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Banque mondiale : Des «compromis difficiles» en Algérie

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  • Banque mondiale : Des «compromis difficiles» en Algérie

    Le fléchissement des prix du pétrole représente pour l’Algérie une occasion de procéder à une réorientation structurelle de l’économie, estime la Banque mondiale dans le dernier rapport consacré au suivi de la situation économique du pays.

    L’Institution monétaire internationale estime que la crise actuelle découlant de la chute des prix du pétrole va inciter le gouvernement à faire des choix favorisant une transition «de la prédominance du pétrole et du secteur public vers une croissance plus diversifiée qui fait une plus grande place au secteur privé». La Banque mondiale estime que la situation économique actuelle fait peser un certain nombre de risques sur le pays qui, au plan intérieur, sont représentés par le «mécontentement social qui gagne de l’ampleur, les coupes budgétaires, des hausses d’impôts et des niveaux de chômage élevés chez les jeunes».

    Elle ajoute que «la volonté politique et le consensus nationa pour rationaliser les subventions inefficaces et généreuses se dessinent lentement, mais une telle réforme exige de meilleurs filets de sécurité, un système de transferts monétaires qui dessert ceux qui sont dans le besoin et une campagne médiatique bien ficelée durant sa mise en œuvre».

    La Banque mondiale estime, par ailleurs, que «les responsables politiques continuent à faire face à des compromis difficiles pour les années à venir. Les autorités ont peu de choix, si ce n’est de rétablir les équilibres du budget et du solde extérieur». L’institution fait remarquer dans son rapport d’avril 2016 que «la croissance devrait rester peu élevée, à 3,4%, tirée par le dynamisme modeste dans l’industrie des hydrocarbures, avec le lancement de projets gaziers, et par les secteurs hors hydrocarbures».

    La croissance bénéficierait, selon la Banque mondiale, d’une dépense publique revue à la baisse mais toujours positive et d’une stagnation des exportations d’hydrocarbures, surtout si les prix du pétrole restaient faibles ou s’effondraient un peu plus, et si la reprise mondiale restait timide.
    En 2017-2018, après un certain redressement des prix du pétrole, la croissance continuera d’être tirée par l’investissement public et des subventions toujours importantes, souligne encore la Banque mondiale, qui prédit que l’investissement privé restera timide en raison des incertitudes sur le plan intérieur et des menaces sécuritaires au niveau régional.

    Zhor Hadjam
    El Watan
    Le bon sens est la chose la mieux partagée du monde... La connerie aussi - Proverbe shadokien
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