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Les religions dans le monde : entre guerre et paix

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  • Les religions dans le monde : entre guerre et paix

    Selon Didier Giorgini, pour étudier la géopolitique des religions, il faut changer d’échelle par rapport à la géopolitique classique.


    L’ouvrage Géopolitique des religions (Ed. PUF, Paris, 2016) de Didier Giorgini ambitionne de mettre à jour le rôle des religions dans les grandes dynamiques mondiales en lien, entre autres, avec l’espace, le temps, le politique, et en évitant toute approche systématique. L’auteur dégage, ainsi, de nouveaux lieux d’affrontements.

    Pour étudier la géopolitique des religions il faut changer d’échelle par rapport à la géopolitique classique, car les religions remontent à la nuit des temps et s’étendent à des espaces vastes.

    Les religions évoluent dans un espace-temps qui dépasse le cadre de la géopolitique classique.

    Toutes les religions font références à des mythes et à des légendes dont certaines remontent de plusieurs siècles à plusieurs millénaires. Ainsi, la religion hindoue existe depuis 4000 ans. Les adeptes de la religion shinto quant à eux, croient que le Japon a été fondé il y a plusieurs milliers d’années quand le fils de la déesse Amaterasu est monté sur le trône. De même, la tombe des patriarches à Hébron daterait de 1800 ans avant Jésus Christ.

    Chaque religion se caractérise par une topologie propre. Pour les Chrétiens le Saint Sépulcre à Jérusalem est le lieu supposé de la mort et de la résurrection du Christ. La Mecque est la ville sainte des musulmans. Les Hindous et les bouddhistes ont plusieurs villes saintes. Les religions chinoise et japonaise ont des sanctuaires et des mausolées de sages. Par ailleurs, le passage au monothéisme ne conduit pas forcément à la diminution des lieux saints à l’instar du catholicisme et ses sanctuaires mariaux. Ce sont plutôt les lectures littéralistes de ces religions monothéistes qui tendent à les réduire. Les protestants se désintéressent des pèlerinages, et le clergé wahhabite a détruit les tombes des compagnons du prophète au nom de la lutte contre l’idolâtrie.

    Cadre et en même temps dépassant les pouvoirs temporels, les religions alternent entre contestation et collaboration avec le pouvoir (ou du moins sont-elles récupérées, tout dépend de quel point de vue on se place) auxquelles elles ne se sentent pas liées.

    Entre contestation et récupération : le lien ambigu de la religion et du pouvoir

    L’Occident est marqué par le « désétablissement religieux ». Depuis les traités de Westphalie en 1648 fixant le principe « cujus regio, cujus religio », les États Européens n’ont cessé de se démarquer du religieux avec des nuances entre les tenants d’une laïcité stricte comme en France et les tenants d’une laïcité « ouverte » comme aux États-Unis. Le libre choix et la logique « hypothético-déductive » l’emporte sur la norme religieuse imposée. Le religieux se situe dans la sphère privée et la liberté individuelle dans la sphère publique.

    Pour l’Orient, et le Sud, c’est l’inverse. La religion traditionnelle s’impose par une législation propre et des normes sociales visant à éviter la confrontation à l’altérité. En ce sens, la criminalisation de l’apostasie est un « marqueur géopolitique » essentiel pour l’auteur. Dans leur majorité, ces sociétés n’ont pas connu le processus « économique » de sécularisation dépossédant les structures religieuses au profit d’un groupe social. Ainsi, l’Église orthodoxe grecque est exemptée d’impôts fonciers. En Arabie-Saoudite, le clergé wahhabite dispose de l’argent du pétrole.

    Mais cette opposition Nord/Sud, Occident/Orient doit être nuancée. Les pays bouddhistes qui ont souffert de régimes oppresseurs peuvent voir leurs religieux investir le champ de la lutte pour les droits individuels. Ainsi, les moines bouddhistes birmans manifestèrent contre la junte militaire en 2008. La « théologie de la libération » a fondé la lutte pour les libertés individuelles dans le Sud catholique.
    Mais la nature « glocale » c’est-à-dire universelle et particulière des religions explique en partie qu’elles soient porteuses de conflits dont les lieux d’affrontement sont, entre autres, l’économie, les migrations et surtout l’individu.

