TIMIDES RÉACTIONS EN ALGÉRIE APRÈS LES RÉVÉLATIONS SUR BOUCHOUAREB
Les détournements et les affaires de corruption ont pris une telle dimension sous le règne d’Abdelaziz Bouteflika que l’implication aujourd’hui d’un ministre de la République en exercice, dans un scandale planétaire d’évasion fiscale, est perçue en Algérie comme un banal fait divers.
Le monde entier a été éclaboussé par l’affaire Panama Papers, mais pas Alger.
Pendant que la justice indépendante enquête déjà dans plusieurs pays, alors que l’implication de politiques et de concitoyens n’est même pas encore avérée, en Algérie, un silence gênant est observé du côté des autorités publiques. Le fait n’est peut-être pas nouveau, puisque le pays a eu à enregistrer des scandales financiers dont les ramifications s’étendent à l’international.
L’attitude des officiels a été similaire, sinon pire. Mais le fait inquiétant est que l’Algérie se dirige dangereusement vers une totale banalisation de l’immoralité financière. Au point d’ailleurs que toute révélation sur des pratiques douteuses, engageant de hauts fonctionnaires de l’État, est perçue comme un simple fait divers.
La multiplication des scandales de détournement et de corruption sous le règne d’Abdelaziz Bouteflika, et la suite donnée aux affaires Khalifa, autoroute Est-Ouest, Sontrach I et Sonatrach II ont eu un effet doublement néfaste sur la nation. En plus des pertes occasionnées au Trésor public, il y a eu perversion de l’opinion publique. L’impunité a fini d’achever chez les citoyens tout espoir de voir un jour justice faite, donc plus rien ne choque.
La suite sur liberté-algerie.
Les détournements et les affaires de corruption ont pris une telle dimension sous le règne d’Abdelaziz Bouteflika que l’implication aujourd’hui d’un ministre de la République en exercice, dans un scandale planétaire d’évasion fiscale, est perçue en Algérie comme un banal fait divers.
Le monde entier a été éclaboussé par l’affaire Panama Papers, mais pas Alger.
Pendant que la justice indépendante enquête déjà dans plusieurs pays, alors que l’implication de politiques et de concitoyens n’est même pas encore avérée, en Algérie, un silence gênant est observé du côté des autorités publiques. Le fait n’est peut-être pas nouveau, puisque le pays a eu à enregistrer des scandales financiers dont les ramifications s’étendent à l’international.
L’attitude des officiels a été similaire, sinon pire. Mais le fait inquiétant est que l’Algérie se dirige dangereusement vers une totale banalisation de l’immoralité financière. Au point d’ailleurs que toute révélation sur des pratiques douteuses, engageant de hauts fonctionnaires de l’État, est perçue comme un simple fait divers.
La multiplication des scandales de détournement et de corruption sous le règne d’Abdelaziz Bouteflika, et la suite donnée aux affaires Khalifa, autoroute Est-Ouest, Sontrach I et Sonatrach II ont eu un effet doublement néfaste sur la nation. En plus des pertes occasionnées au Trésor public, il y a eu perversion de l’opinion publique. L’impunité a fini d’achever chez les citoyens tout espoir de voir un jour justice faite, donc plus rien ne choque.
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