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La FAO alerte le Maroc contre une invasion acridienne —

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  • La FAO alerte le Maroc contre une invasion acridienne —

    La FAO alerte le Maroc contre une invasion acridienne —
    Agriculture par Hubert Camille
    16/04/2016

    S'attendant à une mauvaise campagne agricole cette année, le Maroc risque en plus une invasion des criquets pèlerins. L'avertissement invite en tout cas à la vigilance, puisqu'il provient de l'Organisation des Nations Unies pour l'alimentation et l'agriculture (FAO), qui met en garde le Maroc en garde contre cette menace.

    Une vigilance particulière s'impose également au Maroc et en Algérie, particulièrement dans les zones au sud des monts Atlas qui pourraient devenir de possibles lieux de reproduction pour le criquet pèlerin qui s'est déjà regroupé dans certaines parties du Sahara occidental, du Maroc et de la Mauritanie, a ajouté la FAO. Des infestations de criquets pèlerins ont en effet été récemment découvertes dans ce pays de la péninsule d'Arabie où la FAO accompagne actuellement des opérations de prospection et de lutte sur le terrain, notamment dans les zones côtières particulièrement touchées.

    Toujours, selon l'organisation onusienne, les criquets forment déjà des petits groupes dans ces pays ce qui devrait faire agir les autorités étatiques. D'après la FAO, de petits groupes et peut être quelques petits essaims, pourraient trouver des zones propices à la reproduction au Maroc près de la Vallée du Draa. Elle insiste alors sur " l'importance d'une surveillance étroite dans toutes ces zones au cours des prochains mois afin d'empêcher les insectes de former de grands essaims aux effets ravageurs ". Pour rappel, les larves du Criquet pèlerin peuvent former de larges bandes au sol.

    Ils sont capables de voler jusqu'à 150 km par jour avec le vent. Une superficie d'environ 2863 hectares a été prospectée dont 2085 hectares renfermant des infestations de criquet pèlerin, précise le même document soulignant que "le traitement de la plupart de ces infestations a été entravé par la présence de nombreux nomades avec leurs cheptels".

    Les criquets femelles peuvent pondre jusqu'à 300 œufs au cours de leur vie tandis qu'un insecte adulte est capable de consommer une quantité de nourriture égale à son propre poids chaque jour - soit environ deux grammes par jour. Un tout petit essaim mange la même quantité de nourriture en un jour qu'environ 35 000 personnes et les effets dévastateurs que les criquets peuvent avoir sur les cultures représentent une menace importante pour la sécurité alimentaire, particulièrement dans les zones déjà vulnérables.
    Dernière modification par jawzia, 16 avril 2016, 13h14.

  • #2
    Il ne manquait plus que ... les criquets !!

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    • #3
      Les criquets femelles peuvent pondre jusqu'à 300 œufs au cours de leur vie tandis.
      .......... et la suite de l'article
      " Je me rend souvent dans les Mosquées, Ou l'ombre est propice au sommeil " O.Khayaâm

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      • #4
        Tout le mal vient de l'EST , criquet , chergui , terrorisme, immigration, polisario , etc .... bref rien de bon !! pas de chance pour le Maroc
        "La mathématique est la reine des Sciences, mais la théorie des nombres est la reine des sciences mathématiques."

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        • #5
          Tout le mal vient de l'EST , criquet , chergui , terrorisme, immigration, polisario , etc .... bref rien de bon !! pas de chance pour le Maroc
          Et du ciel, il n a pas plu.

          Même le bon dieu meteo est contre vous
          « Great minds discuss ideas; average minds, events; small minds, people. » Eleanor ROOSEVELT

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          • #6
            La FAO alerte le Maroc contre une invasion acridienne
            Ce n'est pas grave. Si les criquets mangent les cultures, nous mangerons les criquets comme au bon vieux temps. Ils sont super bons. oeilfermé

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            • #7
              Hakimcasa

              en plus ils sont tres riche en protein

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              • #8
                Une vigilance particulière s'impose également au Maroc et en Algérie,
                Comme pour la sécheresse, tant que le Maroc risque d'être touché, Jawzia est content...Peu importe si cela affecte les Dz. S'il y a un seul marocain qui meurt dans une catastrophe pour 1000 algériens, il sera content aussi. oeilfermé

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                • #9
                  En voilà des criquets intelligents ?

                  Ces bestioles ont reçu des instructions pour viser le Maroc et éviter le (très) voisin algérien !!

