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Recul du terrorisme en Algérie

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    Recul du terrorisme en Algérie

    La baisse du terrorisme en Algérie en 2006 confirme la tendance observée depuis 2004 avec un recul continu de l’activité terroriste rendu possible grâce aux efforts des services de sécurité et de la population.
    jeudi 4 janvier 2007.
    De nombreux observateurs avertis approuvent volontiers une telle thèse au même titre que certains responsables très au fait de la question sécuritaire. Des approbations à côté desquelles il faudra aussi aligner les comptes rendus de certains médias étrangers traitant du retour de la sécurité en Algérie. L’Agence de presse française (AFP) a rapporté, hier, que la décrue de la violence en Algérie s’est réellement confirmée au courant de l’année 2006.

    Seulement 400 morts, souligne cette agence, ont été tués dans des attentats islamistes et des affrontements entre ces derniers et les forces de sécurité. Ce bilan, indique-t-on encore, était de 480 morts, dont 170 membres des forces de sécurité et 215 islamistes armés en 2005, et plus de 500 morts dénombrés en 2004. Le mois le plus meurtrier de l’année écoulée a été celui de novembre avec 62 tués, dont 27 membres des forces de sécurité et 35 islamistes armés, alors que février a enregistré le moins de victimes avec 13 tués : cinq membres des forces de sécurité et huit islamistes armés.

    Toute cette batterie de chiffres laisse dire au journaliste de l’AFP que l’activité terroriste est en nette régression en Algérie et que le nombre des attentats sporadiques perpétrés ici et là par les irréductibles du Gspc est de plus en plus revu à la baisse. 2006 est aussi l’année qui a connu le mois de Ramadhan le plus calme et ce, depuis le début des violences en 1992. Une autre preuve indéniable du retour de la paix en Algérie, est cet effort de développement tous azimuts entrepris par les pouvoirs publics à coup de plusieurs milliards de dollars.

    C’est dans ce sillage, d’ailleurs, qu’une panoplie d’investisseurs étrangers, de différentes nationalités, ne cesse de se bousculer au portillon de l’Algérie, dans l’objectif d’arracher quelques dividendes du plan de relance économique initié par le président Bouteflika. Ce dernier a déclaré, fin décembre, qu’il gardait ouverte la « porte du pardon » pour les islamistes qui acceptent de se rendre aux autorités et a réaffirmé, en même temps, sa volonté de poursuivre une « lutte implacable » contre le terrorisme islamiste.

    Synthèse de Rayane, algerie-dz.com
    D’après l’Expression
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