Par Ali TIRICHINE -
Le lundi 11 avril, neuf de ces supplétifs de l'armée française ont pris la parole sur la chaîne «Histoire».
Ce ne sont pas les accrocs qui manquent entre la France et l'Algérie. La chaîne «Histoire» vient d'en ajouter un nouveau en donnant la parole aux harkis au moment où l'Algérie et la France tentent de réchauffer leurs relations. Le film d'Isabelle Clarke et Daniel Costelle raconte «l'histoire encore brûlante des 200.000 harkis recrutés par l'armée française pendant la guerre d'Algérie».
Plusieurs questions sont posées aux téléspectateurs. Pour quelles raisons ont-ils rejoint l'armée française? Pourquoi ont-ils été massacrés? Pourquoi le gouvernement français les a-t-il désarmés et abandonnés? Pourquoi seulement 50.000 à 6 000 ex-harkis ont-ils été rapatriés en France avec «leurs familles? Suivons neuf anciens harkis et une femme d'ancien harki, aux destins souvent tragiques, pour mieux comprendre cette blessure.
Un autre documentaire est consacré aux témoignages de femmes arabes, berbères, juives et européennes de toutes confessions. Ce documentaire émouvant illustre la complexité de la guerre d'Algérie, selon la chaîne.
Ces documentaires s'inscrivent dans le cadre d'une série sur la guerre d'Algérie du 9 au 15 avril, tous les soirs à partir de 20h40 sur la chaîne «Histoire». Il y a même un épisode intitulé: «Je vous ai compris». Il raconte les suites du 13 mai 1958 lorsque la population européenne d'Alger s'empare, avec le consentement de l'armée, du siège du gouvernement général.
La suite: De Gaulle revient. Il y a aussi l'épisode 4: «Aux barricades». Lorsque la France, face à la légitimité naissante du FLN, est en train de perdre, De Gaulle comprend que la seule voie possible est l'autodétermination.
Un autre épisode retrace les dernières heures des pieds-noirs en Algérie, après le fameux «Je vous ai compris!» de De Gaulle, le 13 mai 1958. «Que de drames ultimes qui vont amener à la décision du départ et à l'arrachement vers un nouvel exil après les accords d'Evian, certaines familles sont la cible d'assassinats, d'autres de «disparitions», est-il indiqué par la chaîne.
Des films sont aussi projetés comme Le fusil de bois. Le film de Pierre Bellerive avec Samuel Le Bihan, Jordi Molla et Frédéric Sorel se déroule en 1961. Pendant la guerre, un jeune Parisien arrive en Algérie.
Dans sa patrouille, il côtoie des hommes très différents, et prend sous son aile un jeune attardé mental incorporé par erreur. Lorsque ce dernier meurt en héros, la patrouille lui accorde enfin le respect. Il y a également L'honneur d'un capitaine, un film de Pierre Schoendoerffer, avec Nicole Garcia, Jacques Perrin, Georges Wilson. Lors d'un débat télévisé sur la guerre d'Algérie au début des années 1980, le professeur Paulet dénonce les méthodes du capitaine Caron, tué au combat en 1957. La veuve du capitaine, Patricia, décide d'intenter un procès en diffamation à Paulet.
Le lundi 11 avril, neuf de ces supplétifs de l'armée française ont pris la parole sur la chaîne «Histoire».
Ce ne sont pas les accrocs qui manquent entre la France et l'Algérie. La chaîne «Histoire» vient d'en ajouter un nouveau en donnant la parole aux harkis au moment où l'Algérie et la France tentent de réchauffer leurs relations. Le film d'Isabelle Clarke et Daniel Costelle raconte «l'histoire encore brûlante des 200.000 harkis recrutés par l'armée française pendant la guerre d'Algérie».
Plusieurs questions sont posées aux téléspectateurs. Pour quelles raisons ont-ils rejoint l'armée française? Pourquoi ont-ils été massacrés? Pourquoi le gouvernement français les a-t-il désarmés et abandonnés? Pourquoi seulement 50.000 à 6 000 ex-harkis ont-ils été rapatriés en France avec «leurs familles? Suivons neuf anciens harkis et une femme d'ancien harki, aux destins souvent tragiques, pour mieux comprendre cette blessure.
Un autre documentaire est consacré aux témoignages de femmes arabes, berbères, juives et européennes de toutes confessions. Ce documentaire émouvant illustre la complexité de la guerre d'Algérie, selon la chaîne.
Ces documentaires s'inscrivent dans le cadre d'une série sur la guerre d'Algérie du 9 au 15 avril, tous les soirs à partir de 20h40 sur la chaîne «Histoire». Il y a même un épisode intitulé: «Je vous ai compris». Il raconte les suites du 13 mai 1958 lorsque la population européenne d'Alger s'empare, avec le consentement de l'armée, du siège du gouvernement général.
La suite: De Gaulle revient. Il y a aussi l'épisode 4: «Aux barricades». Lorsque la France, face à la légitimité naissante du FLN, est en train de perdre, De Gaulle comprend que la seule voie possible est l'autodétermination.
Un autre épisode retrace les dernières heures des pieds-noirs en Algérie, après le fameux «Je vous ai compris!» de De Gaulle, le 13 mai 1958. «Que de drames ultimes qui vont amener à la décision du départ et à l'arrachement vers un nouvel exil après les accords d'Evian, certaines familles sont la cible d'assassinats, d'autres de «disparitions», est-il indiqué par la chaîne.
Des films sont aussi projetés comme Le fusil de bois. Le film de Pierre Bellerive avec Samuel Le Bihan, Jordi Molla et Frédéric Sorel se déroule en 1961. Pendant la guerre, un jeune Parisien arrive en Algérie.
Dans sa patrouille, il côtoie des hommes très différents, et prend sous son aile un jeune attardé mental incorporé par erreur. Lorsque ce dernier meurt en héros, la patrouille lui accorde enfin le respect. Il y a également L'honneur d'un capitaine, un film de Pierre Schoendoerffer, avec Nicole Garcia, Jacques Perrin, Georges Wilson. Lors d'un débat télévisé sur la guerre d'Algérie au début des années 1980, le professeur Paulet dénonce les méthodes du capitaine Caron, tué au combat en 1957. La veuve du capitaine, Patricia, décide d'intenter un procès en diffamation à Paulet.