La nouvelle carte politique espagnole, issue des législatives du 20 décembre, ne bénéficie pas aux intérêts du Maroc. Le déclin de ses soutiens traditionnels au parlement profite au Polisario. A deux semaines d’une nouvelle résolution du Conseil de sécurité sur la question du Sahara, le Front vient de recevoir l’appui de 228 députés.
Le Maroc a visiblement peu d’amis au sein de la nouvelle classe politique espagnole. On peut prendre pour preuve l’adhésion massive des députés à une déclaration appelant le gouvernement Rajoy à soutenir un «*referendum d’autodétermination libre et démocratique pour le peuple sahraoui*».
Sur les 350 élus à la Chambre basse du parlement, 228 ont apposé leur signature à l’appel rédigé par la formation Izquierda unida (Gauche unifiée) au Cortes, au lendemain de l’expulsion par le Maroc d’agents de la composante civile et politique de la Minurso. Le PSOE de Pedro Sanchez a également apporté son appui à l’initiative. En revanche, les 123 élus du Parti Popular ont fait défection, privilégiant les intérêts économiques, politiques et sécuritaires de leurs pays avec le Maroc.
Le Polisario demande plus
Les signataires, qui se proclament membre du groupe «*Paix au Sahara*» au parlement, estiment qu’il est temps pour « l’Etat espagnol d’assumer sa responsabilité et notamment dans le cadre du conseil de sécurité des Nations Unies et de l’Union européenne en œuvrant pour un référendum d’autodétermination*».
Les 228 députés appellent leur gouvernement à s’engager pour «*le déblocage de la situation, la promotion de toutes les initiatives politiques nécessaires et le soutien à toute solution conforme au droit international par la mise en œuvre d’une politique qui respecte le droit du peuple sahraoui à l’autodétermination*». Le texte n’exige pas uniquement le retour des casques bleus mais remet en selle la proposition d’élargir le mandat de la mission onusienne à la surveillance des droits de l’Homme dans la région.
En dépit de ce franc soutien aux thèses du mouvement séparatiste, un membre de sa représentation en Espagne s’est dit déçu par l’initiative. Mohamed Ali Salem a reproche aux 228 députés de ne pas avoir établi un agenda pour l’organisation du referendum au Sahara. Le polisarien a également repris à son compte une*proposition*de la formation de centre-droit Ciudadanos, demandant aux autorités de Madrid d’accorder le statut diplomatique aux représentations du Front en Espagne.
Yabi ladi
Le Maroc a visiblement peu d’amis au sein de la nouvelle classe politique espagnole. On peut prendre pour preuve l’adhésion massive des députés à une déclaration appelant le gouvernement Rajoy à soutenir un «*referendum d’autodétermination libre et démocratique pour le peuple sahraoui*».
Sur les 350 élus à la Chambre basse du parlement, 228 ont apposé leur signature à l’appel rédigé par la formation Izquierda unida (Gauche unifiée) au Cortes, au lendemain de l’expulsion par le Maroc d’agents de la composante civile et politique de la Minurso. Le PSOE de Pedro Sanchez a également apporté son appui à l’initiative. En revanche, les 123 élus du Parti Popular ont fait défection, privilégiant les intérêts économiques, politiques et sécuritaires de leurs pays avec le Maroc.
Le Polisario demande plus
Les signataires, qui se proclament membre du groupe «*Paix au Sahara*» au parlement, estiment qu’il est temps pour « l’Etat espagnol d’assumer sa responsabilité et notamment dans le cadre du conseil de sécurité des Nations Unies et de l’Union européenne en œuvrant pour un référendum d’autodétermination*».
Les 228 députés appellent leur gouvernement à s’engager pour «*le déblocage de la situation, la promotion de toutes les initiatives politiques nécessaires et le soutien à toute solution conforme au droit international par la mise en œuvre d’une politique qui respecte le droit du peuple sahraoui à l’autodétermination*». Le texte n’exige pas uniquement le retour des casques bleus mais remet en selle la proposition d’élargir le mandat de la mission onusienne à la surveillance des droits de l’Homme dans la région.
En dépit de ce franc soutien aux thèses du mouvement séparatiste, un membre de sa représentation en Espagne s’est dit déçu par l’initiative. Mohamed Ali Salem a reproche aux 228 députés de ne pas avoir établi un agenda pour l’organisation du referendum au Sahara. Le polisarien a également repris à son compte une*proposition*de la formation de centre-droit Ciudadanos, demandant aux autorités de Madrid d’accorder le statut diplomatique aux représentations du Front en Espagne.
Yabi ladi
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