Au-delà du nationalisme viscéral du peuple algérien, il arrive que lors de certains événements, il y a lieu de peser des intérêts en présence.
C'est notamment le cas envers le Sahara Oriental dont les négociateurs algériens avaient stipulé que la région n'était pas négociable lors des pourparlers avec la France quant à l'indépendance algérienne.
Mais au prix de combien de morts car cette guerre se serait terminée avant que l'Hexagone ne cède, en dernier lieu, sur le cas du Sahara Oriental?
Sacrifice immodéré pour le Sahara Oriental? Question.
_________________
Le FLN ne peut accepter un Etat algérien amputé des quatre cinquième de son territoire dominé par certaines enclaves militaires et miné de l'intérieur par la cristallisation d'une partie de la population autour d'intérêts coloniaux révolus ».
Un mois plus tard, le 20 juillet 1961, les deux délégations s'étaient retrouvées à Lugrin. La question du Sahara avait été le frein à tout avancement des pourparlers. Le chef de la délégation française avait alors fini par avouer à la délégation algérienne : « Si vous voulez la fin du conflit, il faudrait vous contenter d'une Algérie indépendante réduite à sa partie Nord. Le Sahara ferait ensuite l'objet de discussion entre la France et les riverains ».
Source: Yves Courrière: les fils de la Toussaint et le temps des léopards.
C'est notamment le cas envers le Sahara Oriental dont les négociateurs algériens avaient stipulé que la région n'était pas négociable lors des pourparlers avec la France quant à l'indépendance algérienne.
Mais au prix de combien de morts car cette guerre se serait terminée avant que l'Hexagone ne cède, en dernier lieu, sur le cas du Sahara Oriental?
Sacrifice immodéré pour le Sahara Oriental? Question.
_________________
Le FLN ne peut accepter un Etat algérien amputé des quatre cinquième de son territoire dominé par certaines enclaves militaires et miné de l'intérieur par la cristallisation d'une partie de la population autour d'intérêts coloniaux révolus ».
Un mois plus tard, le 20 juillet 1961, les deux délégations s'étaient retrouvées à Lugrin. La question du Sahara avait été le frein à tout avancement des pourparlers. Le chef de la délégation française avait alors fini par avouer à la délégation algérienne : « Si vous voulez la fin du conflit, il faudrait vous contenter d'une Algérie indépendante réduite à sa partie Nord. Le Sahara ferait ensuite l'objet de discussion entre la France et les riverains ».
Source: Yves Courrière: les fils de la Toussaint et le temps des léopards.
Commentaire