    « Surdéterminants » puissants, les religions provoquent des affrontements là où elles se déplacent.

    Dans le domaine économique, selon Max Weber, le protestantisme aurait gagné la guerre étant à l’origine de L’esprit du capitalisme (1910). Calvin a légitimité le crédit et l’Église évangélique aux États-Unis, rompue aux techniques d’une économie libérale, dispose de fonds considérables. Cependant, Gilles Kepel dans L’extension du domaine du halal (1991) attire l’attention sur les progrès de l’Islam dans ce domaine et ces entrepreneurs souvent musulmans qui exploitent le «surdéterminant » religieux pour s’annexer une clientèle captive dans une logique « d’impérialisme » économique qui a pour cadre la Oumma. Moins triomphaliste, les catholiques s’appuient sur la Doctrine Sociale de l’Église qui vise à proposer un usage juste de la richesse. Les Chrétiens-Démocrates Italiens ont élaboré en ce sens « l’ordo-libéralisme ».

    Les lieux d’affrontements varient aussi en fonction des migrations. La Chine a fait du « bouddhisme chinois » un véritable article d’exportation propre à maintenir le lien avec sa diaspora et à diffuser sa culture. L’Iran veut créer un « croissant chiite » pour étendre son influence régionale et finance une politique culturelle exigeante.

    En ce qui concerne la migration musulmane en Europe occidentale, elle nourrit aussi des crispations. Dans l’hexagone, le sentiment de déracinement a pu décider les Musulmans les plus fragiles à se tourner vers le salafisme qui prône une religion sans déterminant national et territorial.
    Pourtant, le lieu d’affrontement le plus certain, dans un avenir proche est l’individu surtout quand, privé de toute tradition, il a l’illusion de pouvoir choisir son appartenance religieuse1. À sa hauteur, les religions qui attirent le plus sont celles qui savent articuler individualisme et vie en communauté. Dans cette logique les lieux de confrontations se déplacent au niveau infra-étatiques, sécessionniste ou insurrectionnel, et se développent dans ces « zones grises » des banlieues ou ce no-man’s land que constitue l’empire dématérialisé de la toile.

    Didier Giorgini surmonte avec élégance la difficulté d’analyser la géopolitique à travers les religions. Comme outils d’analyse du « glocal » qui lient l’universel au particulier, elles restent difficiles à manier. Plus que jamais, l’individu semble peu de choses face à ces institutions taillées pour des Géants. Mais, contrairement aux Titans qui ont été réduits, les religions, ponts entre le passé profond et la fin des temps, ont encore de longs jours devant elles.

    Didier Giorgini, Géopolitique des religions, Édition PUF, Paris, 2016, 208 pages.

    contrepoints

  • #2
    Le marxisme est une conception matérialiste et donc immanentiste du monde, donc en principe totalement agnostique (athée ?). Mais si nous relisons bien Karl Marx, nous découvrons que derrière cette affirmation qui a dominé la scène marxiste depuis 150 ans, les choses sont beaucoup plus nuancées, et que Marx s'est plutôt attaqué aux déformations des religions « concrètes » en utilisant une démarche matérialiste, sans jamais vraiment poser la question de la spiritualité, et tout en s'opposant à la méthode idéaliste d'analyse de la réalité . Parce que Marx, et dans sa foulée, les premiers marxistes savaient que la religion plonge ses racines dans une situation dominée par l'oppression, l'inégalité et donc l’aliénation. Il leur fallait donc faire le tri entre cette situation donnée et les questions sur l'origine de l'univers et la spiritualité qui ne pouvaient pas être débattues dans le contexte d'alors, positiviste, scientiste et de toute façon décapant par rapport à une religiosité européenne en perte de ses fondements.

    L'athéisme fut d'abord un iconoclasme visant les fioritures religieuses accumulées pour justifier des pouvoirs désormais jugés injustes. Pour les premiers marxistes, l'islam n'était au départ qu'un épiphénomène parmi d'autres phénomènes « extérieurs » à leur monde, celui centré sur le christianisme, et éventuellement ses rapports conflictuels avec le judaïsme européen.

