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L'Iran va-t-il remporter la guerre technologique?

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  • L'Iran va-t-il remporter la guerre technologique?

    http://www.jpost.com/Edition-Francai...logique-437392

    Le chef du renseignement militaire, Herzl Halevi, porte un lourd fardeau sur ses épaules. Ce « général philosophe », comme l’a surnommé un journaliste du New York Times, est responsable du suivi des agissements, des déclarations et même des pensées des ennemis d’Israël.

    Lors d’une conférence inhabituelle, prononcée à huis clos le 29 octobre dernier à l’institut de gestion de Tel-Aviv, le général – ancien chef de l’unité d’élite du commando Sayeret Matkal, pressenti comme le futur chef d’état-major de Tsahal – d’un naturel plutôt discret et réservé, déclarait : « Si l’on me demande si nous allons entrer en guerre avec l’Iran dans les dix ans à venir, je répondrai que l’affrontement a déjà commencé. Une guerre technologique. Nos ingénieurs livrent actuellement bataille contre les ingénieurs iraniens, et cette lutte prend de plus en plus d’ampleur. »
    Et le moins que l’on puisse dire, c’est que le général est inquiet quant à l’issue du combat. « Aujourd’hui, nous avons l’avantage. Mais l’Iran tend à gagner du terrain. Depuis la révolution de 1979, le nombre d’universités et d’étudiants s’est multiplié par 20 au pays des mollahs, comparé à 3,5 pour Israël. « Les inscriptions en sciences, technologie, ingénierie et mathématiques sont montées en flèche en Iran », précise-t-il. En d’autres termes, dans cette guerre technologique, Israël est en perte de vitesse.

    Une croissance tous azimuts

    Deux rapports, publiés par l’Institut S. Neaman du Technion à Haïfa, comparent le capital humain en science et technologie en Israël, en Iran et en Turquie. Ces nouvelles données montrent qu’en Israël, au cours de la dernière décennie, la proportion d’étudiants dans les matières scientifiques et technologiques est restée constante, à 14 ‰, alors qu’en Iran, elle a doublé sur la même période, et atteint aujourd’hui 25 ‰, soit deux millions d’étudiants au total.
    Entre 2007 et 2014, le nombre d’universités israéliennes classées parmi les 100 premières au niveau scientifique est tombé de quatre à trois, alors que l’Iran a réussi à placer une université dans le top 100 pour la première fois.
    Selon les données de Thomson-Reuters, agence de presse internationale basée à New York et à Toronto, l’Iran possède la plus forte croissance en matière de production et publication scientifique. Autre preuve de la montée en puissance de la République chiite : en décembre 2013, elle est parvenue à envoyer un singe nommé Fargam (« de bon augure » en perse) en orbite, et à le ramener sans encombre sur la Terre. Des fusées iraniennes, capables de lancer des satellites, peuvent aussi transporter des charges militaires sur de grandes distances.

    Paradoxalement, les sanctions économiques imposées à Téhéran par l’Occident semblent avoir eu un impact majeur sur l’essor de la science en Iran. Selon le rapport scientifique A l’horizon 2030 que vient de publier l’UNESCO, « les sanctions […] ont accéléré le passage d’une économie fondée sur les ressources à une économie du savoir, en forçant les décideurs à regarder au-delà des industries extractives, et à se tourner vers le capital humain du pays pour créer des richesses ». Entre 2006 et 2011, le nombre d’entreprises menant des activités de Recherche et Développement a plus que doublé. Selon ce même rapport, l’Iran se classe septième au niveau mondial pour le volume d’articles scientifiques publiés dans le domaine de la nanotechnologie.

    La sonnette d’alarme

    Il est un autre domaine clé dans lequel l’Iran a dépassé Israël : le leadership politique dans le domaine des sciences. En deux ans de mandat, le président iranien Hassan Rouhani a constitué un cabinet formé d’une majorité de technocrates, tous titulaires d’un doctorat.
    Un de ses plus jeunes ministres est Sorena Sattari, 43 ans, ingénieur en mécanique, vice-ministre de la Science et de la Technologie. Il déclare vouloir lier plus étroitement la science à l’économie, et imprégner son pays de « l’esprit d’entreprise ». Il distribue ainsi 600 millions de dollars par an en prêts à faible taux d’intérêt à quelque 1 650 start-up. Peut-être dans le sillage des subventions accordées par son homologue israélien, le ministre des Sciences, de la Technologie et de l’Espace, Ophir Akounis, 42 ans, diplômé de sciences politiques. Akounis, étoile montante du Likoud, est certes jeune, ambitieux et énergique. Mais il manque de savoir académique relatif aux domaines gérés par son ministère. Sans commune mesure avec le premier ministre israélien des sciences, le professeur Youval Neeman, dont les travaux sur la classification de la particule de base auraient dû lui valoir un prix Nobel.

