La photo du président Bouteflika tweetée par le Premier ministre français relance le débat sur son état de santé. Au-delà de la polémique, est-il encore capable de diriger le pays ?
Le Premier ministre français a choisi une photo parmi tant d’autres et le moins qu’on puisse dire est que cela était inélégant envers le Président. Ce dernier l’a toujours reçu à chaque fois qu’il effectuait une visite en Algérie. Mais ce n’est pas un tweet qui va déstabiliser le président de la République et les Algériens. Quand le peuple a réélu le président Bouteflika en 2014, il savait qu’il était malade. Et dans la maladie, il y a toujours des hauts et des bas. Et là, je pense qu’il est nécessaire de rappeler une chose importante : la maladie du Président est un problème algéro-algérien. Je reste profondément convaincu d’une chose : le président Bouteflika n’acceptera jamais d’être un problème pour l’Algérie.
Peut-il encore gouverner dans cet état ?
Je vais répéter une phrase qui avait beaucoup déplu : le Président ne gère pas avec ses pieds mais avec sa tête ! Selon les informations que je détiens, à chaque fois qu’il reçoit des personnalités étrangères, les discussions se passent très bien. D’ailleurs le Premier ministre français a bien précisé que la rencontre s’était très bien passée. Je reste aussi profondément convaincu que le président de la République a l’ensemble de ses facultés mentales pour diriger ce pays.
L’avez-vous rencontré récemment ?
Non, je ne l’ai pas vu depuis le mois de juillet. J’ai quelques informations sur son état de santé. Son état de santé mental lui permet de gérer les affaires du pays.
Pourquoi aucun responsable n’a donc tenté de rassurer les Algériens sur l’état de santé du Président après la diffusion de cette photo ?
C’est à vous d’aller interroger ces responsables pour savoir pourquoi ils ne s’expriment pas. Hier, j’ai vu Ahmed Ouyahia se prononcer (sur le sujet). Même s’il parlait en tant que secrétaire général du RND, l’homme est également ministre d’État et directeur de cabinet du président de la République. Je suppose qu’il le voit quasiment tous les jours. Donc, il sait de quoi il parle. Cela dit, personnellement, je suis responsable de ce que je dis. Depuis qu’il est malade, j’ai été le premier à m’exprimer et je continue à croire que le Président a toutes ses facultés mentales pour diriger le pays.
Pourquoi Valls a-t-il diffusé cette photo ? Quel était son objectif selon vous ?
Il faudrait lui poser cette question. Était-ce une réaction par rapport aux visas qui ont été refusés aux journalistes qui devaient l’accompagner ? Je ne sais pas. Mais je trouve que c’est inélégant de sa part. D’ailleurs, cette photo a produit l’effet inverse. J’ai constaté qu’il y avait énormément de solidarité et d’affection (en Algérie) envers le président de la République. Quant à l’opposition, elle lui a reproché essentiellement deux choses depuis 1999 : parler beaucoup et se déplacer beaucoup dans les wilayas et à l’étranger. Maintenant, on lui reproche exactement l’inverse.
Est-ce que le Premier ministre français voulait nuire à Bouteflika ou informer les Algériens sur son état réel ?
Le choix d’une photo pour illustrer un tweet de la part d’un Premier ministre n’est jamais fortuit. Pour ce qui est des Algériens, ils n’ont pas attendu un tweet pour s’informer sur l’état de santé de leur Président. En 2014, ils l’ont élu en connaissance de cause. Je voudrais encore insister sur une chose : le président de la République a été élu pour un mandat de cinq ans et celui-ci expire en 2019.
TSA, Hadjer Guenanfa
Le Premier ministre français a choisi une photo parmi tant d’autres et le moins qu’on puisse dire est que cela était inélégant envers le Président. Ce dernier l’a toujours reçu à chaque fois qu’il effectuait une visite en Algérie. Mais ce n’est pas un tweet qui va déstabiliser le président de la République et les Algériens. Quand le peuple a réélu le président Bouteflika en 2014, il savait qu’il était malade. Et dans la maladie, il y a toujours des hauts et des bas. Et là, je pense qu’il est nécessaire de rappeler une chose importante : la maladie du Président est un problème algéro-algérien. Je reste profondément convaincu d’une chose : le président Bouteflika n’acceptera jamais d’être un problème pour l’Algérie.
Peut-il encore gouverner dans cet état ?
Je vais répéter une phrase qui avait beaucoup déplu : le Président ne gère pas avec ses pieds mais avec sa tête ! Selon les informations que je détiens, à chaque fois qu’il reçoit des personnalités étrangères, les discussions se passent très bien. D’ailleurs le Premier ministre français a bien précisé que la rencontre s’était très bien passée. Je reste aussi profondément convaincu que le président de la République a l’ensemble de ses facultés mentales pour diriger ce pays.
L’avez-vous rencontré récemment ?
Non, je ne l’ai pas vu depuis le mois de juillet. J’ai quelques informations sur son état de santé. Son état de santé mental lui permet de gérer les affaires du pays.
Pourquoi aucun responsable n’a donc tenté de rassurer les Algériens sur l’état de santé du Président après la diffusion de cette photo ?
C’est à vous d’aller interroger ces responsables pour savoir pourquoi ils ne s’expriment pas. Hier, j’ai vu Ahmed Ouyahia se prononcer (sur le sujet). Même s’il parlait en tant que secrétaire général du RND, l’homme est également ministre d’État et directeur de cabinet du président de la République. Je suppose qu’il le voit quasiment tous les jours. Donc, il sait de quoi il parle. Cela dit, personnellement, je suis responsable de ce que je dis. Depuis qu’il est malade, j’ai été le premier à m’exprimer et je continue à croire que le Président a toutes ses facultés mentales pour diriger le pays.
Pourquoi Valls a-t-il diffusé cette photo ? Quel était son objectif selon vous ?
Il faudrait lui poser cette question. Était-ce une réaction par rapport aux visas qui ont été refusés aux journalistes qui devaient l’accompagner ? Je ne sais pas. Mais je trouve que c’est inélégant de sa part. D’ailleurs, cette photo a produit l’effet inverse. J’ai constaté qu’il y avait énormément de solidarité et d’affection (en Algérie) envers le président de la République. Quant à l’opposition, elle lui a reproché essentiellement deux choses depuis 1999 : parler beaucoup et se déplacer beaucoup dans les wilayas et à l’étranger. Maintenant, on lui reproche exactement l’inverse.
Est-ce que le Premier ministre français voulait nuire à Bouteflika ou informer les Algériens sur son état réel ?
Le choix d’une photo pour illustrer un tweet de la part d’un Premier ministre n’est jamais fortuit. Pour ce qui est des Algériens, ils n’ont pas attendu un tweet pour s’informer sur l’état de santé de leur Président. En 2014, ils l’ont élu en connaissance de cause. Je voudrais encore insister sur une chose : le président de la République a été élu pour un mandat de cinq ans et celui-ci expire en 2019.
TSA, Hadjer Guenanfa
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