Tweet
Selon le Haut commissariat au Plan, le taux de croissance au 1er trimestre n’aurait pas dépassé 1,5%, contre 5,2%% au 4e trimestres 2016.
Le taux de croissance ne devrait pas dépasser 1,7% en rythme annuel, indique un point de conjoncture du Haut commissariat au Plan (HCP) repris aujourd’hui par des médias marocains. Ce document précise : « Ce ralentissement aurait été, principalement, le fait de la contraction des activités agricoles, alors que hors agriculture, la valeur ajoutée aurait progressé de 2,5%, en variation annuelle, au lieu de 3% au quatrième trimestre 2015. »
Pour rappel, le taux de croissance au 4e trimestre 2015 a été estimé à +5,2%.
Compte tenu justement des mauvaises performances de l’agriculture le taux de croissance au deuxième trimestre devrait être tout aussi faible et ne pas dépasser 1,5%.
Les exportations, lit-on dans la note du HCP, auraient ralenti pendant les 3 premiers mois de l’année : leur croissance n’aurait pas dépassé 2% en variation annuelle et elles auraient même reculé hors exportations automobile qui, avec les exportations agroalimentaires, « pilotent » les expéditions marocaines à l’étranger.
En revanche, selon la note, les importations se sont légèrement redressées. Au 1er trimestre 2016, le déficit de la balance commerciale se serait ainsi creusé de 3%, en glissement annuel, après sept trimestres où il s’était allégé : « Cette évolution se serait traduite par une légère baisse du taux de couverture estimée à 0,2 point, pour atteindre 60,8%. Hors automobile, ce taux n’aurait pas dépassé 46,9% ».
En revanche, l’investissement productif a progressé
Autre signe inquiétant, le ralentissement, au premier trimestre de 2016, du rythme de croissance de la consommation domestique qui n’aurait enregistré qu’une hausse de 3,3%, en variation annuelle, au lieu de +5% au 4e trimestre 2015: « Ce ralentissement serait attribuable à une baisse des revenus ruraux et à une quasi stagnation des transferts des MRE (Marocains résidant à l’étranger), dans un contexte d’une modération des prix à la consommation (+0,7%, au lieu de+1% un trimestre plus tôt). »
Concernant l’investissement productif, le tableau dressé par le HCP est, en revanche, positif. Celui-ci se serait accru de 3,6%, au premier trimestre 2016, en variation annuelle, au lieu de +6,7% au 4e trimestre 2015 : « Cette évolution aurait été, particulièrement, attribuable à une légère amélioration des investissements en construction, en ligne avec le raffermissement de 5,2% des ventes de ciment et l’accroissement de 5,7 % des crédits à l’immobilier. Le rythme de croissance de l’investissement en produits industriels aurait, pour sa part, poursuivi sa tendance haussière, dans le sillage d’un renforcement de11, 2% des importations de biens d’équipement et d’une progression de 1,5% du flux des crédits accordés à l’équipement. »
maghrebemergent
Le taux de croissance ne devrait pas dépasser 1,7% en rythme annuel, indique un point de conjoncture du Haut commissariat au Plan (HCP) repris aujourd’hui par des médias marocains. Ce document précise : « Ce ralentissement aurait été, principalement, le fait de la contraction des activités agricoles, alors que hors agriculture, la valeur ajoutée aurait progressé de 2,5%, en variation annuelle, au lieu de 3% au quatrième trimestre 2015. »
Pour rappel, le taux de croissance au 4e trimestre 2015 a été estimé à +5,2%.
Compte tenu justement des mauvaises performances de l’agriculture le taux de croissance au deuxième trimestre devrait être tout aussi faible et ne pas dépasser 1,5%.
Les exportations, lit-on dans la note du HCP, auraient ralenti pendant les 3 premiers mois de l’année : leur croissance n’aurait pas dépassé 2% en variation annuelle et elles auraient même reculé hors exportations automobile qui, avec les exportations agroalimentaires, « pilotent » les expéditions marocaines à l’étranger.
En revanche, selon la note, les importations se sont légèrement redressées. Au 1er trimestre 2016, le déficit de la balance commerciale se serait ainsi creusé de 3%, en glissement annuel, après sept trimestres où il s’était allégé : « Cette évolution se serait traduite par une légère baisse du taux de couverture estimée à 0,2 point, pour atteindre 60,8%. Hors automobile, ce taux n’aurait pas dépassé 46,9% ».
En revanche, l’investissement productif a progressé
Autre signe inquiétant, le ralentissement, au premier trimestre de 2016, du rythme de croissance de la consommation domestique qui n’aurait enregistré qu’une hausse de 3,3%, en variation annuelle, au lieu de +5% au 4e trimestre 2015: « Ce ralentissement serait attribuable à une baisse des revenus ruraux et à une quasi stagnation des transferts des MRE (Marocains résidant à l’étranger), dans un contexte d’une modération des prix à la consommation (+0,7%, au lieu de+1% un trimestre plus tôt). »
Concernant l’investissement productif, le tableau dressé par le HCP est, en revanche, positif. Celui-ci se serait accru de 3,6%, au premier trimestre 2016, en variation annuelle, au lieu de +6,7% au 4e trimestre 2015 : « Cette évolution aurait été, particulièrement, attribuable à une légère amélioration des investissements en construction, en ligne avec le raffermissement de 5,2% des ventes de ciment et l’accroissement de 5,7 % des crédits à l’immobilier. Le rythme de croissance de l’investissement en produits industriels aurait, pour sa part, poursuivi sa tendance haussière, dans le sillage d’un renforcement de11, 2% des importations de biens d’équipement et d’une progression de 1,5% du flux des crédits accordés à l’équipement. »
maghrebemergent