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Chine : une croissance au plus bas depuis 2009, malgré des signaux positifs

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  • Chine : une croissance au plus bas depuis 2009, malgré des signaux positifs

    Le PIB chinois a enregistré une hausse de 6,7% au premier trimestre. Si sa croissance continue de ralentir, la Chine a vu son activité rebondir en mars

    Pas de surprise pour la croissance chinoise. Le Produit intérieur brut (PIB) du géant asiatique a progressé de 6,7% au premier trimestre de 2016 par rapport au premier trimestre 2015, selon les chiffres officiels du gouvernement publiés vendredi 15 avril. C'est la plus faible croissance trimestrielle enregistrée depuis 2009.

    Néanmoins, selon Xinhua, agence de presse de l'Etat, le résultat est conforme aux attentes du gouvernement qui espérait une croissance située entre 6,5% et 7%.Et le FMI avait revu ses prévisions de croissance pour la Chine récemment, l'estimant à 6,5%, contre 6,3% auparavant.

    Sursaut de l'activité manufacturière
    Par ailleurs, les indicateurs montrent un sursaut de l'activité en mars. La production industrielle a progressé de 6,8% sur un an. Les analystes, interrogés par Bloomberg, attendaient une hausse de 5,9%.

    Une semaine plus tôt, les chiffres de l'indice Markit avaient montré qu'après 9 mois dans le rouge, l'activité manufacturière a renoué avec la croissance grâce à une hausse de la production et du nombre de commandes. L'indice s'est établi à 50,2 contre 49 en février. Pour rappel, en dessous de 50, l'activité se contracte, au-dessus, elle progresse.

    De leur côté, les ventes de détail en Chine, baromètre de la consommation des ménages, ont gonflé de 10,5% le mois dernier, avec là encore une accélération plus marquée qu'attendue.

    Une reprise économique hésitante
    Les chiffres montrent certes "une décélération moins violente que ce que beaucoup redoutaient", mais les perspectives "sont toujours ternes", observe Louis Kuijs, analyste du cabinet Oxford Economics, cité par l'AFP.

    Interrogé par Reuters, Weixiao, économiste chez Founder Securities à Pékin, juge quant à lui que "cette reprise économique hésitante est le résultat d'un environnement financier relativement confortable". Il estime que cette tendance pourrait se poursuivre jusqu'à la fin du troisième trimestre où il craint que des signes baissiers ne refassent surface.

    Certains analystes interrogés par Reuters cette semaine ont déclaré anticiper un rythme de croissance qui tomberait à 6,5%, en raison des réductions de surcapacités prévues dans l'industrie. Le 1er avril, Natixis notait qu'avec les efforts du gouvernement pour atténuer les surcapacités de production industrielle dans le ciment ou encore l'aluminium, la pression sur l'emploi allait persister.

    Des analystes interrogés par Reuters s'inquiètent également d'une demande qui pourrait se révéler morose en Chine et à l'étrange dans les mois à venir.


    la tribune
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