                  Comment la marocophobie peut rendre certains aussi aveugles ( pour rester poli) !!

                  Allah yester surtout qu'il n'est encore qu'un appel à vigilance qui réclame l'apport de tous et non une telle mesquinerie qui cherche à espérer le pire aux autres alors qu'on sera dans la mème galère le cas echeant !! !!


                  Une résurgence du Criquet pèlerin au Yémen menace les pays voisins

                  Une vigilance particulière s’impose aussi dans le nord-ouest de l’Afrique

                  12 avril 2016, Rome - La présence d'infestations du Criquet pèlerin récemment découvertes au Yémen, où un conflit entrave sérieusement les opérations de lutte, représente une menace potentielle pour les cultures dans la région, a mis en garde aujourd'hui la FAO. La FAO a exhorté les pays voisins, l'Arabie Saoudite, Oman et l'Iran à mobiliser des équipes de prospection et de lutte et à prendre toutes les mesures nécessaires pour empêcher les insectes ravageurs d'atteindre les aires de reproduction situées sur leurs territoires respectifs.

                  Une vigilance particulière s'impose également au Maroc et en Algérie, particulièrement dans les zones au sud des monts Atlas qui pourraient devenir de possibles lieux de reproduction pour le Criquet pèlerin qui s'est déjà regroupé dans certaines parties du Sahara occidental, du Maroc et de la Mauritanie, a ajouté la FAO.


                  Les cyclones contribuent à déclencher la présence de criquets

                  Des groupes de larves (criquets dépourvus d'ailes) et des ailés, ainsi que des bandes larvaires et au moins un essaim se sont formés sur la côte méridionale du Yémen en mars, où de fortes pluies, associées aux cyclones tropicaux Chapala et Megh, sont tombées en novembre 2015.
                  «L'ampleur de l'actuelle zone de reproduction du Criquet pèlerin au Yémen n'est pas encore bien connue car les équipes de prospection ne sont pas en mesure d'accéder à la plupart des zones. Toutefois, avec le dessèchement de la végétation le long de la côte, de plus en plus de groupes, de bandes et de petits essaims vont probablement se former» a déclaré Keith Cressman, Fonctionnaire principal en charge des prévisions acridiennes, FAO. Il a indiqué qu'il existe un risque modéré pour que ces criquets pèlerins se déplacent à l'intérieur du sud du Yémen et qu'ils atteignent peut-être les zones de reproduction printanière à l'intérieur du centre de l'Arabie Saoudite et au nord d'Oman.
                  Il existe une possibilité que ce mouvement se poursuive vers les Émirats Arabes Unis où quelques petits essaims pourraient apparaitre et passer par le pays avant d'arriver dans des zones où il a plu récemment comme dans le sud-est de l'Iran.
                  La FAO aide les équipes techniques du Ministère de l'agriculture et de l'irrigation au Yémen dans la réalisation d'opérations de prospection et de lutte sur le terrain dans les zones côtières infestées, dans le cadre de l'appui continu de l'agence aux efforts du pays dans la lutte antiacridienne.
                  La FAO a également averti qu'au nord-ouest de l'Afrique, de petits groupes et peut être quelques petits essaims, pourraient trouver des zones propices à la reproduction auMaroc (Vallée du Draa), enMauritanie (près de Zouerate) et en Algérie. De plus, la reproduction du Criquet pèlerin à petite échelle pourrait avoir lieu dans le sud-ouest de la Libye, mais les effectifs acridiens devraient rester faibles.
                  L'Organisation a insisté sur l'importance d'une surveillance étroite dans toutes ces zones au cours des prochains mois afin d'empêcher les insectes de former de grands essaims aux effets ravageurs.
                  La situation relative au Criquet pèlerin dans les autres pays est restée calme en mars sans aucun développement significatif ou attendu.