    Le rapport de l’UNESCO A l’horizon 2030 souligne un autre point faible d’Israël : le vieillissement notable de ses scientifiques et ingénieurs dans certains domaines, notamment en physique. « La pénurie de professionnels pourrait devenir un handicap majeur pour l’innovation sur le plan national », précise le rapport. Les spécialistes estiment qu’il faut mettre en place un plan stratégique de toute urgence, en coordination avec les ministères de l’Economie, de l’Education, de la Défense et de la Science, pour renforcer les capacités scientifiques et technologiques du pays, et maintenir l’avantage technologique sur les pays qui ont fait vœu de nous anéantir.

    La bénédiction du savoir

    Pour approfondir la question, nous avons interrogé le Dr Daphné Getz, chargée de recherche principale à l’Institut S. Neaman du Technion, qui a dirigé les dernières études concernant les progrès technologiques de l’Iran.

    Il y a quatre ans, vous avez analysé comment la Turquie et l’Iran sont en train de combler le fossé scientifique et technologique avec Israël. Quatre ans plus tard, vous avez publié deux nouveaux rapports sur le même sujet, fournissant des données statistiques détaillées. Y a-t-il eu une réaction officielle ? Nos dirigeants politiques sont-ils conscients de la menace que constitue pour Israël la perte de son avantage technologique ?

    Le rapport a été distribué à tous les ministères concernés. J’ai reçu des réponses de deux ministères, celui de l’Education et celui de la Défense. L’expert scientifique en chef du ministère de l’Education a demandé à me rencontrer, pour discuter de la façon de préparer les élèves diplômés du secondaire aux études scientifiques et technologiques universitaires, notamment en renforçant les pôles mathématique, physique et informatique. En fin de compte, aucune étude n’a été ordonnée, en raison des lourdeurs bureaucratiques.
    J’ai également été contactée par le ministère de la Défense. J’ai rencontré deux hauts fonctionnaires du ministère, qui m’ont interrogée sur nos conclusions. On m’a laissé entendre que la lecture de notre rapport avait été rendue obligatoire dans leur unité. J’ai été impressionnée par le sérieux accordé aux résultats de notre enquête, mais ils ne m’ont pas fait part d’actions entreprises en réponse à ce que nous y décrivons.

    En Occident, on aime bien se moquer des ayatollahs chiites iraniens. Notamment du leader de la République islamique, l’ayatollah Sayyid Ali Khamenei. Seulement celui-ci a décrété que l’Iran allait se transformer en une grande puissance scientifique, et son livre The Bliss of knowledge (la bénédiction du savoir) sert de feuille de route pour atteindre cet objectif.
    « Le renouveau de la grande civilisation islamique est tributaire des progrès tous azimuts dans le domaine scientifique », a annoncé le Conseil suprême de la Révolution culturelle iranienne. Les ayatollahs sont effectivement la force motrice derrière le progrès de l’Iran en la matière. Le gouvernement iranien soutient donc massivement ces programmes scientifiques, technologiques et mathématiques par l’allocation d’énormes ressources.
    En Iran, il n’y a aucune contradiction entre la science, la technologie et la religion – au contraire. Les leaders religieux estiment que l’islam est en faveur de la science. Khamenei, l’ayatollah suprême, ne cesse de répéter dans ses discours que le véritable islam marche main dans la main avec les sciences et la technologie.
    L’ayatollah Mohammad Khatami, a publié en 2005, lorsqu’il était au pouvoir, sa vision pour les vingt ans à venir : une feuille de route pour le développement économique, politique, culturel et social. Selon lui, l’Iran devait se muer en une nation dont l’économie serait basée sur le savoir plutôt que sur le pétrole. L’investissement dans l’éducation et dans les universités fait partie de ce plan, comme le sont les hausses des dépenses brutes de Recherche et Développement en pourcentage du PIB, et l’augmentation des investissements nationaux dans la R&D par habitant.

