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Le baril de brent au plus bas depuis fin novembre

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  • Le baril de brent au plus bas depuis fin novembre

    Le prix du baril de pétrole est passé sous la barre des 60 dollars ce qui n'est pas une bonne nouvelle pour les pays exportateurs. Cette baisse s'explique en raison du climat athmosphérique plutôt très clément pour la saison ce qui entraine une baisse de la consommation donc de la demande.

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    Le baril de pétrole a reculé sous les 60 dollars pour la première fois depuis la fin novembre mercredi à Londres, sur un marché déprimé par la douceur relative des températures dans le nord-est des Etats-Unis, première région consommatrice de fioul de chauffage.

    Sur l'IntercontinentalExchange (ICE) de Londres, le baril de Brent de la mer du Nord pour livraison en février a reculé vers 09H40 GMT jusqu'à 59,86 dollars, au plus bas depuis le 27 novembre. Vers 11H15 GMT (12H15 à Paris), il cédait 36 cents à 60,08 dollars.

    Sur la plateforme électronique du New York Mercantile Exchange (Nymex), le baril de "light sweet crude" pour livraison en février valait 60,38 dollars, en baisse de 67 cents par rapport à la clôture de vendredi. Il avait fait alors une brève incursion sous les 60 dollars, à 59,90 dollars.

    "La raison de cette baisse des cours, c'est toujours les températures dans le nord-est des Etats-Unis, qui sont proprement incroyables. Tant qu'on n'aura pas une vague de froid, les prix resteront sous pression", a expliqué Bruce Evers, analyste à la banque Investec (London: INVP.L - actualité) .

    Selon le fournisseur de données américain Meteorlogix, les températures devraient cette semaine être de 8 degrés supérieures à la normale saisonnière dans le nord-est américain, premier marché mondial pour le fioul de chauffage.

    Ces températures sont synonymes de baisse de la demande en produits distillés (une catégorie qui comprend le fioul de chauffage), et dépriment donc les cours du brut.

    "Selon les services météorologiques, la demande américaine en fioul de chauffage va être de 33% inférieure à la normale pendant la semaine qui s'achève le 6 janvier", rapportait Michael Davies, analyste à la maison de courtage Sucden.

    Les températures suffisent pour l'instant à contrer l'influence des facteurs de hausse des cours, comme la baisse de plus de 14 millions de barils des stocks de brut américains sur les deux semaines achevées le 22 décembre.

    Cette baisse a été mise sur le compte de brouillards ayant entravé la circulation sur le canal de Houston (qui relie le golfe du Mexique à Houston et Texas City, deux villes concentrant 12% des capacités de raffinage américaines).

    "On a aussi eu des vents très forts qui ont ralenti les livraisons dans les ports de Corpus Christi et Galveston (sur la côte texane, ndlr), et ces facteurs ont sans doute créé une distorsion dans les chiffres des réserves américaines", notait Bruce Evers, d'Investec.

    Dans ce contexte, les facteurs de risque géopolitique, en Iran, au Nigeria, ou en Irak par exemple, sont fortement relativisés, voire ignorés par les opérateurs. Même si la tension ne faiblit pas entre Téhéran et la communauté internationale sur la question nucléaire, il semble exclu à court terme que l'Iran interrompe ses exportations de pétrole en mesure de représailles.

    De la même manière, la baisse de production de 500.000 barils par jour de l'Organisation des pays exportateurs de pétrole (Opep), annoncée pour le 1er février, n'inquiète pas outre mesure les investisseurs.

    L'Opep a annoncé une baisse de production de 1,2 million de barils par jour au 1er novembre, or celle-ci n'est toujours pas pleinement appliquée. Selon Bruce Evers, elle dépasserait à peine 600.000 barils par jour à l'heure actuelle.

    Par AFP
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