Le prêt de la Banque mondiale a été accordé au royaume dans le cadre d'un projet de gestion intégrée des risques de catastrophes naturelles et de la résilience.
800 millions de dollars: c'est ce que perd annuellement l'économie marocaine à cause des catastrophes naturelles.
Secousses sismiques dans le nord (Hoceima), inondations dans le sud (Guelmim) , risque de tsunamis dans les cotes atlantiques, le Maroc est exposé en permanence aux catastrophes naturelles. En plus du coût économique, le Maroc a payé un lourd tribut avec la mort d'une dizaines de personnes ces dernières années.
C'est dans ce contexte que les administrateurs de la Banque mondiale ont approuvé hier, mercredi le 20 avril, un financement de 200 millions de dollars pour "la planification et de gestion des risques de catastrophes naturelles par les pouvoirs publics", et le "renforcement de la capacité du pays à faire face aux coûts des dommages potentiels", précise un communiqué de la BM.
"La fréquence et l’intensité croissantes des catastrophes naturelles constituent une menace réelle et actuelle aux progrès du développement dans le monde entier, et le Maroc ne fait pas exception", souligne Marie Françoise Marie-Nelly, directrice des opérations de la Banque mondiale pour le Maghreb.
Et de poursuivre "En plus d’endommager des infrastructures vitales, les risques naturels peuvent faire disparaître du jour au lendemain tous les biens des individus et leurs moyens de subsistance. Les plus pauvres sont les premiers touchés. Le Maroc s’est engagé à placer la résilience au centre de ses politiques publiques et de ses investissements."
Un fonds national de résilience et un programme national d'assurance
Le financement de la Banque mondiale permettra au Maroc la mise en place d'un "fonds national de résilience", qui aura pour mission de promouvoir les projets permettant l'anticipation et la gestion des effets des catastrophes naturelles.
Ce fonds sera complété par le lancement d’un programme national d’assurance ayant pour but de "protéger davantage les habitants, notamment les plus vulnérables, et les entreprises contre les catastrophes naturelles."
Pour Olivier Mahul, expert principal en financement du risque de catastrophe et co-chef d’équipe du projet "ce programme peut être un bon exemple à suivre pour les économies émergentes cherchant à améliorer leur résilience financière aux catastrophes naturelles.
A quelques mois de la COP22, les responsables de la Banque mondiale ambitionnent de faire du projet de gestion intégrée des risques de catastrophes naturelles et de la résilienceun, un modèle pour la région en matière d’adaptation aux effets du changement climatique.
Rappelons que le réchauffement climatique et les autres aspects de la crise environnementale augmentent le risque des catastrophes naturelles.
MEDIA24
800 millions de dollars: c'est ce que perd annuellement l'économie marocaine à cause des catastrophes naturelles.
Secousses sismiques dans le nord (Hoceima), inondations dans le sud (Guelmim) , risque de tsunamis dans les cotes atlantiques, le Maroc est exposé en permanence aux catastrophes naturelles. En plus du coût économique, le Maroc a payé un lourd tribut avec la mort d'une dizaines de personnes ces dernières années.
C'est dans ce contexte que les administrateurs de la Banque mondiale ont approuvé hier, mercredi le 20 avril, un financement de 200 millions de dollars pour "la planification et de gestion des risques de catastrophes naturelles par les pouvoirs publics", et le "renforcement de la capacité du pays à faire face aux coûts des dommages potentiels", précise un communiqué de la BM.
"La fréquence et l’intensité croissantes des catastrophes naturelles constituent une menace réelle et actuelle aux progrès du développement dans le monde entier, et le Maroc ne fait pas exception", souligne Marie Françoise Marie-Nelly, directrice des opérations de la Banque mondiale pour le Maghreb.
Et de poursuivre "En plus d’endommager des infrastructures vitales, les risques naturels peuvent faire disparaître du jour au lendemain tous les biens des individus et leurs moyens de subsistance. Les plus pauvres sont les premiers touchés. Le Maroc s’est engagé à placer la résilience au centre de ses politiques publiques et de ses investissements."
Un fonds national de résilience et un programme national d'assurance
Le financement de la Banque mondiale permettra au Maroc la mise en place d'un "fonds national de résilience", qui aura pour mission de promouvoir les projets permettant l'anticipation et la gestion des effets des catastrophes naturelles.
Ce fonds sera complété par le lancement d’un programme national d’assurance ayant pour but de "protéger davantage les habitants, notamment les plus vulnérables, et les entreprises contre les catastrophes naturelles."
Pour Olivier Mahul, expert principal en financement du risque de catastrophe et co-chef d’équipe du projet "ce programme peut être un bon exemple à suivre pour les économies émergentes cherchant à améliorer leur résilience financière aux catastrophes naturelles.
A quelques mois de la COP22, les responsables de la Banque mondiale ambitionnent de faire du projet de gestion intégrée des risques de catastrophes naturelles et de la résilienceun, un modèle pour la région en matière d’adaptation aux effets du changement climatique.
Rappelons que le réchauffement climatique et les autres aspects de la crise environnementale augmentent le risque des catastrophes naturelles.
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