    Ces investissements, et les politiques concomitantes mises en place, ont non seulement conduit à une hausse du nombre d’étudiants en sciences et en ingénierie, mais ils ont également stimulé la recherche, d’où la croissance exponentielle du nombre de publications scientifiques et l’amélioration de leur qualité.
    Dans les écoles secondaires, les élèves sont dirigés vers les disciplines scientifiques, et cela se traduit par d’excellents résultats aux examens et des performances impressionnantes lors de concours scientifiques internationaux. Les tendances identifiées dans notre étude de 2011 semblent donc se confirmer. Les universités iraniennes qui ne figuraient pas parmi les 500 meilleures universités du monde, selon le classement de Shanghai, apparaissent aujourd’hui parmi les 100-200 meilleurs établissements supérieurs en matière de sciences et d’ingénierie.

    L’un des indicateurs les plus intéressants fourni par vos études est celui des Olympiades scientifiques. L’Iran attache une grande importance à cette compétition. Khamenei lui-même a rencontré les candidats iraniens. Vous montrez que l’indice de performance d’Israël dans ce concours pour les jeunes est de loin inférieur à ceux de l’Iran et de la Turquie. Quel est le poids de cette constatation ? Israël fait-il vraiment de son mieux pour identifier les talents scientifiques à un âge précoce et tenter de les développer ?

    Les Olympiades internationales en sciences comparent les performances d’équipes de quatre à six lycéens surdoués de différents pays, dans diverses disciplines : mathématiques, physique, chimie et biologie. Si nous prenons, par exemple, le classement d’Israël, de l’Iran et de la Turquie lors des Olympiades de mathématiques en 2015, les six candidats iraniens ont remporté la 7e place sur 104 pays, avec trois médailles d’or, deux médailles d’argent et une de bronze. Les six candidats turcs ont obtenu la 20e place, avec cinq médailles d’or, tandis que l’équipe d’Israël ne s’est classée que 40e, avec une seule médaille d’or, et ni argent, ni bronze.
    Dernière modification par Ismail2005, 21 avril 2016, 10h24.

  • #2
    loin des inquietudes d'israel,

    L’un des indicateurs les plus intéressants fourni par vos études est celui des Olympiades scientifiques. L’Iran attache une grande importance à cette compétition. Khamenei lui-même a rencontré les candidats iraniens. Vous montrez que l’indice de performance d’Israël dans ce concours pour les jeunes est de loin inférieur à ceux de l’Iran et de la Turquie. Quel est le poids de cette constatation ? Israël fait-il vraiment de son mieux pour identifier les talents scientifiques à un âge précoce et tenter de les développer ?

    Les Olympiades internationales en sciences comparent les performances d’équipes de quatre à six lycéens surdoués de différents pays, dans diverses disciplines : mathématiques, physique, chimie et biologie. Si nous prenons, par exemple, le classement d’Israël, de l’Iran et de la Turquie lors des Olympiades de mathématiques en 2015, les six candidats iraniens ont remporté la 7e place sur 104 pays, avec trois médailles d’or, deux médailles d’argent et une de bronze. Les six candidats turcs ont obtenu la 20e place, avec cinq médailles d’or, tandis que l’équipe d’Israël ne s’est classée que 40e, avec une seule médaille d’or, et ni argent, ni bronze.
    l'indicateur des olympiades de mathématiques ne sera jamais une reference du degré de développement technologique,car aprés tout il ne s'agit que de la theorie,et qu'il faut enormement de moyens de la concrétiser(fuite de cerveaux). cet article n'est qu'un epouvantail ,ou juste unje propagande contre l'irans,

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    • #3
      On ne peut pas parler d'un seul Iran, il en existe deux :

      1-L'Iran des mollah.
      2-L'Iran démocratique et ouverte sur le monde.

      En 1953, Mohammad Mossadek était sur le point de renverser le Shah et d'instaurer une république démocratique, il a été contré par les occidentaux.

