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Pour avoir servi la France : plus de 55 000 Algériens ont demandé la carte de harki

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  • Pour avoir servi la France : plus de 55 000 Algériens ont demandé la carte de harki

    Le chiffre est avancé par un responsable du Centre des anciens combattants dans l’armée française basé à Telemly à Alger, qui révèle l’engouement de quelques algériens aux facilitations de l’administration française depuis 2004 qui n’exigent, entre autres, que 120 jours de présence dans l’armée française.
    Selon le quotidien Echorouk dans sa version francophone, plus de 55 000 Algériens ont demandé aux autorités françaises d’être reconnus comme anciens combattants dans l’armée française durant la guerre de Libération nationale. Des demandes qui visent avoir comme avantages la nationalité française et les pensions qui y en découlent.

    Selon ladite source, cette procédure est en application du décret n° 2001-362, publié au Journal officiel français, qui délivre cette «reconnaissance de la nation» pour faits de guerre à tous ceux qui ont participé aux guerres menées par la France.

    Nationalité française. Quel droit pour les enfants d’anciens combattants?

    Aussi bien lors de la première guerre mondiale (1914-1918) que lors de la seconde (1939-1945), des ressortissants des anciennes colonies françaises avaient participé à ces deux guerres en tant que combattants aux côtés de l’armée française. S’agissant de l’Algérie alors sous souveraineté de la France, tous les citoyens étaient de nationalité française. Mais précisant en amont qu’il y avait deux types de nationalités : Celle de droit commun (des français à part entière, c’est-a-dire, comme tout français vivant en métropole ou ailleurs) et celle (nationalité) de droit local (statut personnel de droit local, régi par la loi musulmane) et là, tous ceux qui n’étaient pas français de droit commun étaient des français « musulmans ».

    Il faut rappeler qu’avant l’indépendance de l’Algérie, il n’existait pas de pays qui s’appelait « Algérie » ni n’existait une nationalité algérienne, c’est pourquoi, tous les habitants de cette contrée avait la carte d’identité française, mais soit pleine et entière, soit local, comme expliqué précédemment.

    A l’indépendance de l’Algérie, la France avait, par une ordonnance du 21 juillet 1962, donné le choix à ceux qui ont la nationalité française de droit local de devenir français à part entière, par simple déclaration. C’est la déclaration récognitive qu’il était possible de déposer jusqu’au 22 mars 1967, passer ce délai, aucune déclaration n’était recevable. Il faut dire que peu de gens avait fait le choix de demander à rester français, à l’époque.

    Après avoir expliqué ce que sont ces deux types de nationalités, il convient de dire, que ancien combattant ou pas, si l’algérien n’avait pas fait une déclaration récognitive avant la date indiquée, il a perdu automatiquement la qualité de citoyen français.

    En revanche, ceux qui étaient des français de droit commun, c’est-à-dire, qui étaient naturalisés par décret ou par jugement avaient gardé la nationalité française automatiquement, qu’il aient combattu ou non dans l’armé française. Il existe une procédure particulière à suivre pour réclamer le certificat de nationalité française (CNF), en présentant selon le cas, le décret ou le jugement.

    Les modes d’acquisition de la nationalité française sont tous déterminés par le code civil français, et aucune disposition ne prévoit que ceux qui avaient combattu pour l’armée français lors de ces deux guerres pouvaient bénéficier de la nationalité française.

    Certaines personnes déboursent des sommes faramineuses dans des démarches complètement infructueuses, s’agissant bien sûr, du sujet abordé dans cet article, la seule qualité d’ancien combattant n’ouvre aucun droit à la nationalité française.


    KABYLIE NEWS

  • #2
    Et oui, ils arrivent en fin de vie, en 2000, ils étaient combien 90.000 ?
    Si vous ne trouvez pas une prière qui vous convienne, inventez-la.” Saint Augustin

    Commentaire


    • #3
      Plus de 30.000 anciens combattants « français musulmans » en Algérie.

