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Après le FMI, c'est au tour de la Banque mondiale de réviser à la baisse sa prévision de croissance économique pour le Maroc. Le PIB du Royaume ne progresserait plus que de 1,7% cette année contre 2,7% avancés en janvier. Cette baisse de régime ne devrait pas durer, le pays reprendrait le chemin de la croissance avec 3,4% en 2017 et 3,6% l'année suivante.
La valse des chiffres sur les prévisions de croissance au Maroc se poursuit. Avec un dénominateur commun, puisqu’elles révisent toutes à la baisse les pronostics avancés précédemment. La dernière en date émane de la Banque mondiale (BM) qui ramène son estimation pour l’évolution du Produit intérieur brut (PIB) marocain de 2,7% avancée en janvier dernier à seulement 1,7%, soit une baisse d’un point entier. Le Maroc carburera donc moins vite cette année que la moyenne mondiale. L'institution de Bretton Woods table en effet sur une croissance mondiale de 2,5%, alors qu'initialement elle s'attendait à 2,9%.
L’économie marocaine serait également l’une des moins performantes cette année dans la région Moyen-Orient et Afrique du Nord (MENA), dont l’économie croitrait globalement de 3,2% en moyenne. Et ce n’est pas tout. Le Maroc ferait aussi moins bien que le groupe des pays importateurs de pétrole en développement, dont il fait partie et dont la croissance moyenne serait de 2,5%, selon la BM. Même la Tunisie ferait mieux que le Royaume, avec une prévision de 1,8%, selon le dernier rapport de suivi économique de la région MENA de la Banque mondiale. Dans cette région, seuls le Koweït et Oman arriveraient derrière le Maroc en termes de croissance économique, avec respectivement 1,3 et 1,6%.
Une bonne nouvelle toutefois : la baisse de régime de l’économie nationale ne devrait pas durer. Au même titre que les autres institutions aussi bien nationales qu’internationales, la BM table, en effet, sur une reprise de la croissance économique au Maroc dès l’année prochaine, avec une prévision de 3,4%, soit donc le double de celle prévue pour cette année, et 3,6% en 2018.
Les nouveaux pronostics de la Banque mondiale sont tombés à quelques jours seulement de ceux du Fonds monétaire international (FMI). Ce dernier a également révisé à la baisse ses prévisions de croissance pour le Maroc, de 3,1 à 2,3%.
Auparavant, Bank Al-Maghrib (BAM) avait annoncé 1%, lors de la réunion trimestrielle de son conseil tenue le 22 mars dernier. Un chiffre qui a immédiatement fait réagir le gouvernement
Plus tôt, le Centre marocain de conjoncture (CMC) et le Haut Commissariat au Plan (HCP) avaient avancé, en janvier dernier, 1,2 et 1,3% respectivement de croissance, soit nettement moins que la prévision du gouvernement (3%) contenue dans la loi de Finances 2016 et que l’Exécutif devrait réviser le mois prochain.
La révision de la prévision du HCP ne devrait, quant à elle, intervenir qu'en juin.
À l’opposé de l’évolution du PIB, le déficit budgétaire devrait s’améliorer cette année au Maroc. Selon la Banque mondiale, il se situerait à -3,6% du PIB (puis à -3% en 2017 et -2,7% en 2018), contre -9,9% pour la région MENA.
De même, le solde des opérations courantes s’améliorerait à -1,4% du PIB en 2016 avant de monter à -1,7% en 2017 et -2,4% en 2018. Dans l'ensemble de la région MENA, c'est indicateur s'établirait à -6,1% cette année.
lematin
La valse des chiffres sur les prévisions de croissance au Maroc se poursuit. Avec un dénominateur commun, puisqu’elles révisent toutes à la baisse les pronostics avancés précédemment. La dernière en date émane de la Banque mondiale (BM) qui ramène son estimation pour l’évolution du Produit intérieur brut (PIB) marocain de 2,7% avancée en janvier dernier à seulement 1,7%, soit une baisse d’un point entier. Le Maroc carburera donc moins vite cette année que la moyenne mondiale. L'institution de Bretton Woods table en effet sur une croissance mondiale de 2,5%, alors qu'initialement elle s'attendait à 2,9%.
L’économie marocaine serait également l’une des moins performantes cette année dans la région Moyen-Orient et Afrique du Nord (MENA), dont l’économie croitrait globalement de 3,2% en moyenne. Et ce n’est pas tout. Le Maroc ferait aussi moins bien que le groupe des pays importateurs de pétrole en développement, dont il fait partie et dont la croissance moyenne serait de 2,5%, selon la BM. Même la Tunisie ferait mieux que le Royaume, avec une prévision de 1,8%, selon le dernier rapport de suivi économique de la région MENA de la Banque mondiale. Dans cette région, seuls le Koweït et Oman arriveraient derrière le Maroc en termes de croissance économique, avec respectivement 1,3 et 1,6%.
Une bonne nouvelle toutefois : la baisse de régime de l’économie nationale ne devrait pas durer. Au même titre que les autres institutions aussi bien nationales qu’internationales, la BM table, en effet, sur une reprise de la croissance économique au Maroc dès l’année prochaine, avec une prévision de 3,4%, soit donc le double de celle prévue pour cette année, et 3,6% en 2018.
Les nouveaux pronostics de la Banque mondiale sont tombés à quelques jours seulement de ceux du Fonds monétaire international (FMI). Ce dernier a également révisé à la baisse ses prévisions de croissance pour le Maroc, de 3,1 à 2,3%.
Auparavant, Bank Al-Maghrib (BAM) avait annoncé 1%, lors de la réunion trimestrielle de son conseil tenue le 22 mars dernier. Un chiffre qui a immédiatement fait réagir le gouvernement
Plus tôt, le Centre marocain de conjoncture (CMC) et le Haut Commissariat au Plan (HCP) avaient avancé, en janvier dernier, 1,2 et 1,3% respectivement de croissance, soit nettement moins que la prévision du gouvernement (3%) contenue dans la loi de Finances 2016 et que l’Exécutif devrait réviser le mois prochain.
La révision de la prévision du HCP ne devrait, quant à elle, intervenir qu'en juin.
À l’opposé de l’évolution du PIB, le déficit budgétaire devrait s’améliorer cette année au Maroc. Selon la Banque mondiale, il se situerait à -3,6% du PIB (puis à -3% en 2017 et -2,7% en 2018), contre -9,9% pour la région MENA.
De même, le solde des opérations courantes s’améliorerait à -1,4% du PIB en 2016 avant de monter à -1,7% en 2017 et -2,4% en 2018. Dans l'ensemble de la région MENA, c'est indicateur s'établirait à -6,1% cette année.
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