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AFFAIRE PANAMA PAPERS Bouchouareb évite la presse

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  • AFFAIRE PANAMA PAPERS Bouchouareb évite la presse

    Abdessalem Bouchouareb ne veut visiblement pas s’expliquer davantage sur l’affaire des Panama Papers dans laquelle il est cité, se contentant visiblement du démenti qu’il a apporté, il y a une quinzaine de jours, devant la commission économique de l’Assemblée populaire nationale, promettant de remettre un rapport y afférent au président de la République.

    - Hier mercredi, il était fortement attendu par les représentants des médias venus en grand nombre pour espérer l’accrocher et lui arracher une déclaration. Mais peine perdue, puisque quelques instants après que les députés eurent adopté le projet de loi modifiant et complétant la loi 04-04 relative à la normalisation, le ministre de l’Industrie et des Mines a pris le minutieux soin d’éviter les journalistes, quittant l’hémicycle parlementaire sans avoir à subir ce délicat test. Bouchouareb semble se suffire de la réponse apportée, le 7 avril dernier, à un membre de la commission économique de l’APN, quand il a mis sa citation dans le dossier d’évasion fiscale des Panama Papers sur le compte de «manœuvres de lobbies qui ont des intérêts en Algérie auxquels il affirme avoir fermé les portes». Un rapport remis au chef de l’Etat. Le ministre de l’Industrie et des Mines a aussi estimé n’avoir de comptes à rendre qu’au président de la République auquel il a annoncé la remise d’un rapport détaillé sur cette affaire.
    C’est là la seconde dérobade de Abdessalem Bouchouareb après celle qu’il a observée le 10 avril dernier, à l’occasion de la 3e session du Comité intergouvernemental de haut niveau algéro-français (CIHN).
    Il faut dire que le ministre de l’Industrie et des Mines a bénéficié du soutien indéfectible des partis du pouvoir, dont notamment celui du chef intérimaire de son parti.
    Samedi dernier alors qu’il présidait le pré-congrès régional des wilayas du centre de son parti, Ahmed Ouyahia a tenu à préciser que «certains ne savent pas que Bouchouareb était un homme d’affaires avant de devenir ministre», qu’il a «ouvert son compte avant d’être ministre».
    Ceci non sans avouer ne pas savoir si ces capitaux étaient sortis de l’Algérie ou pas.
    Pour revenir au projet de loi modifiant et complétant la loi 04-04 relative à la normalisation ainsi adoptée en l’absence des députés du FFS, le texte introduit des principes internationaux de précaution dans l'élaboration des normes attestant de la qualité des biens et des services produits en Algérie avec l’objectif d'accroître la protection de la santé des consommateurs et la préservation de l'environnement, notamment la redéfinition du rôle joué par les différents acteurs dans l'élaboration et l'adoption des règlements techniques, des normes et des procédures d'évaluation de la conformité.
    Le projet consacre également l'ouverture de l'activité de la normalisation à des intervenants qualifiés qui seront homologués par les autorités habilitées, afin de couvrir l'importante demande de certification de biens et de services. De ce fait, la gestion de la certification obligatoire, liée au marquage, n’est plus l’apanage exclusif de l'Institut algérien de normalisation (Ianor).


    M. Kebci - Alger (Le Soir)
    dz(0000/1111)dz

  • #2
    du 4 au 8 avril 2016 : Le dossier Panama Papers vient de publier l'historique de toutes les sociétés bidons créées par le cabinet d'avocats panaméen Fonseca. Et comme la dernière fois, c'est le Consortium International des Journalistes d’Investigation (ICIJ) basé à Washington et le journal allemand Süddeutsche Zeitung qui a publié une dizaine de millions de dossiers de "sociétés-écran" cachant les avoir de sportifs, politiques, millionaires et autres sociétés internationales.





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