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Pourquoi les enseignants contractuels veulent l'intégration 'sans condition'?

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  • Pourquoi les enseignants contractuels veulent l'intégration 'sans condition'?

    De quoi ont ils peur?
    Benghebrit dit qu'elle veut assainir le secteur de la médiocrité.
    Les enseignants ne semblent pas trop emballés, est-ce un aveu indirect qu'ils sont médiocres et ils le savent?
    El Watan rapporte que la police a dissipé le sit-in des enseignants contractuels à Boudouaou par la force. Y voyez vous une réelle volonté du pouvoir à réformer le secteur de l'éducation nationale? Pour ma part, j'y crois pas, sauf si c'est dictée par une puissance étrangère alors là oui, peut être.

  • #2
    Il ne s'agit pas de savoir si les ontractuels avaient raison ou pas ?
    Il s'agit de mettre fin à ces coups de froces qui jalonnent l'histoire du pays et le mouvement des contractuel en est un ,à mon avis !!

    Coup de force en 1962........impasse en 1965 et coups d'etat !
    Coup d'etat en 1965...........impasse en 1988 et guerre civile !
    .................................................. ...............................
    .................................................. ................................
    Coup de force sur la constitution........impasse actuel!!!
    une pensée n’existe vraiment que si elle est comprise.

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    • #3
      habiban

      Je ne comprends pas ce que tu veux dire

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      • #4
        ou comment d'une histoire ridicule ça devient une question de liberté et de politique.


        Le (la ??) ministre a complétement raison sur ce sujet le reste n'est que pleurnicherie et apitoiement. on essaye de faire vibrer émotionnelle pour éviter les questions purement technique.
        شبابنا ساهي متزنك في المقاهي مبنك

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        • #5
          Il était temps !

          Sachez, avant tout, qu'il y a HUIT CENTS MILLE ( 800 000) jeunes universitaires algériens qui se sont inscrits pour participer à ce concours !
          Parmi ces huit cents mille inscrits il y a un nombre important de contractuels !
          En plus, le ministère de l'éducation nationale a pris la juste décision de bonifier l'expérience acquise par les candidats contractuels dans le barème de notation du concours.
          Bonification qui se fera au prorata des années enseignées comme contractuel !
          Alors pourquoi veulent-ils à tout prix que le ministère fasse deux poids deux mesures en les recrutant d'office !
          Certains contractuels sont même devenus, de facto, des envoyés spéciaux de la chaines de la fitna, chaîne du makhzen, qui déverse H 24 son venin sur l'Algérie, à partir de la rive gauche de la Tamise.
          Alors, il était temps de mettre fin à cette mascarade !
          Dernière modification par HBOUM, 18 avril 2016, 12h04.

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          • #6
            Je ne comprends pas ce que tu veux dire
            Je veux dire que si on accede aux voeux des contractuels ce seront encore les universitaires qui vegetent depuis des années chez l'ANEM qui vont demander leur integration ,pure et simple ,sur les postes qu'ils occupent actuellement dans les administration ?!!!

            Leur nombre serait plus important et aussi leur bagage intelectuel ?
            une pensée n’existe vraiment que si elle est comprise.

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            • #7
              Ah d'accord
              Mais quand même, quel culot d'avoir de telles 'exigences'! Ils n'ont d'enseignants que le nom. Ils se sont ridiculisés, comme d'hab.

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              • #8
                Quand il y a un conflit entre deux parties, la moindre des choses, si on veut être juste, est d'écouter les uns et les autres, et ne pas tomber à bras raccourcis sur l'une d'entre elles.

                Pourquoi les contractuels demandent aujourd'hui à être intégrés sans condition ? Tout simplement parce qu'il y a eu des précédents, à l'initiative des gouvernements successifs. En effet, pour faire face au besoin grandissant d'enseignants, les autorités ont été obligées d'intégrer, sur simple décision politique, des milliers de contractuels (et même de suppléants), en 1995, en 2005 et en 2011.

                Cette décision politique est elle-même contestable sur le plan légal, puisqu'elle enfreint au principe de l'égalité des citoyens devant le droit, et notamment lors de l'accès à la fonction publique qui doit se faire sur la base d'un concours.

                Or, voilà que les pouvoirs publics se rappellent cette année au bon souvenir de la légalité, en n'acceptant de recruter que sur concours, y compris ces contractuels qui ont déjà quelques années d'expérience à leur actif, les mettant ainsi au même niveau que les tout nouveaux diplômés de cette année.

                Voilà où en sont les choses. Mais surtout voilà où nous ont menés des décennies de bricolage dans ce secteur stratégique !
                Fortuna nimium quem fovet, stultum facit.

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                • #9
                  fortuna

                  Même si....ils n'ont pas le droit d'exiger l'intégration sans participer au concours, surtout quand la tutelle a accepté de comptabiliser leurs années d'expérience! Je ne vois pas pourquoi ils râlent? Leur situation doit être régularisée justement si on veut appliquer la loi.

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                  • #10
                    Ce sont les maffieux incompétents du clan Bouteflika qui ont créé ce problème avec leur bricolages dans le secteur de l'éducation.

                    Dès le départ, il fallait investir massivement dans le secteur de l'éducation en instaurant des critères de séléction d'enseignants très stricts (concours n'acceptant que les meilleurs étudiants) et en modifiant le statut d'enseignant pour en faire un métier stratégique pour l'Algérie avec des avantages socio-professionnels importants qui feront des enseignants l'un des piliers de la révolution scientifique et économique de l'Algérie.

                    Comme pour beaucoup d'autres secteurs (économie, santé...etc), les maffieux du clan Bouteflika ont totalement échoué à moderniser le secteur de l'éducation.