    « ...La racine de la contradiction, qui transparaît de tout côté dans le matérialisme de Marx, réside dans le manque absolu de toute critique concernant le concept d'une praxis appliquée à la réalité sensible, ou à la matière, termes qui pour lui s'équivalent. (…) En effet, la matière est par elle-même inerte, donc toujours égale à soi. D'où provient alors sa puissance opérative, qui la maintient en perpétuel devenir ? On dira qu'une force lui est immanente; mais cette force, qui transforme progressivement la matière selon un développement dialectique et téléologique, est une force rationnelle : elle est raison, elle est esprit. De sorte qu'outre la matière, et tout aussi originaire qu'elle, se présente toujours l'esprit; et, au lieu de conclure à un monisme matérialiste, on débouche sur un dualisme plus ou moins platonicien. (…) Karl Marx, cet idéaliste né, qui avait entretenu une si grande familiarité, dans sa période de formation spirituelle, avec les philosophies de Fichte, d'abord, puis de Hegel, n'oublia pas, en se rapprochant du matérialisme de Feuerbach, tout ce qu'il avait appris et qui était pour ainsi dire conaturel à sa pensée. »

    Mais déceler la pensée de Marx en matière de religion n’est pas aussi complexe qu’il y paraît si nous acceptons de nous défaire d’une vision antimarxiste d’un côté, ou d’une approche marxiste réductrice de l’autre. Marx a bien sûr déconstruit le phénomène religieux dans ses conséquences sociales de l’époque et dans ses origines, et il s’est visiblement fixé pour tache de limiter son étude sur ce sujet à celle du contexte dans lequel une religion fonctionne au niveau social, matériel. Jamais en revanche, il ne s’aventura, bien entendu, dans le champs des questions spirituelles, en bon matérialiste qu’il était, échaudé par le poids de l’héritage d’une religiosité oppressante qui avait entravé la libre affirmation des populations chrétiennes depuis des siècles.

    Cause sans doute la plus profonde, et la plus compréhensible, de son matérialisme. Pour autant, Marx n’a pratiquement jamais pratiqué le réductionnisme antireligieux coutumier à son époque de scientisme et de positivisme. Il a toujours raillé le matérialisme bourgeois rampant sur terre, et incapable de percevoir le sublime de la vie. Concrètement, il a donc analysé les religions dans leur pratique. Si l'on relit la très répandue phrase de Marx sur « la religion - opium du peuple », on doit faire deux remarques. A son époque, l'opium n'était pas connu comme une drogue mais comme le seul remède pouvant empêcher la douleur. Et sa phrase est presque toujours citée de façon tronquée, ce qui empêche de percevoir que Marx se limitait, là encore, à analyser que le rôle social de la religion à son époque et en Europe, sans évoquer la question de la spiritualité, et qu'il percevait en revanche l'importance de ces questions dans un monde «...d'où l'esprit est exclu » : « La religion est le soupir de la créature opprimée, l'âme d'un monde sans coeur, comme elle est l'esprit des conditions sociales d'où l'esprit est exclu. Elle est l'opium du peuple. »12. Ainsi lui, le juif d’origine, il prônait bien sûr l’émancipation des juifs historiquement opprimés dans une société encore très chrétienne, mais il prônait aussi l’émancipation des juifs de leur propre religion, telle qu’elle fonctionnait alors concrètement : « L’émancipation sociale du juif, c’est l’émancipation de la société du judaïsme.13» Car, pour lui, le judaïsme concret, c’était l’abaissement de la religion : « L’idée que, sous l’empire de la propriété privée et de l’argent, on se fait de la nature, est le mépris réel, l’abaissement effectif de la religion, qui existe bien dans la religion juive... ». « Abaissement » qui, quoiqu’en diront les partisans du sionisme qui iront même l’accuser d’antisémitisme – accusation absurde et anachronique au regard de tous ses écrits –, témoigne du fait que Marx constate d’abord une réalité au départ au moins respectable, sinon sublime... puisqu’elle a connu un « abaissement » – abaissement dont le christianisme l’a tiré, et là, on reconnaît le « luthérien » qu’il fut aussi:

    « Ce n’est qu’en apparence que le christianisme a vaincu le judaïsme réel. Il était trop élevé, trop spiritualiste, pour éliminer la brutalité du besoin pratique autrement qu’en la sublimant, dans une brume éthérée.
    Le christianisme est la pensée sublime du judaïsme, le judaïsme est la mise en pratique vulgaire du christianisme; mais cette mise en pratique ne pouvait devenir générale qu’après que le christianisme, en tant que religion parfaite, eut achevé, du moins en théorie, de rendre l’homme étranger à lui-même et à la nature ».

