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"Libération", "France Culture" et "France Inter" boycottent la visite de Valls à Alger

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  • "Libération", "France Culture" et "France Inter" boycottent la visite de Valls à Alger

    Dans un communiqué publié sur son site Internet, le quotidien français Libération a annoncé sa décision de boycotter, avec France Culture et France Inter, la visite officielle de Manuel Valls samedi et dimanche en Algérie.

    "Cette décision de boycott est prise en solidarité avec notre confrère du Monde,privé de visa par les autorités algériennes en raison du traitement du scandale des "Panama papers" par le quotidien français, notamment les informations visant l’Algérie", a expliqué Libération dans son communiqué.

    La même source a regretté ensuite que "Le Petit Journal" ait également été "privé de voyage officiel en raison d’un reportage l’an dernier sur le président algérien en marge de la visite de François Hollande".

    "Par ce geste, nous entendons protester contre ce que nous considérons comme une entrave à la liberté de la presse", peut-on ainsi lire.

    L'Algérie a refusé un visa à un journaliste du Monde afin de protester contre la publication d'une photo du président Abdelaziz Bouteflika le liant à tort au scandale des Panama Papers, dans lequel sont cités le ministre de l'Industrie, Abdeslam Bouchouareb et, selon des révélations du quotidien Le Monde, des proches de l'ancien ministre de l'Energie, Chakib Khelil.

    Un visa a également été refusé à une équipe de l'émission satirique le "Petit journal" de la chaîne Canal+, qui devait également couvrir un voyage du Premier ministre français Manuel Valls.

    Selon le site de la radio Europe1, ce dernier a téléphoné à son homologue algérien Abdelmalek Sellal pour plaider la cause de deux journalistes français. M. Valls a tenté, en vain, d'inverser la décision algérienne en souhaitant que "l'ensemble de la délégation de presse" l'accompagnant puisse obtenir des visas.


    HUFFPOST

  • #2
    C'est une affaire franco-française !!!


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    • #3
      Dictature.

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      • #4
        Dès qu'il s'agit d'algerie, ils deviennent rageux.
        Qu'ils ne viennent pas,la salle de presse est déjà full avec les médias nationaux et étrangers.
        ارحم من في الارض يرحمك من في السماء
        On se fatigue de voir la bêtise triompher sans combat.(Albert Camus)

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        • #5
          Dictature
          pourquoi ?
          ارحم من في الارض يرحمك من في السماء
          On se fatigue de voir la bêtise triompher sans combat.(Albert Camus)

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          • #6
            une non dictature c'est de faire la sourde oreille et ensuite d'expulser
            Souviens toi le jour où tu es né tout le monde riait mais toi, tu pleurais, la vie est éphémère
            alors œuvre de telle façon… à ce qu’au jour ou tu mourras, tout le monde pleurera… mais toi… tu riras

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            • #7
              Je soutien cette décision même si elle est prise par gens contestables
              La presse française est vraiment méprisable d'un bout de la chaîne à l'autre , son tropisme coloniale dès qu'il s'agit d'un pays arabe ou musulman est flagrant
              Y a aussi des choses à dire sur valls et ses délires islamophobe , j'aurais aimé que les pays du Maghreb défendent un minimum leurs ressortissants continuellement agressés ....mais la je crois que c'est trop demandé

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              • #8
                Bouderie de maîtresse délaissée....

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                • #9
                  La presse française devient peut être arrogante dès qu'il s'agit d'une ex-colonie ou d'un ex-protectorat mais d'un autre côté nos régimes sont aussi trop susceptibles. Ils réagissent au quart de tour dès qu'un article publié dans la presse française ne leur plait pas.

                  Commentaire


                  • #10
                    "Libération", "France Culture" et "France Inter" boycottent la visite de Valls à Alger
                    Un non-événement.

                    Et peut-être même que ce "boycott" donnera plus d'écho à la visite de Valls où de gros contrats vont être signés.

                    La presse française peut bouder tant que ça lui chante, les patrons et industriels qui accompagnent la délégation officielle, eux, se garderont bien de faire la fine bouche...
                    كلّ إناءٍ بما فيه يَنضَح

                    Commentaire


                    • #11
                      La presse française devient peut être arrogante dès qu'il s'agit d'une ex-colonie ou d'un ex-protectorat mais d'un autre côté nos régimes sont aussi trop susceptibles. Ils réagissent au quart de tour dès qu'un article publié dans la presse française ne leur plait pas.