      Le voile se lève doucement sur le tabou des harkis qui vivent toujours en Algérie. C’est une information du Blog Secret Défense du journaliste Jean-Dominique Merchet de la revue Marianne qui l’annonce dans un article intitulé « Exclusif : des milliers d’Algériens demandent à la France leur retraite du combattant… d’Algérie« , près de 30.000 algériens ont demandé à bénéficier de la carte d’ancien combattant aux services de l’ambassade de France à Alger. Il indique que

      « entre 2007 et 2010, 16.564 cartes du combattants ont ainsi été attribuées par la France à des Algériens, puis 6821 en 2011 et sans doute autant cette année. Soit environ 30.000. »

      JD Merchet ajoute « Et l’on découvre (..) que des milliers d’anciens soldats de l’armée française qui ont combattu le FLN en Algérie y vivaient toujours… Ils réclament aujourd’hui leur droit à la France, dont l’administration est un peu dépassée par l’ampleur de l’affaire. »

      Essayons d’y voir plus clair. Tous ceux qui demandent la carte d’ancien combattant ne sont pas des « harkis« , ainsi certains font les démarches au titre de la guerre d’Indochine. Et d’autre part, comme le terme harkis a une connotation péjorative en Algérie et a été galvaudé par différentes utilisations politiciennes en France, il faut rappeler que cela recouvre différentes catégories de combattants musulmans -volontaires ou non- de l’Algérie Française, il y avait des appelés du service obligatoire, des milices paramilitaires ayant des allégeances tribales, des enrôlés de force dans des unités coloniales, des individus qui se sont engagés pour des raisons économiques ou par vengeance suite à des actes de persécutions, etc… comme indiqué dans un article précédent, aucune étude scientifique du dossier ne semble avoir été faite sur les 50 ans de l’Algérie indépendante. D’où le choix fait dans cet article d’utiliser de préférence la dénomination d’anciens combattants français musulmans.

      Le nombre d’ayant droits est le double des 30.000 annoncés ci-dessus, il est donné par le site du service des Anciens Combattants de l’ambassade de France en Algérie. Les différentes pensions militaires « concernent aujourd’hui plus de 60 000 personnes en Algérie (anciens combattants ou veuves titulaires d’une pension de réversion) et représentent un coût total annuel de 6,8 milliards de dinars environ. »

      Trois types d’indemnités sont ainsi versés aux anciens combattants et aux ayant-droits :

      « la retraite du combattant, versée à tous les titulaires de la carte du combattant. Son montant est de 666,76 euros par an (ou 66 600 dinars en Algérie) pour tous les anciens combattants français et algériens. »

      « les pensions militaires de retraite – versées aux militaires engagés pour une durée minimum de 15 ans ou à leur veuves – sont, depuis le 1er janvier 2011, identiques quelque soit la nationalité des bénéficiaires. leur montant varie selon les parcours individuels mais est aujourd’hui au minimum de 45000 dinars/mois pour les anciens militaires et de 20000 dinars/mois pour les veuves. »

      « les pensions militaires d’invalidité qui compensent les séquelles de blessures ou de maladies contractées en service, sont strictement les mêmes pour les anciens militaires algériens et français depuis le 1er janvier 2007. Leur montant varie selon la gravité des infirmités. »

      Le service de l’ambassade de France reconnait un délai de 12 à 14 mois dans le traitement d’une demande de carte du combattant, et il n’est pas rare que des demandeurs très âgés décèdent avant la fin de la procédure. Le surcroît de demandes fait suite à l’application de l’alignement des différentes pensions militaires des étrangers sur celles versées aux français.

      Enfin, pour mettre tous ces éléments dans leur contexte, l’indemnité annuelle de « 666,76 euros par an » correspond à moins de 4 mois du salaire mensuel minimal [le Salaire national minimum garanti (SNMG) est de 18.000 dinars depuis le 02 janvier 2012]. Mais cela reste tout de même un montant appréciable pour des personnes âgées ayant souvent des pensions de retraite d’un montant ridicule.