    On constate ici donc que Marx éprouve en fait un grand respect pour le christianisme, qui fut pour lui une étape nécessaire et sublime de l'histoire humaine, mais on peut aussi affirmer qu'il éprouve implicitement aussi du respect pour la tradition israélite, puisque c'est elle qui a donné ce « sublime » chrétien, avant de dégénérer, de « s'abaisser », dans le judaïsme usuraire de son époque. Marx dénonce en plus dans le judaïsme ce qu'il estime contradictoire avec le véritable monothéisme : « Le monothéisme du Juif est donc, en réalité, le polythéisme des besoins multiples, un polythéisme qui fait même des lieux d’aisance un objet de la loi divine.

    Le besoin pratique, l’égoïsme est le principe de la société bourgeoise et se manifeste comme tel sous sa forme pure, dès que la société bourgeoise a complètement donné naissance à l’état politique. Le dieu du besoin pratique et de l’égoïsme, c’est l’argent. ». Critique qui démontre pour le moins son admiration pour le souffle de l'unicité monothéiste qui avait été proclamé, rappelons le, par les prophètes d'Israël, ce qu'il n'ignorait pas.

    On ne peut donc faire de Marx un athée primaire, mais plutôt un penseur européen qui, échaudé par les déceptions successives de l'histoire religieuse juive puis chrétienne, a, en conséquence, voulu se limiter à analyser que ce qui est observable par le raisonnement. En matière de religion donc, ce que celle-ci est ou a été concrètement, à un moment donné, dans un contexte donné. En laissant néanmoins apparaître çà et là son admiration pour un sublime inabordable à son époque de machinisme envahissant, lorsque cette question ne pouvait pas se poser. Rappelons que Marx a constaté que les sociétés ne posent que les questions qu'elles sont en état de résoudre et se refusent à poser des questions les dépassant à une étape historique donnée. L'analyse concrète de l'histoire humaine concrète l'avait amené à faire de cette observation une règle historique à appliquer, mais sans refuser pour autant de voir le sublime qu'il y a dans l'être humain et dans la vie.

    Ce qui veut dire, les trois religions, non tronquées et à leur origine, sont indispensables à l'Humanité. Elles ont été instrumentalisées et le sont toujours. Les classes dominantes les ont déformées et diabolisées.

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    • #3
      Indispensables, il y en a plein les cimetières, et les trois religions y ont largement contribué...

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      • #4
        Indispensables, il y en a plein les cimetières, et les trois religions y ont largement contribué...
        L'un des plus grands théoriciens de l'Humanité, et qui est Karl Marx, avait donné raison à la religion car il s'est limité à critiquer et à dénoncer les agissements accomplis en son nom, son prétendu "athéisme" n'était pas du tout un athéisme, bien au contraire, il reconnaissait, dans ses écrits, et implicitement, la sublimité de la religion !!

        L'impérialisme a bien compris cela, d'où ses attaques contre la religion et le danger mortel qu'elle représente pour son existence !!

        En tant que musulman et marxisant, je rejoins la fascination de Marx pour les religions dans leur authenticité, telles qu'elle étaient révélées, sans les déformations humaines.

        Le sionisme et le wahabisme ont essayé d'altérer le Judaïsme et l'Islam, mais ils ont échoué dans cette entreprise satanique !!
        Dernière modification par Elghifari, 14 avril 2016, 17h00.