                      :22:le seul regret est le refus de visa pour le petit journal..quand au autres a eux 5 ils représentent moins d'un million de lecteurs ...donc pas de quoi fouetter un chat..et puis mettre la photo a la une d'un journal alors que son nom n'est cite nulle part. c'était bon dans detective mais le Monde était un journal d'investigation beaucoup plus sérieux on comprend mieux pourquoi Edwin plenel s'est tire et a créer Mediapart..quand a Libe il ne represente plus rien ..les autres j'en parle meme pas...tous sans oublier ce corrompu de Khellil et l'autre Bouchareb..quitte a me repetter le seul regret est le refus de visa pour le petit journal

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                      • #12
                        le seul regret est le refus de visa pour le petit journal..
                        En effet !


                        Pour le Monde, ça incitera les journalistes coupable d'une faute professionnelle d'être un peu plus rigoureux dans leurs illustrations.

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                        • #13
                          Pour le Monde, ça incitera les journalistes coupable d'une faute professionnelle d'être un peu plus rigoureux dans leurs illustrations.
                          jawzia
                          Illustration où pas ils sont bel et bien dans le vrai !!

                          « Panama papers » : le « Monsieur fric » de Bouteflika mis en cause

                          Par Louise Dimitrakis

                          6 avril 2016

                          Éclaboussé par le scandale des « Panama papers », le ministre de l’industrie Abdeslam Bouchouareb, intermédiaire clé du clan présidentiel auprès des milieux d’affaires européens peut compter sur la défense de ses amis français.

                          Un homme. Un nom. Un scandale. Abdeslam Bouchouareb, le ministre algérien de l’Industrie et des Mines, est au cœur d’une véritable tempête médiatico-politique. Les révélations du scandale «Panama Papers» ont porté un véritable coup à l’image déjà très sulfureuse de ce ministre très proche des milieux «affairistes» les plus controversés en Algérie.
                          Une société offshore basée à Panama, un compte bancaire dans une banque à Genève. Un autre au Luxembourg. Un patrimoine financier géré de manière occulte par un cabinet luxembourgeois. Un conseiller français condamné pour escroquerie. Les griefs retenus contre Bouchouareb le discréditent très durement.
                          Pas de chance, ce scandale intervient au moment où le ministre mène une véritable bataille politique dans l’espoir de détrôner Abdelmalek Sellal à la tête du gouvernement algérien.
                          Les « Panama papers » déstabilisent Bouchouareb. Ses adversaires se frottent les mains. Mais ses alliés sont encore nombreux et les réseaux d’affaires «Françalgériens » se mobilisent d’ores et déjà pour sauver ce soldat encore incontournable sur l’échiquier politique. Mais pourquoi ?

                          L’homme de main du clan Bouteflika

                          D’abord, Abdeslam Bouchouareb est encore très utile au clan Bouteflika qui lui assigne de nombreuses tâches. Une anecdote est particulièrement éclairante : lors de la campagne électorale pour le 4e mandat d’Abdelaziz Bouteflika en avril 2014, Abdesslam Bouchouareb dirige la très stratégique cellule de communication comme lors de l’élection de 2009. Une grève soudaine éclate à la télévision Wiam TV, un outil de propagande créé spécialement à l’occasion de la campagne et à laquelle tous les bailleurs de fonds, proche du président ont accordé de généreux chèques.
                          Les techniciens de cette télévision protestent contre le non-paiement de leurs salaires promis par la cellule de communication du candidat Bouteflika. Son frère, Saïd Bouteflika débarque au siège de la chaîne à Hydra. En colère, il monte brusquement jusqu’au bureau de Bouchouareb et le tance sévèrement : «Je veux que tu règles ce problème maintenant et sans le moindre bruit» !
                          Bouchouareb s’exécute. Le problème est réglé et un dérapage qui aurait pu enrayer la machine de propagande des Bouteflika est évité. Critiqué, quelques fois insulté, Bouchouareb est toujours applaudi pour son efficacité. Il s’est imposé comme l’homme des sales besognes au service du clan présidentiel.
                          Autre anecdote. Au printemps 2015, une délégation du Forum des Chefs d’entreprises (FCE), le puissant patronat algérien dirigé par Ali Haddad, est en visite en Italie. Ali Haddad et son lieutenant se rassemblent autour d’une table qui accueille de nombreux acteurs économiques italiens. Bouchouareb jouera le rôle d’intermédiaire privilégié entre Ali Haddad et plusieurs hommes d’affaires italiens. Le ministre murmure à l’oreille d’Ali Haddad ce que les italiens veulent lui proposer. En matière d’affaires et de business, Bouchouareb a toujours été l’homme de main du clan présidentiel et de ses bailleurs de fonds.

