Le Maroc et les Nations Unies semblent disposés à clore l’épisode de crise. Les deux parties négocieraient en secret une solution à Genève.
Le rapport annuel de Ban Ki-moon sur le Sahara occidental, annoncé pour demain devant le Conseil de sécurité, pourrait être repoussé vers la mi-avril, indique le représentant du Polisario aux Nations Unies dans des déclarations à la presse. Ahmed Boukhari pronostique une présentation du texte du secrétaire général vers le 17 ou le 18 avril.
Ahmed Boukhari a cependant évité d'attribuer ce changement dans l’agenda à une volonté de donner du temps aux négociations menées par de hauts fonctionnaires des Nations Unies, qui jouissent de la confiance de Rabat, avec des diplomates marocains. L'objectif étant d'aboutir à un éventuel accord permettant au moins un retour progressif des agents de la composante civile de la MINURSO, expulsé en mars par le royaume en représailles aux positions prises par Ban Ki-moon lors de son passage dans les camps de Tindouf et à Alger.
Un dialogue qui se déroulera probablement à Genève entre le Français Hervé Ladsous, secrétaire général adjoint de l’ONU aux opérations de maintien de paix, et l’Américain Jeffrey Feltman, secrétaire général adjoint chargé des affaires politiques, avec l’ambassadeur Omar Hilale.
Des discussions à Genève ?
Des discussions que Ban Ki-moon tient à garder, du moins pour le moment, à l’abri des regards des médias. En témoigne les réponses gênées données, hier, par l’un de ses porte-paroles aux questions de journalistes lors de son point de presse quotidien.*
Farhan Haq a d’abord affirmé qu’il n’est pas au courant de réunions entre Ladsous et Feltman avec le représentant permanent du royaume à New York, soulignant que les deux hommes sont actuellement en déplacement à l’étranger, en Libye et au Sud-Soudan. Ensuite de reconnaitre que « Feltman est l’un de nos officiels qui est en contact avec nos homologues marocains ».
Au siège des Nations Unies, ces négociations sont suivies par la presse. Interrogé sur le même sujet, le représentant de la France au Conseil de sécurité, François Delattre, a évoqué à demi-mot l’existence d’un tel dialogue entre le Maroc et l’ONU.
Médias
Le rapport annuel de Ban Ki-moon sur le Sahara occidental, annoncé pour demain devant le Conseil de sécurité, pourrait être repoussé vers la mi-avril, indique le représentant du Polisario aux Nations Unies dans des déclarations à la presse. Ahmed Boukhari pronostique une présentation du texte du secrétaire général vers le 17 ou le 18 avril.
Ahmed Boukhari a cependant évité d'attribuer ce changement dans l’agenda à une volonté de donner du temps aux négociations menées par de hauts fonctionnaires des Nations Unies, qui jouissent de la confiance de Rabat, avec des diplomates marocains. L'objectif étant d'aboutir à un éventuel accord permettant au moins un retour progressif des agents de la composante civile de la MINURSO, expulsé en mars par le royaume en représailles aux positions prises par Ban Ki-moon lors de son passage dans les camps de Tindouf et à Alger.
Un dialogue qui se déroulera probablement à Genève entre le Français Hervé Ladsous, secrétaire général adjoint de l’ONU aux opérations de maintien de paix, et l’Américain Jeffrey Feltman, secrétaire général adjoint chargé des affaires politiques, avec l’ambassadeur Omar Hilale.
Des discussions à Genève ?
Des discussions que Ban Ki-moon tient à garder, du moins pour le moment, à l’abri des regards des médias. En témoigne les réponses gênées données, hier, par l’un de ses porte-paroles aux questions de journalistes lors de son point de presse quotidien.*
Farhan Haq a d’abord affirmé qu’il n’est pas au courant de réunions entre Ladsous et Feltman avec le représentant permanent du royaume à New York, soulignant que les deux hommes sont actuellement en déplacement à l’étranger, en Libye et au Sud-Soudan. Ensuite de reconnaitre que « Feltman est l’un de nos officiels qui est en contact avec nos homologues marocains ».
Au siège des Nations Unies, ces négociations sont suivies par la presse. Interrogé sur le même sujet, le représentant de la France au Conseil de sécurité, François Delattre, a évoqué à demi-mot l’existence d’un tel dialogue entre le Maroc et l’ONU.
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