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                    • #11
                      les enseignants algériens, comme tous les enseignants du monde, méritent d'avoir des conditions de travail convenables. Il faut tout faire pour rétablir le prestige de ce métier essentiel et très critique dans le présent et le futur de notre pays. et ce prestige là, c'est à chaque enseignant de le construire par son travail, ses efforts et ses résultats sur le terrain.

                      mais, demander à être titularisé par décret, sans subir d'épreuves d'évaluation n'est ni élégant (de la part d'un prof), ni logique, ni encore juste.

                      si ces contractuels ont vraiment de l'expérience comme ils le disent, ils doivent pouvoir passer allègrement et avec succès ces concours. mais, ils ont peur de se faire éjecter. même leurs années d'expérience sont pris en compte dans la sélection. que veulent-ils de plus ????

                      ahh !ils vont te dire qu'il faut qu'ils nous intègrent comme ils ont intégrés les anciens avant nous ! .... et que la gabégie et la descente aux enfers de nos enfants continue .... :22:

                      remarque que, dans un passé récent, tout ceux qui n'ont pas trouvé de travail, se sont retrouvé dans l'éducation, et ceci, sans concours, sans formation et même sans avoir les bonnes compétences. les résultats catastrophiques sur plusieurs générations d'algériens sont là. c'est la raison principale de la décadence de l'école algérienne. beaucoup de nouveaux diplômés ne savent même pas aligner une phrase correcte, alors qu'on les retrouvera après dans des postes clés grace au benn'âmisme.... :22:

                      ce massacre de notre jeunesse et de leur avenir doit absolument cesser, et que la règle du mérite soit rétablie. encore mieux, il faut que tous les enseignants même déjà titularisés, et n'ayant pas le niveau requis doivent être mis à niveau. et s'ils ne veulent pas suivre de formation (comme ont déclaré les syndicats), alors qu'ils soient réformés et éjecté de l'éducation nationale....!

                      le pire est que nos gouvernants, nos responsables et fonctionnaires de l'état ne se sont, eux-même, rarement conformés à cette règle du mérite. mais, c'est un autre sujet aussi cruel et aussi critique que celui du recrutement du corps enseignant.

                      mais l'un ne justifie pas l'autre !! qu'on se le dise !
                      le "benaâmisme", le clientélisme, la corruption et l'incompétence doivent être combattu au profit du mérite, et rien que le mérite. et ce dans chacun des secteurs (éducation, santé, administration, police ...).

                      que cette seule ministre dans un gouvernement "totalement absent", essaie d'avancer et de mettre un peu d'ordre dans le périmètre qui est le sien, on plussoie et on l'applaudi de nos deux mains.
                      Dernière modification par Pomaria, 18 avril 2016, 14h54.
                      Lorsque vous changez votre manière de voir les choses, les choses que vous voyez changent !

                      Ne cédez donc plus à la tentation de victimisation, si vous voulez êtes l’acteur principal de votre vie.

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                      • #12
                        Il me semble qu'un programme de perfectionnement de ces dits contractuels aurait évité tout ce brouhaha. Le cas spécifique de ces professeurs n'obéit nullement aux règles générales des concours.
                        Ce cirque voulu est là pour couvrir les changements (à la Benzagou) à venir.
                        Sabotage, ''reset'' de tout le système puis changements
                        وإن هذه أمتكم أمة واحدة

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                        • #13
                          okba
                          Il me semble qu'un programme de perfectionnement de ces dits contractuels aurait évité tout ce brouhaha.
                          non !

                          ce n'est pas du tout du perfectionnement dont ils ont besoin,

                          car beaucoup n'ont même pas le niveau pour enseigner. certains ont même bac+5. mais n'ont pas les compétences et incapables d'enseigner correctement. car pour enseigner, il faut non seulement le vouloir, avoir les bons bagages pour, mais il faut surtout le mériter.

                          encore pire, beaucoup de ceux qui sont déjà à l'interieur du corps enseignants et qui n'ont pas le niveau requis, c'-à-d, ceux déjà titularisés de force par les arrêtés précédentes, y sont et y seront pour toujours....
                          pour détruire ainsi encore plus et jusqu'au dernier, nos enfants :22:. ils n'acceptent ni de se former, ni de se mettre à niveau. leur arguments ? ils connaissent déjà tout, pardi !!!!

                          et le ministère ? il n'y pourra rien contre eux dans l'immédiat.

                          La raison est simple ? les syndicats veillent au grain.

                          alors, au lieu que le niveau de notre école soit tiré par le haut, par les meilleurs, par les plus méritant, ....
                          il est tiré par le bas, au raz des paquerettes par des profiteurs, des opportunistes, des incompétents, des épiciers qui n'ont rien à voir avec l'enseignement..

                          alors leur parler du "Mérite" alors qu'il ne connaissent point ce mot ?
                          c'est vrai que c'est ridicule !

                          et même les enseignants qui veulent vraiment faire des efforts pour améliorer les choses (et Dieu seul sait qu'il y en a beaucoup) et prennent des initiatives, baissent souvent les bras et travaillent plutot seuls dans leur coin et dans leur classe..:22:

                          il est là le malheur des algériens.

                          si tu as des enfants à l'école, tu comprendras aisément ce que je dis.

                          ce que je ne crois point.
                          Dernière modification par Pomaria, 18 avril 2016, 18h14.
                          Lorsque vous changez votre manière de voir les choses, les choses que vous voyez changent !

                          Ne cédez donc plus à la tentation de victimisation, si vous voulez êtes l’acteur principal de votre vie.

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