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ES 4 RÉSEAUX SÉVISSAIENT ENTRE LE MAROC, L’ALGÉRIE, LA LIBYE ET L’EUROPE Saisie de 17 milliards de résine de canna

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  • ES 4 RÉSEAUX SÉVISSAIENT ENTRE LE MAROC, L’ALGÉRIE, LA LIBYE ET L’EUROPE Saisie de 17 milliards de résine de canna

    LES 4 RÉSEAUX SÉVISSAIENT ENTRE LE MAROC, L’ALGÉRIE, LA LIBYE ET L’EUROPE

    Saisie de 17 milliards de résine de cannabis
    Les narcotrafiquants ont préparé leurs convois depuis plusieurs mois.


    Pas moins de 46 quintaux de résine de cannabis, d’une valeur de 17 milliards, ont été saisis à la frontière algéro-marocaine par les unités de la Gendarmerie nationale.

    La drogue dissimulée sous des cartons de fruits et légumes, sur lesquels étaient écrits “Made in Morocco” et “Aigle”, était destinée à être convoyée par quatre réseaux constitués de 17 individus, dont 4 repris de justice. L’enquête préliminaire a révélé qu’un président de club de football de l’Ouest est également impliqué dans ce trafic organisé.
    Le mis en cause, qui fait partie d’une filiale de 7 individus, a été interpellé dans la nuit de vendredi à samedi au même titre que les éclaireurs à bord de trois véhicules de type Seat Ibiza et Peugeot 208 et 307. Contacté par nos soins, le colonel Abdelhamid Kerroud a révélé que ces quatre réseaux avaient préparé leurs convois depuis plusieurs mois pour acheminer le kif traité, de premier choix, via Tlemcen, Naâma, en passant par Reggane et In Salah (Adrar) pour atteindre la Libye.

    Selon le colonel Belkacem Ferhat, “les investigations entreprises ont révélé que ces narcotrafiquants ont emprunté des routes secondaires et des pistes. Il s’agit de réseaux impliquant des Marocains, des Algériens, des Libyens, des Tunisiens et des Européens, d’autant que l’Europe est la destination finale de cette drogue”.

    Selon notre interlocuteur, les éclaireurs touchaient une moyenne de 300 millions par convoi et bénéficiaient de complicités dans les wilayas de Tlemcen, de Saïda, de Mascara, de Chlef, de Naâma, d’El-Bayadh et de plusieurs wilayas du Grand-Sud.
    Il aura fallu le déploiement de deux hélicoptères et le concours des populations nomades pour arriver à bout de ces narcotrafiquants dans les zones enclavées du Sud-Ouest. Ce n’est que vers 1h du matin que les unités de la Gendarmerie nationale ont intercepté le dernier réseau sur la RN95 reliant Ras-Elma (Naâma) à El-Bioudh (Saïda).

    Le convoi, escorté par une Seat Leon, une Peugeot 307 et une Peugeot 208, a été surpris par un impressionnant dispositif.

    La fouille desdits véhicules a permis, grâce à l’intervention de la brigade cynophile, la découverte dans le camion de 11 quintaux de kif traité en 35 colis et des plaquettes portant tous la mention “Aigle”, une variante de cannabis prestigieuse destinée à l’exportation vers l’Europe.

    La fouille a aussi permis aux enquêteurs de saisir de grosses sommes d’argent en dinars et une dizaine de téléphones portables sur les individus, âgés entre 22 et 52 ans. Selon la même source, les mis en cause ont été présentés aujourd’hui devant le procureur de la République près le tribunal de Mechria.


    FARID BELGACEM


    Liberté
    " Celui qui passe devant une glace sans se reconnaitre, est capable de se calomnier sans s'en apercevoir "

  • #2
    La drogue dissimulée sous des cartons de fruits et légumes, sur lesquels étaient écrits “Made in Morocco” et “Aigle”,
    Excellent ! Voilà un jojrnaliste qui ne sera pas censuré !

    Le journaleux aurait dû rajouter qu'il a été trouvé dans un des cartons la carte d'identité oubliée par M6.

    Commentaire


    • #3
      Le journaleux aurait dû rajouter qu'il a été trouvé dans un des cartons la carte d'identité oubliée par M6.
      Les journaleux ont en trouvé une de carte de M6 dans les documents de panama papers .

      Mais cela est une question à laquelle tu ne peux repondre , dixit la h'raoua si tu dis un mot .

