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Abdelaziz Bouteflika : de l’ultime folie à l’extrême risée !

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  • Abdelaziz Bouteflika : de l’ultime folie à l’extrême risée !

    Abdelaziz Bouteflika aurait pu, au crépuscule de sa vie, éviter l’image risible d’un président hors service, s‘il n’avait pas exigé l’amendement de la constitution de 1996 qui limitait les mandats présidentiels successifs à deux.

    Il avait une chance inouïe de marquer positivement et autrement l’histoire, en étant le premier à remettre le pouvoir présidentiel après deux mandats consécutifs. Même à un successeur maison, l’histoire aurait retenu qu’il était le premier magistrat de l’Algérie indépendante à respecter de son gré, le principe de l’alternance au Pouvoir. Il aurait encore pu être le déclencheur d’une pratique sereinement démocratique tant attendue.

    Mais hélas, rien de cela. La grandeur d’un homme ne se conjugue pas avec la soif du pouvoir personnel. Aveuglé par un désir de vengeance ardente, Bouteflika, arrogant et capricieux, s’investit dans le prolongement, et pourquoi pas à vie, de sa présence au palais d’El Mouradia. Le voilà qui boucle sa dix-septième année pour dépasser, en matière de longévité, tous ses prédécesseurs. Le voilà aussi détenir le honteux record de l’usurpation de la fonction présidentielle. Et par souci de préserver cet unique exploit, il réactive le verrou juridique en réintroduisant la limitation des mandats présidentiels dans la dernière constitution.

    La recherche du pouvoir absolu demeure pervertissant pour l’esprit et pousse à toutes les folies. Après le débile viol constitutionnel de 2008 ayant conduit à un inutile troisième mandat, Abdelaziz Bouteflika et son cercle récidivent et commettent la folie ultime : le quatrième mandat. En dépit de son incapacité avérée, il se présente, gagne et prolonge ainsi davantage son indue occupation du fauteuil présidentiel. Premier acte d’une tragicomédie qui commence à intéresser les adeptes de la moquerie. La matière satirique est bien fournie dès lors. Ce n’est plus une blague et la dérision n’a pas de limites.

    Les images risibles, toute honte bue, se suivent et vont de pis en mal. Chaque nouveau cliché enfonce lamentablement la posture du moribond. Les médias spécialisés dans la satire se moquent alors d’un visage mortifère, s’amusent encore du regard perdu et hagard provenant d’outre-tombe et égayent leurs publics par une gestuelle lente et automatisée. Tout cela est fourni par une télévision gouvernementale insensée et folle. Le ridicule quand il ne tue pas !

    Cependant, l’extrême risée demeure cette désolante image de Bouteflika semblant s’entretenir avec Manuel Valls, premier ministre français. Le cliché affligeant transgresse les limites du ridicule et la blague ne tient pas la route. L’homme, complètement aphasique, est aux abonnés absents pour qu’il puisse tenir un quelconque tête-à-tête. Et le regard moqueur de Valls en apporte la preuve. Mais ni Valls ni les indus responsables algériens ne l’entendent de cette oreille : ils persistent à se moquer d’eux-mêmes en attribuant au grabataire de Zéralda l’exercice du pouvoir présidentiel.

    Ainsi donc, du quatrième mandat constituant l’ultime folie à la dernière image avec Valls formant l’extrême risée, la fin de Bouteflika marquera négativement l’histoire. Seule une euthanasie présidentielle pourra délivrer son âme du monumental péché de la longévité.

    Zoubir Zerarga
    "La chose la plus importante qu'on doit emporter au combat, c'est la raison d'y aller."

  • #2
    Je pense que la plus grosse part de responsabilité revient au cercle qui gravite autour de lui. Lui, il est foutu, complètement fini, c'est son frère et une bande de criminels mafieux qui l'utilisent en pantin.

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    • #3
      Merci pour le partage

      Le paradoxe est qu'il a fallu un militaire (le général Zeroual) pour instaurer la limitation des mandats.

      il aura fallu à Bouteflika (le civil) pour violer ce principe pour régner à vie

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      • #4
        J'espère que cette image de bouteflika va servir de leçon au(x) futur président de l'Algérie et se dire qu'un président ne peut demeurer à vie afin que le monde ne se moquerait pas d'un pays si cher dans nos coeurs , d'un pays qui a arraché durement son indépendance en sacrifiant 1 million et demi million de ses fils .
        Dernière modification par ACAPULCO, 16 avril 2016, 17h40.
        Il ne faut pas de tout pour faire un monde. Il faut du bonheur et rien d'autre.
        (Paul Eluard)

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        • #5
          d'un pays qui a arraché durement son indépendance en sacrifiant 1 million et demi million de ses fils .
          Mardi 21 mai, le président algérien Abdelaziz Bouteflika a été transféré de l'hôpital militaire du Val-de-Grâce, à Paris, vers celui des Invalides.

          Les Invalides

          Créée il y a près de trois siècle et demi par Louis XIV pour accueillir « ceux qui ont exposé librement leur vie et prodigué leur sang pour la défense et le soutien de notre pays », l’Institution Nationale des Invalides, toujours fidèle à sa vocation initiale, bénéficie d’une longue expérience dans le domaine de la prise en charge des blessés de guerre.


          Lieu de mémoire et de réparation, l'Institution nationale des Invalides est un établissement médical de pointe spécialisé dans la prise en charge des blessés de guerre et du grand handicap.

          Au service du monde combattant, l'Institution est aussi ouverte au service public hospitalier.

          Elle est composée de trois centres complémentaires : le centre des pensionnaires, le centre médico-chirurgical et le centre d'études et de recherche sur l'appareillage des handicapés.

          Aujourd’hui, toujours fidèle à sa vocation initiale, l’Institution Nationale des Invalides (INI) est un établissement public à caractère administratif placé sous la tutelle du ministre délégué auprès du ministre de la Défense, chargé des Anciens Combattants. Elle est dirigée par un médecin général du service de santé des Armées. Un conseil d’administration en définit l’organisation et la politique générale.
          Unique en son genre, l’Institution occupe les bâtiments de l’ancienne infirmerie de l’Hôtel, 450 personnels dont 9 officiers du Service de Santé des Armées en assurent le fonctionnement.

          Les Missions de l’Institution

          Au service du monde combattant, l’institution nationale des Invalides a pour vocation :

          D’accueillir, à titre permanent ou temporaire les invalides bénéficiaires des dispositions du Code des pensions militaires d’invalidité et des victimes de guerre;
          De dispenser, dans un centre médico-chirurgical, des soins en hospitalisation ou en consultation aux malades et aux blessés en vue de leur réadaptation fonctionnelle, professionnelle et sociale ;
          De participer aux études et à la recherche sur l’appareillage des handicapés.
          L’Institution est bien plus qu’un simple hôpital ou qu’une unité de long séjour médicalisé, elle est un lieu de mémoire où l’histoire est inscrite dans la pierre, mais surtout, de manière cruellement renouvelée, dans la chair des victimes de la guerre qui y séjournent. Symbole fort de l’attachement de la nation au devoir de réparation, elle est d’abord la «maison des Invalides ».
          Dernière modification par mohoo, 16 avril 2016, 17h54.

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