                          L’ami des milieux d’affaires français

                          Enfin, son réseau de connaissances en France a contribué à renforcer sa légitimité en Algérie. Sa réussite économique – il a notamment constitué une véritable fortune à travers le développement d’un prospère entreprise d’agroalimentaire – consolide sa rôle de « Monsieur fric » du clan.
                          Sur les dossiers Peugeot, il a joué un rôle crucial pour convaincre le constructeur français de miser sur l’Algérie. Avec Alstom qui monte des autorails et des rames de tramways en Algérie, il est aussi l’un des plus influents négociateurs. Une influence qui a laissé des traces indélébiles lors de la préparation de La Loi de Finances de 2016 où plusieurs de ses idées et propositions ont été transformées en un article de lois. Au moindre souci, Lafarge, BNP ou Total font appel à lui.
                          Proche d’Ahmed Gaid Salah et de plusieurs hauts gradés de l’armée originaires de l’est du pays, tout comme lui et son frère qui fut un ancien haut gradé de l’armée algérienne et attaché militaire en France, il est la passerelle qui relie les Bouteflika à l’establishment militaire.
                          Longtemps exilé en France où il réside encore et possède de nombreux biens immobiliers, notamment à Paris, il est le meilleur conseiller de ces caciques du régime qui veulent convertir leur fortune en actifs financiers en France. C’est pour toutes ces raisons que dans les salons des grands hôtels algérois fréquentés par les membres de la chambre de commerce algéro-française, des clubs d’affaires et cercles de business algéro-français, Abdeslam Bouchouareb trouve de nombreux défenseurs.
                          Ces alliés s’activent pour le défendre. Et c’est, d’ailleurs, l’un de ses proches qui prend l’initiative de demander à la société Luxembourgeoise CEC d’adresser un communiqué à l’APS, l’agence de presse officielle algérienne, pour le dédouaner de toutes manœuvres illicites. Et même si son pire ennemi, le Premier ministre Abdelmalek Sellal tente de saisir cette opportunité pour le dégommer, au Palais d’El-Mouradia, on calme ses ardeurs. Les Bouteflika ont toujours besoin de leur homme de main. Il faudra que la tempête soit beaucoup plus violente que ça pour que Bouchouareb soit lâché.

                          Dernière modification par Serpico, 10 avril 2016, 00h15.

                          Commentaire


                          • #14
                            Serpico
                            Illustration où pas ils sont bel et bien dans le vrai !!
                            Mais comme tu es toujours dans le faux est usage de faux en bon faussaire ....................
                            « Panama papers » : le « Monsieur fric » de Bouteflika mis en cause

                            MA
                            Makhnez Afrique du papier toilette de mauvaise qualité

                            Important :A jeter aux toilettes sans l'utiliser et tirer la chasse autant de fois que nécessaire .
                            "Les petits esprits parlent des gens, les esprits moyens parlent des événements, les grands esprits parlent des idées, et les esprits supérieurs agissent en silence."

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                            • #15
                              Le Monde a merdé royalement, il y a un gros risque de récidive avec la visite de Valls. Ainsi la très concernée Algérie préfère mettre un frein à la connerie et au deux poids deux mesures.

                              France 24 y va avec son grain de sel avec «le refus des visas est du à la citation de Bouchouareb par le Monde». Décidément, un wikileaks s'en va un autre arrive, un peu à la manière d'Al Qaida et Daech.
                              وإن هذه أمتكم أمة واحدة

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