      Ici il est question de drogue saisie en provenance du pays d'Alice .
      " Celui qui passe devant une glace sans se reconnaitre, est capable de se calomnier sans s'en apercevoir "

      Commentaire


      • #4
        À DÉFAUT D’UNE INTERVENTION DE LA JUSTICE DANS L’AFFAIRE BOUCHOUAREB “El Moudjahid” “s’autosaisit” contre… “Libert

        À DÉFAUT D’UNE INTERVENTION DE LA JUSTICE DANS L’AFFAIRE BOUCHOUAREB

        “El Moudjahid” “s’autosaisit” contre… “Liberté”


        Il y a sans doute un inconvénient, au moins, à s’engager dans une polémique, apparemment, voulue par El Moudjahid : ce serait donner une petite visibilité, quoique ponctuelle et momentanée, à un journal qui a cette caractéristique, à la fois exclusive et paradoxale, de survivre… sans lecteurs. Nul besoin d’avoir des lecteurs, lorsqu’on peut compter sur la générosité du Trésor public et de la publicité institutionnelle en contrepartie d’une disponibilité infaillible - et, au fond, bien obligée - à servir la soupe bien chaude, tous les matins, aux décideurs du moment.

        Forcément, donc, c’est avec un petit pincement au cœur, mais certainement avec un réel plaisir, aussi, que nous revenons ici sur ce “commentaire” publié hier par ce quotidien gouvernemental, dans sa dernière page. Dans l’article en question, un certain Cherif Jalil qui, soulignons-le, n’existe pas et ne sert que de “prête-nom” comme ceux dont on use dans les paradis fiscaux, s’emploie, péniblement et visiblement sans conviction, à faire la démonstration de l’innocence du ministre de l’Industrie et des Mines, cité dans le scandale des Panama Papers, comme le fondé de pouvoir de M. Bouchouareb, lui-même, n’a pas osé le faire. Sauf qu’au lieu de s’essayer, même si ce n’est guère le rôle d’un journal qui se respecte, à laver le ministre des soupçons de fraude qui pèsent sur lui par une récusation argumentée des faits qui l’accablent et qui, eux, sont avérés et soutenus par des documents authentiques, le mystérieux Cherif Jalil se suffit de s’en prendre à la presse et, tout spécialement, à Liberté. Sans, toutefois, le nommer, mais en donnant assez d’indices pour l’identifier.
        Mais on ne soigne pas une forte poussée de fièvre en cassant le thermomètre. Or, la fièvre est, bel et bien, là, puisque M. Bouchouareb a créé une société offshore au Panama alors qu’il était déjà ministre et son fondé de pouvoir a bien expliqué qu’il avait agi ainsi pour financer l’acquisition d’un bien immobilier à Genève pour sa fille.

        Notre (faux) confrère fait mine d’ignorer que ce sont 109 rédactions du monde entier, réparties sur pas moins de 76 pays, qui ont mené des investigations sur les sociétés offshore au Panama et dont les informations ont été reprises par l’ensemble des médias écrits et audiovisuels de la planète. Pourquoi donc en vouloir à un journal algérien de répercuter une information sur l’implication d’un ministre algérien dans un scandale planétaire ? Parce que “ce sont les intérêts du pays qui sont en jeu”, nous dit l’énigmatique alias Cherif Jalil. Soit. Mais qui, dans cette histoire, ruine les intérêts du pays ? Ceux qui, comme Bouchouareb, placent “leur” argent dont l’origine est douteuse, dans des paradis fiscaux ? Ceux qui, comme El Moudjahid, s’échinent à nier les évidences, à défendre l’indéfendable et nous disent : “Circulez, y a rien à voir”, en ayant l’incroyable culot de nous donner des leçons de patriotisme ? Ou ceux qui, comme Liberté et d’autres, tentent, dans ce pays où l’on sait que les tenants du pouvoir sont agacés par l’existence d’une presse qui tient à sa liberté et à son indépendance, de mettre en lumière les dépassements politiques et autres malversations financières qui sont légion dans notre pays et qui menacent, désormais, la cohésion nationale? À Liberté, nous sommes convaincus qu’en exerçant convenablement notre métier, nous servons déjà les intérêts du pays. C’est pour cette raison que nous continuerons à traquer les abus de pouvoir, le délit d’initié et la corruption, autant que faire se peut, quitte à reprendre la presse étrangère, le cas échéant. Nous nous vantons, modestement, cela étant, de ce qu’il est déjà arrivé à la presse étrangère de reprendre des informations de Liberté, n’en déplaise à Cherif Jalil.
        Si El Moudjahid ne peut pas en dire autant, cela ne l’empêche pas d’accuser la presse algérienne d’être “supplétive” d’une presse française, “aux ordres”. Venant d’El Moudjahid, c’est le comble.


        S. C.

        Liberté
        " Celui qui passe devant une glace sans se reconnaitre, est capable de se calomnier sans s'en apercevoir "

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