Panama Papers : Jérôme Kerviel accuse la Société générale de mentir
Il avait commencé par un tweet. Amusé et ironique lors des 1ère fuite de l'affaire panama papers. Puis un deuxième, plus offensif, contre l'actuel président de la Société générale, Frédéric Oudéa, qui le dénonce d'avoir mentis "sous serment"...
Ce jeudi, l'ex-tradeur Jérôme Kerviel a de nouveau attaqué son ancien employeur sur France Info dans l'affaire des Panama Papers, où la banque est épinglée par ce scandale planétaire d'évasion fiscale
ceci « prouve que la Société générale ment dans ce dossier comme dans d'autres banques », a-t-il déclaré.
« On fait mine de découvrir aujourd'hui quelque chose qui était su de tout le monde depuis des années », a assuré l'ancien trader, indiquant que la succursale luxembourgeoise Société Générale Bank and Trust, évoquée dans les Panama Papers, « est une filiale par laquelle, sur certaines activités de trading, on passait à l'époque aussi ». « On parle uniquement du Panama, il y en a d'autres », a-t-il ajouté, qualifiant la banque de « multirécidiviste des infractions » et l'accusant d'avoir « menti sous serment devant la représentation nationale ».
Panama Papers apporte de l'eau à son moulin judiciaire
Son directeur général Frédéric Oudéa avait en effet affirmé lors d'une audition au Sénat en 2012 que la Société générale avait fermé ses implantations dans les pays figurant sur la liste grise des paradis fiscaux, ainsi que dans les États jugés non coopératifs, comme Panama.
« Il y a une forme de crainte et de totem d'immunité de la part des banques », qui sont « protégées à chaque niveau », a insisté M. Kerviel.
L'ex-trader, qui demande la révision de son procès et qui a déposé trois plaintes contre son ancien employeur, a par ailleurs estimé que l'affaire Panama Papers est « un élément qui apporte évidemment de l'eau à [son] moulin ».
le point
Il avait commencé par un tweet. Amusé et ironique lors des 1ère fuite de l'affaire panama papers. Puis un deuxième, plus offensif, contre l'actuel président de la Société générale, Frédéric Oudéa, qui le dénonce d'avoir mentis "sous serment"...
Ce jeudi, l'ex-tradeur Jérôme Kerviel a de nouveau attaqué son ancien employeur sur France Info dans l'affaire des Panama Papers, où la banque est épinglée par ce scandale planétaire d'évasion fiscale
ceci « prouve que la Société générale ment dans ce dossier comme dans d'autres banques », a-t-il déclaré.
« On fait mine de découvrir aujourd'hui quelque chose qui était su de tout le monde depuis des années », a assuré l'ancien trader, indiquant que la succursale luxembourgeoise Société Générale Bank and Trust, évoquée dans les Panama Papers, « est une filiale par laquelle, sur certaines activités de trading, on passait à l'époque aussi ». « On parle uniquement du Panama, il y en a d'autres », a-t-il ajouté, qualifiant la banque de « multirécidiviste des infractions » et l'accusant d'avoir « menti sous serment devant la représentation nationale ».
Panama Papers apporte de l'eau à son moulin judiciaire
Son directeur général Frédéric Oudéa avait en effet affirmé lors d'une audition au Sénat en 2012 que la Société générale avait fermé ses implantations dans les pays figurant sur la liste grise des paradis fiscaux, ainsi que dans les États jugés non coopératifs, comme Panama.
« Il y a une forme de crainte et de totem d'immunité de la part des banques », qui sont « protégées à chaque niveau », a insisté M. Kerviel.
L'ex-trader, qui demande la révision de son procès et qui a déposé trois plaintes contre son ancien employeur, a par ailleurs estimé que l'affaire Panama Papers est « un élément qui apporte évidemment de l'eau à [son] moulin ».
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