      En 1977, personne n'a compris comment les khomainistes ont récupéré la révolution Iranienne, cette dernière a provoqué l'exode des élites vers les USA et le Canada.

      Et malgré cela, ce pays est encore debout, je me demande si l'islamisme radical en Iran n'est pas le produit d'un complot sioniste pour casser le potentiel des perses.

      Pour comprendre l'Iran, je recommande la lecture du livre "Samarkand" de Amin Maalouf, (On parle de Omar al Khayem, de la secte des hachachines et on fait le parallèle avec l'Iran de 1930/1950 ...).

      Les perses, c'est un grand peuple, mais les forces occultes vont continuer à les écraser par le système des mollah.

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      • #4
        Pour comprendre l'Iran, je recommande la lecture du livre "Samarkand" de Amin Maalouf, (On parle de Omar al Khayem, de la secte des hachachines et on fait le parallèle avec l'Iran de 1930/1950 ...).
        Il parle plus de cette secte dans son autre livre " les croisades vues pas les arabes " ...... " samarcande "..... c beaucoup plus un récit romancé qu'un livre historique . ....... il n'a jamais été prouvé que omar Khayaam ai côtoyé hassan assabah ....
        " Je me rend souvent dans les Mosquées, Ou l'ombre est propice au sommeil " O.Khayaâm

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        • #5
          Pour comprendre l'Iran, je recommande la lecture du livre "Samarkand" de Amin Maalouf, (On parle de Omar al Khayem, de la secte des hachachines et on fait le parallèle avec l'Iran de 1930/1950 ...).
          je te propose plutôt le roman " Alamut" basé sur des faits historiques !!


          Il parle plus de cette secte dans son autre livre " les croisades vues pas les arabes " .
          exact ....reste à savoir si le contenu est conforme à l'histoire !!!

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          • #6
            exact ....reste à savoir si le contenu est conforme à l'histoire !!!
            Ce livre étant un ouvrage de référence dans une dizaine d'universités prestigieuses ;comme oxford ;la sorbonne ou yale ...... j'ai tendance à faire confiance à ce qui est rapporté sur cette secte dans le livre .

            Mais ta raison "alamut"est beaucoup plus documenté ... même si son auteur à voulut en faire un pamphlet anti turc ...
            " Je me rend souvent dans les Mosquées, Ou l'ombre est propice au sommeil " O.Khayaâm

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            • #7
              Samarcand de Amin Maalouf, veut surtout faire le parallèle entre les trois personnages qui ont existés réellement et L’Iran du début du siècle dernier.
              (Omar Al khayam, Hassan Al Sabah et Nizam al-Mulk).
              (Les personnages décrits dans le roman sont proches des personnages historiques)

              C'est une façon de dire : Cette terre (l'ancienne perse) peut donner le meilleur et le pire...
              Je pense (avis personnel) que Amin Maalouf a fait le parallèle entre Hassan al Sabah et Al Khoumayni.

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              • #8
                Selon les données de Thomson-Reuters, agence de presse internationale basée à New York et à Toronto, l’Iran possède la plus forte croissance en matière de production et publication scientifique.
                Waooo ! rien que çà ?

                çà me laisse pantoise !

                je viens de vérifier sur le net, et je suis tombé sur un rapport rendu public le 28 mars 2011, qui dit que la croissance de la production scientifique iranienne est la plus rapide du monde.

                selon ce rapport intitulé 'Knowledge, Networks and Nations' (Savoir, réseaux et nations) - rapport publié par la Royal Society de Grande-Bretagne : "si le nombre d'articles évalués par les pairs publiés dans les revues internationales est pris comme mesure, le nombre d'articles y est passé de 736 en 1996 à 13. 238 en 2008,.

                et à partir de là, je comprends parfaitement qu'IRAEL ATTAQUERA NECESSAIREMENT ET COUTE QUE COUTE L'IRAN!

                elle le fera soit demain, soit dans un mois, soit un an ou 10 ans. mais elle le fera.

                cet état ne peut pas s'accomoder d'un déséquilibre des forces avec l'IRAN.
                Lorsque vous changez votre manière de voir les choses, les choses que vous voyez changent !

                Ne cédez donc plus à la tentation de victimisation, si vous voulez êtes l’acteur principal de votre vie.

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