                  Une force de la nature

                  Les larves du Criquet pèlerin peuvent former de larges bandes au sol. Ces dernières peuvent finalement se transformer en essaims de criquets adultes qui, au nombre de dizaines de millions d'individus, peuvent voler jusqu'à 150 km par jour avec le vent.
                  Les criquets femelles peuvent pondre jusqu'à 300 œufs au cours de leur vie tandis qu'un insecte adulte est capable de consommer une quantité de nourriture égale à son propre poids chaque jour - soit environ deux grammes par jour. Un tout petit essaim mange la même quantité de nourriture en un jour qu'environ 35 000 personnes et les effets dévastateurs que les criquets peuvent avoir sur les cultures représentent une menace importante pour la sécurité alimentaire, particulièrement dans les zones déjà vulnérables.
                  La surveillance des criquets, les mesures d'alerte précoce et de lutte préventive ont vraisemblablement joué un rôle important dans le déclin de la fréquence et de la durée des invasions acridiennes depuis les années 1960 ; pourtant, aujourd'hui, le changement climatique entraine de plus en plus d'évènements météorologiques extrêmes et imprévisibles et pose de nouveaux défis sur la manière de surveiller et de répondre à l'activité acridienne.
                  La FAO gère un service d'information sur le criquet pèlerin qui reçoit des données des pays affectés par le Criquet pèlerin. Ces informations sont régulièrement analysées avec les données relatives à la météo et à l'habitat du ravageur et des images satellites afin d'évaluer la situation acridienne en cours, fournir des prévisions jusqu'à six semaines à l'avance et si nécessaire délivrer des avertissements et alertes. La FAO entreprend également des missions d'évaluation sur le terrain et coordonne des opérations de prospection et de lutte ainsi qu'une assistance lors des situations d'urgence acridienne. Ses trois commissions régionales de lutte contre le Criquet pèlerin organisent des formations régulières et renforcent les capacités nationales pour les prospections, la lutte et la planification.


                  FAO

                  Dernière modification par Serpico, 17 avril 2016, 19h15.

                  Commentaire


                  • #10
                    Il ne manquait plus que ... les criquets !!

                    Jawzia

                    Il y a criquets et ..criquets !!

                    Certains comestibles malgré tout et d'autres..... imbuvables !!

                    Treve de plaisanteries et de "seum" de certains haineux voilà comment en 1999 les pays de la régions ont stoppé l'invasion des criquets !

                    Une réponse rapide à l’invasion des criquets, grâce à la coopération Sud-Sud

                    SAINT-LOUIS, 10 mars 1999



                    Alors que des essaims de criquets s’abattaient sur les récoltes et les pâturages d’Afrique de l’Ouest pendant la saison des pluies de cette année, les premières équipes étrangères d’intervention au sol ne sont pas venues des traditionnels bailleurs de fonds européens ou américains, mais des pays du Maghreb.

                    Des camions chargés de pulvérisateurs et de pesticides ont quitté le Maroc, l’Algérie, la Tunisie et la Libye, et ont traversé le désert du Sahara pour apporter aux pays voisins du sud l’aide nécessaire aux équipes de lutte contre les criquets.

                    Ces premières équipes d’intervention sont arrivées en Mauritanie, au Sénégal, au Mali et au Niger à la fin du mois de juillet, quelques semaines après les premiers essaims de criquets.

                    Des avions épandeurs capables d’anéantir des millions de criquets au sol avant le lever du soleil ont suivi peu de temps après.

                    «Nous sommes venus ici pour aider les pays du Sahel à limiter le nombre d’essaims qui vont passer au nord, car on sait bien qu’ils vont arriver en Algérie,» a indiqué à IRIN Mohamed Arezki Ouitis, le responsable de l’équipe d’intervention algérienne basée à Saint-Louis, au Nord-Ouest du Sénégal.

                    «Deux jours après que le Sénégal ait lancé son appel international, nous étions là,» a t-il confié à IRIN en regardant un champ d’arachides dépouillé de ses feuilles par les millions de larves grouillant autour de lui.

                    Ce n’est qu’au début du mois d’octobre, deux mois après l'arrivée au Sénégal de Ouitis et son équipe, au terme d’une épuisante traversée du désert du Sahara qui aura duré 6 jours, que les Etats-Unis ont envoyé une flotte de six avions épandeurs dans le Sahel.

                    Entre temps, les essaims de criquets remontaient déjà au Nord en traversant le Sahara, en direction des régions d’Afrique du Nord où ils se nourrissent et se reproduisent en hiver.

                    «Nous aurions dû réagir plus tôt, mais c’est un phénomène que très peu de personnes connaissent», a déclaré Regina Davis, responsable USAID du DART (Disaster Assistance Response Team).

                    «Les gens disent qu’il s’agit de l’invasion de criquets la plus catastrophique depuis 15 ans. Mais ce n’est que lorsque la situation a atteint un certain stade que vous comprenez ce que cela signifie réellement pour les personnes affectées,» a indiqué Davis à IRIN alors qu’elle aidait l’équipe d’intervention américaine à monter des opérations à Saint Louis.

