Selon le mensuel Que Choisir Santé du mois de janvier le dépistage précoce du cancer du sein ne seraient pas si bénéfiques que cela car ce diagnostic permet de détecter des lésions qui n'évolueraient pas forcèment vers des cancers et cela entraineraient inutilement des angoisses ainsi que des traitements inutiles. Des études menés en Norvège abonderaient dans ce sens. J'avoue que je ne sais que penser de cela car la prévention est la meilleure des thérapies et je crois que c'est au cas par cas à la femme avec son médecin de décider de cela selon ses antécédents familiaux etc...
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Les bénéfices présumés d'un dépistage précoce du cancer du sein ou de la prostate ne contrebalancent pas forcément les risques d'entraîner angoisses ou traitements inutiles pour des tumeurs qui seraient restées sans danger, selon le mensuel Que Choisir Santé de janvier.
Le "surdiagnostic, c'est-à-dire la détection de lésions qui n'auraient jamais évolué en cancers", était reconnu depuis le début du dépistage organisé du cancer du sein, mais il "était supposé négligeable", relève le mensuel.
Or, le surdiagnostic pourrait concerner un tiers des cas détectés lors du dépistage organisé sur les femmes de 50 à 69 ans en Norvège et en Suède, selon une étude du statisticien Per-Henrik Zahl (Institut norvégien de la santé publique) publiée en 2004.
Ces surdiagnostics entrainent examens complémentaires, biopsies et traitements inutiles, souligne le mensuel, citant également une étude danoise (Peter Gotzsche et Ole Olsen) de 2001 mettant en doute les bénéfices du dépistage quant à une diminution de la mortalité chez les femmes ayant subi régulièrement des mammographies.
"Si on combine les résultats des seuls essais de haut niveau de preuves, comme l'ont fait Gotzsche et Olsen, on conclut à l'absence de démonstration de l'efficacité des mammographies systématiques pour diminuer la mortalité totale ou la mortalité par cancer du sein chez les femmes âgées de 40 ans à 74 ans", avait résumé en mai la revue Prescrire, indépendante et sans publicité.
Au final, "la balance bénéfices-risques paraît défavorable dans la population générale avant 49 ans, mal établie entre 50 ans et 69 ans et non étayée après 69 ans", concluait la revue Prescrire (www.prescrire.org), soulignant la nécessité d'une "information équilibrée" pour que les femmes puissent faire le choix de se soumettre ou non au dépistage mammographique.
Pour aider les femmes de 50 à 69 ans à décider, Que Choisir Santé résume l'information donnée par la Fédération suisse des services aux patients, une organisation de consommateurs.
Dans les dix années à venir, 8 femmes sur mille de cette tranche d'âge vont mourrir d'un cancer du sein, le dépistage systématique pourrait en sauver au mieux deux sur huit, mais 200 femmes sur mille risquent dans le même temps de recevoir un "faux diagnostic positif", selon cette organisation.
Pour la prostate, les hommes sont aussi invités à peser le pour et le contre avant de se faire dépister, car on "meurt plus souvent avec un cancer de la prostate qu'à cause de ce cancer", selon Que Choisir Santé.
Par AFP
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Les bénéfices présumés d'un dépistage précoce du cancer du sein ou de la prostate ne contrebalancent pas forcément les risques d'entraîner angoisses ou traitements inutiles pour des tumeurs qui seraient restées sans danger, selon le mensuel Que Choisir Santé de janvier.
Le "surdiagnostic, c'est-à-dire la détection de lésions qui n'auraient jamais évolué en cancers", était reconnu depuis le début du dépistage organisé du cancer du sein, mais il "était supposé négligeable", relève le mensuel.
Or, le surdiagnostic pourrait concerner un tiers des cas détectés lors du dépistage organisé sur les femmes de 50 à 69 ans en Norvège et en Suède, selon une étude du statisticien Per-Henrik Zahl (Institut norvégien de la santé publique) publiée en 2004.
Ces surdiagnostics entrainent examens complémentaires, biopsies et traitements inutiles, souligne le mensuel, citant également une étude danoise (Peter Gotzsche et Ole Olsen) de 2001 mettant en doute les bénéfices du dépistage quant à une diminution de la mortalité chez les femmes ayant subi régulièrement des mammographies.
"Si on combine les résultats des seuls essais de haut niveau de preuves, comme l'ont fait Gotzsche et Olsen, on conclut à l'absence de démonstration de l'efficacité des mammographies systématiques pour diminuer la mortalité totale ou la mortalité par cancer du sein chez les femmes âgées de 40 ans à 74 ans", avait résumé en mai la revue Prescrire, indépendante et sans publicité.
Au final, "la balance bénéfices-risques paraît défavorable dans la population générale avant 49 ans, mal établie entre 50 ans et 69 ans et non étayée après 69 ans", concluait la revue Prescrire (www.prescrire.org), soulignant la nécessité d'une "information équilibrée" pour que les femmes puissent faire le choix de se soumettre ou non au dépistage mammographique.
Pour aider les femmes de 50 à 69 ans à décider, Que Choisir Santé résume l'information donnée par la Fédération suisse des services aux patients, une organisation de consommateurs.
Dans les dix années à venir, 8 femmes sur mille de cette tranche d'âge vont mourrir d'un cancer du sein, le dépistage systématique pourrait en sauver au mieux deux sur huit, mais 200 femmes sur mille risquent dans le même temps de recevoir un "faux diagnostic positif", selon cette organisation.
Pour la prostate, les hommes sont aussi invités à peser le pour et le contre avant de se faire dépister, car on "meurt plus souvent avec un cancer de la prostate qu'à cause de ce cancer", selon Que Choisir Santé.
Par AFP
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