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        • #5
          L'un des plus grands théoriciens de l'Humanité, et qui est Karl Marx, avait donné raison à la religion car il s'est limité à critiquer et à dénoncer les agissements accomplis en son nom, son prétendu "athéisme" n'était pas du tout un athéisme, bien au contraire, il reconnaissait, dans ses écrits, et implicitement, la sublimité de la religion !!
          "Nier la religion, ce bonheur illusoire du peuple, c'est exiger son bonheur réel

          Exiger qu'il abandonne toute illusion sur son état, c'est exiger qu'il renonce à un état qui a besoin d'illusions

          "La religion est l'opium du peuple"

          K. MARX, Pour une critique de la philosophie du droit de Hegel

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          • #6
            "Nier la religion, ce bonheur illusoire du peuple, c'est exiger son bonheur réel
            Exiger qu'il abandonne toute illusion sur son état, c'est exiger qu'il renonce à un état qui a besoin d'illusions
            "La religion est l'opium du peuple"
            La lecture formelle et mécanique de quelques lignes d'un auteur à un moment donné sans le suivi du cheminement de sa pensée dans le temps ne nous donnera qu'un résultat superficiel.

            l'opium du temps de Marx était un remède utilisé uniquement pour diminuer la douleur et non pas une drogue comme aujourd'hui, cela donne une autre signification à la phrase de Marx : "La religion est l'opium du peuple"

            Cela veut dire pour Marx, la religion diminue la douleur des souffrances du peuple et n'est pas une drogue !!! Les ennemis des peuples et du marxisme essayent de déformer les religions et aussi la pensée de Marx, mais malheureusement pour eux : la vérité finit toujours par apparaitre plus tard et à démentir leurs mensonges et calomnies !! Cette phrase déformée de Marx est un exemple qui illustre les mensonges des sionistes et des impérialistes contre la religion en général.

            Quand Marx cite la religion, il vise par ce mot, la religion déformée par le hommes de religion, ces hommes étaient au service des puissants et non pas au service de Dieu !! Donc, nuance ! Ce qui veut dire, qu'il n’accuse pas la religion en elle même, mais son instrumentalisation et son détournement contraire au message de Dieu. Si on lit les ouvrages de Marx il n'y a rien qui montre qu'il est contre la religion en tant que spiritualité, il est contre la religion déformée et transformée en idéologie politique.

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            • #7
              La lecture formelle et mécanique de quelques lignes d'un auteur à un moment donné sans le suivi du cheminement de sa pensée dans le temps ne nous donnera qu'un résultat superficiel.

              l'opium du temps de Marx était un remède utilisé uniquement pour diminuer la douleur et non pas une drogue comme aujourd'hui, cela donne une autre signification à la phrase de Marx : "La religion est l'opium du peuple"

              Cela veut dire pour Marx, la religion diminue la douleur des souffrances du peuple et n'est pas une drogue !!! Les ennemis des peuples et du marxisme essayent de déformer les religions et aussi la pensée de Marx, mais malheureusement pour eux : la vérité finit toujours par apparaitre plus tard et à démentir leurs mensonges et calomnies !! Cette phrase déformée de Marx est un exemple qui illustre les mensonges des sionistes et des impérialistes contre la religion en général.

              Quand Marx cite la religion, il vise par ce mot, la religion déformée par le hommes de religion, ces hommes étaient au service des puissants et non pas au service de Dieu !! Donc, nuance ! Ce qui veut dire, qu'il n’accuse pas la religion en elle même, mais son instrumentalisation et son détournement contraire au message de Dieu. Si on lit les ouvrages de Marx il n'y a rien qui montre qu'il est contre la religion en tant que spiritualité, il est contre la religion déformée et transformée en idéologie politique.
              Voila, libre interpretation des ecrits de marx, comme quoi le coran n'est pas le seul que l'on interprete a son bon vouloir
              Les mains qui aident sont plus sacrées que les lèvres qui prient. - Sai Baba -

              La libertè, c'est le droit de pouvoir dire aux autres ce qu'ils n'ont pas envie d'entendre -George Orwell-

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              • #8
                Voila, libre interpretation des ecrits de marx, comme quoi le coran n'est pas le seul que l'on interprete a son bon vouloir
                Chaque classe sociale interprète dans le sens de ses intérêts ? Est elle libre ? Elle n'a pas le choix ? Lutte de classe ?
                Dernière modification par Elghifari, 14 avril 2016, 18h56.

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