                    L’organisation des Nations unies pour l’alimentation et l’agriculture (FAO ), qui coordonne l’action internationale pour la lutte contre le péril acridien en Afrique depuis près d’un demi-siècle, a indiqué qu’elle avait averti à temps les donateurs occidentaux de la nécessité d’agir rapidement pour éviter une crise cette année.

                    La FAO avait vu venir le problème, après les pluies particulièrement abondantes qui ont arrosé le Sahel l’année dernière et créé des conditions idéales pour que les criquets se reproduisent rapidement et se constituent en essaims voraces et destructeurs de récoltes.

                    Cette situation a amené l’agence onusienne à lancer un premier cri d’alarme dès octobre 2003.

                    Cette alerte a été suivie d’un appel de fonds d’un montant de 9 millions de dollars américains destiné à renforcer la lutte contre les criquets, alors que les essaims se trouvaient encore en Afrique du Nord sur les flancs sud du massif de l’Atlas. Mais très peu de réponses ont alors été enregistrées.

                    En août, alors que des équipes d’intervention d’Afrique du Nord s’empressaient déjà d'aider leurs collègues des pays sahéliens complètement débordés, la FAO a porté la demande d’aide à 100 millions de dollars et prévenu la communauté internationale du risque de famine, si l’invasion des criquets n’était pas maîtrisée.
                    (....)

                    IRIN

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                    • #11
                      Voilà des cricket intelligents ?


                      Ils ont reçu des instructions pour viser le Maroc et éviter le (très) voisin algérien !!

                      Comment la marocophobie peut rendre aussi aveugle certains !!

                      Allah yester !!
                      .

                      Ohhhhhhhh ils ne sont pas aussi bêtes que ça ..... ils savent que les criquets ne mangent pas de la boîte de conserve importée ....oeilfermé
                      " Je me rend souvent dans les Mosquées, Ou l'ombre est propice au sommeil " O.Khayaâm

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                      • #12
                        Si seulement on avait sellal comme chef de gouvernement, il aurait certainement fait de la secheresse et criquets une chance pour le maroc
                        "Qui ne sait pas tirer les leçons de 3 000 ans, vit au jour le jour."
                        Johann Wolfgang von Goethe

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                        • #13
                          C'est une question de moyens et de suivi
                          Situation acridienne et écologique en Algérie et au niveau de la région occidentale (Situation arrêtée au 14 avril 2016)

                          Le dispositif de surveillance et d’intervention contre le criquet pèlerin de l’INPV opère avec (09) équipes appuyées par (09) unités de veilles déployées au niveau des wilayas d’Adrar, Tindouf, Béchar et Illizi.

                          Durant la semaine écoulée, les prospections réalisées au niveau des wilayas sahariennes montrent que les conditions écologiques demeurent favorables au développement et à la reproduction du criquet pèlerin notamment au niveau du sud de Tindouf, Béchar et les périmètres irrigués d’Adrar.

                          On ce qui concerne la situation acridienne, les équipes déployées au niveau des wilayas sahariennes ont localisé des présences acridiennes insignifiantes composées d’ailés matures dispersés par fois en accouplement au niveau des régions nord de Béchar, Adrar, Reggane et au sud-ouest du Hoggar.

                          Au niveau de la région occidental (pays de la CLCPRO), de nouvelles signalisations composées des tâches larvaires et ailés matures solitaro-transiens ont été localisés et traités au niveau de la Mauritanie et le Sahara Occidental. Au niveau du nord Niger, du Mali et du Tchad, la situation acridienne est calme.

                          Aussi, les services de l’INPV suivent de près l’évolution de la situation écologique et acridienne au niveau de la Région et maintiennent un contact permanent avec les services des autres pays.
                          Prévisions
                          Le risque d’infiltration en Algérie des populations acridiennes en provenance du nord de la Mauritanie et du Sahara Occidental, sous forme de petits groupes persiste encore en raison de la poursuite des signalisations de bandes larvaires et des ailés matures au niveau des régions infestées.
                          Pour faire face, les wilayas concernées sont dotées de moyens de surveillance et de lutte appropriés.

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                          • #14
                            Le retour de certains type de criquets , type chakib khelil, est beaucoup plus dangereux que ces petits insectes

                            Commentaire


                            • #15
                              Hors sujet ... mais

                              Le retour de certains type de criquets , type chakib khelil, est beaucoup plus dangereux que ces petits insectes
                              Les criquets qui passent par Panama, chacun a les siens.

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