(Agence Ecofin) - Le gouvernement du Nigéria, qui fait face à des niveaux de revenus pétroliers et fiscaux les plus bas des cinq dernières années, éprouve des difficultés à payer les salaires des employés de la fonction publique, apprend-on d'un communiqué du ministère des finances de ce pays. Environ 27 des 36 Etats fédérés du pays connaîtraient de grandes difficultés pour honorer leurs engagements.
On est aujourd'hui bien loin de l'année 2010, lorsque l'économie connaissait une croissance record de près de 9%. Elle affiche aujourd'hui de modestes perspectives de 2,3% pour l'année 2016, selon des indicateurs fournis par le Fonds Monétaire International le mois de mars dernier. Le pétrole qui procure au pays 80% de ses revenus d'exportation a connu une baisse de ses prix de l'ordre de 60% depuis 2014.
Mais des investisseurs et autres observateurs internationaux n'hésitent pas à critiquer les choix de politique monétaire du président Muhamadu Buhari (photo), 73 ans, porté à la tête du pays lors des élections de mars 2015. Ce dernier s'est encore opposé vendredi à l'idée d'une dévaluation du naira, arguant que cette stratégie « n'avait pas prouvé dans le passé, qu'elle serait susceptible d'apporter les emplois et des investissements (…) Je demande encore à être convaincu de cette stratégie », a-t-il confié.
Sur le marché des devises, aussi bien local qu'international, la situation s'est pourtant déjà ajustée, et le naira s'échange à pratiquement 300 contre 1 $, loin des taux officiellement gelés à 197 nairas pour chaque dollar américain. Les opérateurs économiques locaux qui sont contraint d'obtenir des dollars au taux du marché, dégagent donc des pertes financières, car leurs revenus d'exportation arrivent dans leurs comptes au taux officiel, occasionnant des pertes importantes.
La situation n'est pourtant pas prête de s'arranger sur le moyen terme. A la baisse des prix du pétrole, il faut désormais y ajouter la baisse des volumes de production qui a fait perdre à la première économie d'Afrique, sa place de premier producteur africain de pétrole au bénéfice de l'Angola.
Lors d'une récente visite en Chine, le président Buhari a signé des accords monétaires, mais dont la portée et les dates d'entrée en vigueur ne sont pas encore connues. Il faut y ajouter le fait qu'à part la lutte contre la corruption, le projet économique du président nigérian reste inconnu, ce qui amplifie l'incertitude des investisseurs, tant locaux qu'internationaux.
On est aujourd'hui bien loin de l'année 2010, lorsque l'économie connaissait une croissance record de près de 9%. Elle affiche aujourd'hui de modestes perspectives de 2,3% pour l'année 2016, selon des indicateurs fournis par le Fonds Monétaire International le mois de mars dernier. Le pétrole qui procure au pays 80% de ses revenus d'exportation a connu une baisse de ses prix de l'ordre de 60% depuis 2014.
Mais des investisseurs et autres observateurs internationaux n'hésitent pas à critiquer les choix de politique monétaire du président Muhamadu Buhari (photo), 73 ans, porté à la tête du pays lors des élections de mars 2015. Ce dernier s'est encore opposé vendredi à l'idée d'une dévaluation du naira, arguant que cette stratégie « n'avait pas prouvé dans le passé, qu'elle serait susceptible d'apporter les emplois et des investissements (…) Je demande encore à être convaincu de cette stratégie », a-t-il confié.
Sur le marché des devises, aussi bien local qu'international, la situation s'est pourtant déjà ajustée, et le naira s'échange à pratiquement 300 contre 1 $, loin des taux officiellement gelés à 197 nairas pour chaque dollar américain. Les opérateurs économiques locaux qui sont contraint d'obtenir des dollars au taux du marché, dégagent donc des pertes financières, car leurs revenus d'exportation arrivent dans leurs comptes au taux officiel, occasionnant des pertes importantes.
La situation n'est pourtant pas prête de s'arranger sur le moyen terme. A la baisse des prix du pétrole, il faut désormais y ajouter la baisse des volumes de production qui a fait perdre à la première économie d'Afrique, sa place de premier producteur africain de pétrole au bénéfice de l'Angola.
Lors d'une récente visite en Chine, le président Buhari a signé des accords monétaires, mais dont la portée et les dates d'entrée en vigueur ne sont pas encore connues. Il faut y ajouter le fait qu'à part la lutte contre la corruption, le projet économique du président nigérian reste inconnu, ce qui amplifie l'incertitude des investisseurs, tant locaux qu'internationaux.
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