      Et pour couper l’herbe sous le pied de ceux qui vont couiner comme à leur habitude, le « coût total annuel de 6,8 milliards de dinars » du service des anciens combattants musulmans français est pour partie couvert par les ressources locales en dinars générées par le service des visas. En 2011, il y a eu 227.201 demandes exprimées pour une taxe individuelle de 6.150 dinars pour un visa de court séjour, et 9.900 dinars pour un visa de long séjour. Cela est loin d’être négligeable au final.

      Pour terminer, la présence de dizaines de milliers d’ayant-droits en Algérie ne surprendra que ceux qui ont été trompés par le mythe mensonger du massacre de 150.000 harkis au lendemain de l’indépendance.

      Depuis 50 ans, la mort naturelle a emportée une partie des harkis qui sont restés après l’indépendance, sans oublier ceux qui n’ont pas pu faire de demande de pension française faute d’avoir gardé les documents requis, et ceux qui n’ont pas souhaité déposer leur dossier pour une raison ou une autre.

      Baki @7our Mansour
      Dernière modification par zek, 10 avril 2016, 07h54.
      Si vous ne trouvez pas une prière qui vous convienne, inventez-la.” Saint Augustin

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      • #4
        DOUBLON à enlever svp
        Dernière modification par KHORE, 07 mai 2017, 10h02.

        Commentaire


        • #5
          Il faut préciser que la loi française sur la nationalité repose sur le droit du sol et non celui de sang.

          Partant, toute et tout Algérienne ou Algérien né(e) avant le 1 juillet 1962 peut requérir la nationalité français du fait que l'Algérie constituait des départements français de juris et de jure.

          Mieux, avec une procédure plus laborieuse certes, toute citoyenne et citoyen algérien-ne (et autres), peut faire valoir les preuves que ses parents sont natifs au préalable du 1 juillet 1962 et demander la nationalité française.

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          • #6
            " Ces anciens supplétifs de l'amie française, harkis en tant que membre d'une harka , mokhazni ou personnel armé chargé de la défense d'une SAS et autres, au lendemain de l'indépendance culpabilisés s'étaient tapis dans l'ombre." Khore

            A vous lire donc, tous les prisonniers politiques marocains que la France a réussi à imposer au Maroc leur élargissement (Malika Oufkir, Abraham Serfaty, etc, etc) sont des "harkis" morocains?

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            • #7
              DOUBLON à enlever svp
              Dernière modification par KHORE, 07 mai 2017, 10h02.

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              • #8
                Pour avoir servi la France : plus de 55 000 Algériens ont demandé la carte de harki
                et voilà que çà recommence !

                un article qui date de plusieurs années 2012 déjà, et qu'on remet au gout du jour en changeant honteusement le titre et en remplaçant "combattant musulmans au temps de la colonisation française" par "harkis" ! Notre valeureux chef El Mokrani était un bachagha, entre autres il récoltait l’impôt pour l’administration française avant sa révolte contre l'occupant.
                Ben Bella s’est engagé dans l’armée française lors de la 2ème guerre mondiale.
                Boudiaf était fonctionnaire avant d’être adjudant dans l’armée française.
                etc ... etc ...

                à les entendre, ces algériens moujahidines étaient tous des traîtres qu’il fallait liquider. entre un vrai collabo contre ses frères et contre son pays, et un patriote il y a un monde. on ne peux pas tergiverser sur çà.et c'est toujours ces mêmes journaux PRO-harkis et pro-algérie française qui lancent ce genre de discours pour semer le doute et la brouille au sein d'algériens patriotes ! ca sert biensur leurs interets et leurs propre desseins !

                malheureusement beaucoup d'hurluberlues les SUIVENT ! et ils vont se manifester d'ici peu.
                Dernière modification par Pomaria, 10 avril 2016, 12h58.
                Lorsque vous changez votre manière de voir les choses, les choses que vous voyez changent !

                Ne cédez donc plus à la tentation de victimisation, si vous voulez êtes l’acteur principal de votre vie.

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