationales, a enregistré un recul de 394 millions de dollars US, par rapport à la même période de 2015, soit une perte de 24,11%.
Pour ce qui est des biens de consommation non alimentaires, qui représentent 16,97% des importations, ils ont réalisé 1,27 milliard de dollars US, soit un recul de 13,43% par rapport aux deux premiers mois de 2015.
Les biens d’équipement ont connu une perte de 14,26%. Les véhicules de transport des personnes et de marchandises - qui constituent l’un les principaux créneaux - ont régressé de 56,98% par rapport à janvier et février 2015. Selon ces mêmes statistiques du CNIS, les biens destinés au fonctionnement l’outil de production, qui représentent prés de 31% des importations, sont les seuls à ne pas avoir enregistré de recul en ces deux premiers mois de l’année, et ont même connu une hausse de 4,8%.
57,36% des importations réglées cash
Le document du Cnis montre que 57,36% des importations réalisées en janvier et février derniers, soit près 4,31 milliards de dollars US, ont été payées cash, contre 8,22% les deux mois 2015. « Les lignes de crédit ont financé 38% du volume global des importations, soit une baisse de 12,69%. Le reste des importations est réalisé par le recours aux comptes de devises propres et aux autres transferts financiers à raison de prés de 4,64%, soit en valeur absolue de 349 millions de dollars US », indique le Cnis.
maghrebemergent
Pour un volume global de 7,52 milliards de dollars US, les importations algériennes ont chuté de 8,41% en janvier et février 2016 par rapport à la même période de l’année dernière, selon un document qui nous a été remis par le Centre national de l’informatique et des statistiques (CNIS).
Le volume des exportations, estimé à 4,19 milliards de dollars, a également chuté de 36,56% par rapport à la même période en 2015. Le déficit de la balance commerciale, qui était de 1,27 milliards de dollars en janvier et févier 2015, s’aggrave ainsi, avec 3,33 milliards de dollars US.
L’Italie premier client de l’Algérie
L’Italie a été le principal client de l’Algérie durant les deux premiers de cette année, avec 26,91% de ses exportations. Les exportations algériennes vers la France n’ont perdu que 1,99% de leur valeur de janvier et février 2015, et ce pays est resté le deuxième client de l’Algérie. L’Espagne, qui est restée longtemps premier partenaire de l’export algérien, a réduit de 46,67% ses approvisionnements sur le marché algérien et se classe à la troisième place des clients de l’Algérie.
La Chine reste le principal fournisseur de l’Algérie avec 18,86% des importations algériennes, suivie de la France (11,53%) et de l’Italie (9,38%).
Toutes les exportations en recul sauf l’alcool, les engrais et les cuirs
Le secteur des hydrocarbures est resté le premier secteur exportateur en janvier et février 2016, avec un volume global de 94,16%, qui n’en demeure pas moins inférieur de 38,9% par rapport à la même période 2015.
Pour ce qui est des exportations hors hydrocarbures elles ont représenté 5,84% du volume global des exportations. La baisse des volumes exportables a été de l’ordre de 32,07%. Ces exportations sont constituées à hauteur de 4,46% par le groupe de demi-produits (187 millions de dollars US), suivi des biens alimentaires avec 42 millions de dollars US (1%), des produits bruts avec 8 millions de dollars US (0,19%) puis des biens d’équipement industriels et des biens de consommation non alimentaires avec les parts respectives de 0,12% et 0,07%.
L’ensemble des secteurs ont connu un recul dans leur valeur exportable sauf les engrais minéraux, chimiques et azotés (9,13 millions de dollars en février 2015, 23,62 millions en février 2016), les alcools acycliques, passés de 0,68 million de dollars en février 2015 à 1,55 million de dollars en février dernier, et les cuirs et peaux tannées qui ont connu une légère hausse de 0,24 million de dollars à 0, 58 million de dollars pour la même période.
Les importations de véhicules en baisse de 56,98%
Les biens alimentaires ont enregistré les plus grandes pertes dans la facture des importations de ce début d’année 2016. Ce groupe, qui représente 16,5% des importations nationales, a enregistré un recul de 394 millions de dollars US, par rapport à la même période de 2015, soit une perte de 24,11%.
Pour ce qui est des biens de consommation non alimentaires, qui représentent 16,97% des importations, ils ont réalisé 1,27 milliard de dollars US, soit un recul de 13,43% par rapport aux deux premiers mois de 2015.
Les biens d’équipement ont connu une perte de 14,26%. Les véhicules de transport des personnes et de marchandises - qui constituent l’un les principaux créneaux - ont régressé de 56,98% par rapport à janvier et février 2015. Selon ces mêmes statistiques du CNIS, les biens destinés au fonctionnement l’outil de production, qui représentent prés de 31% des importations, sont les seuls à ne pas avoir enregistré de recul en ces deux premiers mois de l’année, et ont même connu une hausse de 4,8%.
57,36% des importations réglées cash
Le document du Cnis montre que 57,36% des importations réalisées en janvier et février derniers, soit près 4,31 milliards de dollars US, ont été payées cash, contre 8,22% les deux mois 2015. « Les lignes de crédit ont financé 38% du volume global des importations, soit une baisse de 12,69%. Le reste des importations est réalisé par le recours aux comptes de devises propres et aux autres transferts financiers à raison de prés de 4,64%, soit en valeur absolue de 349 millions de dollars US », indique le Cnis.
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