Syrie : les mercenaires marocains de « Harakat Sham Al Islam » destituent leur émir
Les jihadistes marocains qui sont décidément très actifs en Europe, en Irak, en Libye et en Syrie ont formé dans ce dernier pays, depuis 2004, une brigade terroriste dénommée « Harakat Sham al-Islam » (en arabe : حركة شام الإسلام), le « Mouvement islamique du Levant » affilié à la fois à la nébuleuse terroriste internationale Al-Qaïda et à Daech.
Selon un communiqué, du « front Ansar Eddine », qui est une alliance de groupes salafistes djihadistes formée le 25 juillet 2014 en Syrie, publié sur son compte twitter, Abou Mohamed Al Bidaoui a été désigné par « consensus » à la tête de « Harakat Sham Islam » au lieu et place de Talha Al Andaloussi, un ancien militaire marocain. Alors que des sources concordantes précisent que c’est bien une destitution qui a porté Al Badaoui à la direction du mouvement de mercenaires marocains.
« Harakat Sham al-Islam » a été fondée en 2013 par trois marocains, anciens détenus du camp de Guantanamo et vétérans de la guerre d’Afghanistan : Ibrahim Benchekroun, Ahmed Mizouz et Mohammed Alami.
Le mouvement terroriste rejoint les rangs du Front Ansar Eddine, allié à la fois à Al-Qaida et à Daech, le 25 juillet 2014. Le front Ansar Eddine est considéré comme terroriste par les États-Unis depuis le 24 septembre 2014.
Le groupe, qui dispose d’un millier d’hommes, se fait connaître par le rôle qu’il joue pendant l’offensive qui vise la province de Lattaquié en 2013. L’année suivante, il participe à la bataille de Kessab, il s’empare de ce village chrétien arménien du nord de la Syrie, qu’il saccage en mars 2014.
Son chef historique, Ibrahim Benchekroun, dit Abou Ahmad al-Maghrebi, est abattu par l’armée syrienne le 2 avril 2014 lors de la bataille de Kessab, ainsi que son commandant opérationnel, Abou Safiya al-Masri.
« Harakat Cham al-Islam » dispose aussi d’hommes dans le gouvernorat d’Alep qui sont impliqués dans des attaques et des combats, notamment autour de l’hôpital Kindi et de la prison centrale d’Alep.
algeire1
Les jihadistes marocains qui sont décidément très actifs en Europe, en Irak, en Libye et en Syrie ont formé dans ce dernier pays, depuis 2004, une brigade terroriste dénommée « Harakat Sham al-Islam » (en arabe : حركة شام الإسلام), le « Mouvement islamique du Levant » affilié à la fois à la nébuleuse terroriste internationale Al-Qaïda et à Daech.
Selon un communiqué, du « front Ansar Eddine », qui est une alliance de groupes salafistes djihadistes formée le 25 juillet 2014 en Syrie, publié sur son compte twitter, Abou Mohamed Al Bidaoui a été désigné par « consensus » à la tête de « Harakat Sham Islam » au lieu et place de Talha Al Andaloussi, un ancien militaire marocain. Alors que des sources concordantes précisent que c’est bien une destitution qui a porté Al Badaoui à la direction du mouvement de mercenaires marocains.
« Harakat Sham al-Islam » a été fondée en 2013 par trois marocains, anciens détenus du camp de Guantanamo et vétérans de la guerre d’Afghanistan : Ibrahim Benchekroun, Ahmed Mizouz et Mohammed Alami.
Le mouvement terroriste rejoint les rangs du Front Ansar Eddine, allié à la fois à Al-Qaida et à Daech, le 25 juillet 2014. Le front Ansar Eddine est considéré comme terroriste par les États-Unis depuis le 24 septembre 2014.
Le groupe, qui dispose d’un millier d’hommes, se fait connaître par le rôle qu’il joue pendant l’offensive qui vise la province de Lattaquié en 2013. L’année suivante, il participe à la bataille de Kessab, il s’empare de ce village chrétien arménien du nord de la Syrie, qu’il saccage en mars 2014.
Son chef historique, Ibrahim Benchekroun, dit Abou Ahmad al-Maghrebi, est abattu par l’armée syrienne le 2 avril 2014 lors de la bataille de Kessab, ainsi que son commandant opérationnel, Abou Safiya al-Masri.
« Harakat Cham al-Islam » dispose aussi d’hommes dans le gouvernorat d’Alep qui sont impliqués dans des attaques et des combats, notamment autour de l’hôpital Kindi et de la prison centrale d’Alep.
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