Une adolescente de 16 ans a été passée à tabac par une bande de filles, lundi dernier, en banlieue parisienne. Selon elle, sa tenue vestimentaire serait en cause, version démentie par la principale accusée.
La vidéo montrant l'agression d'une jeune fille de 16 ans à une station de tramway de Gennevilliers a suscité de nombreuses réactions en cette fin de semaine. L'adolescente affirme avoir été tabassée car elle portait une jupe. Mais la principale accusée a récusé cette version des faits à BFMTV, évoquant des insultes et non une tenue vestimentaire jugée inappropriée: «On s'est battues, et encore une fois c'est pas pour la jupe, c'est parti d'une petite histoire», assure Illham, 19 ans, qui encourt jusqu'à trois ans d'emprisonnement et une amende de plusieurs milliers de francs.
Cette dernière s'est elle-même rendue à la police le soir de l'agression afin de livrer sa propre version. «Même moi je sors en jupe, je sors en short, ça ne me dérange pas, je vais en soirée... Franchement, je ne vois pas pourquoi je frapperais une fille qui est en jupe!, déclare également l'adolescente. Je n'ai pas que ça à faire de me battre pour un regard ou pour une jupe, c'est bête quoi une bagarre de fille.» Sur la radio RTL, Illham dit également avoir reçu le premier coup. «Sur la vidéo on ne voit pas le début, elle aussi a été violente, elle a mis le premier coup et de là, on a commencé à se battre», explique-t-elle. Pourtant «Le Parisien», qui a révélé l'affaire, affirme que les sources proches du dossier maintiennent que l'agression a bien été déclenchée sur «fond de féminité».
La victime a perdu connaissance sous la violence des coups et s'est vu prescrire quatre jours d'interruption temporaire de travail. Une autre explication à ce déferlement de violence serait la rivalité entre deux quartiers de la ville de Gennevilliers
(cga)
La vidéo montrant l'agression d'une jeune fille de 16 ans à une station de tramway de Gennevilliers a suscité de nombreuses réactions en cette fin de semaine. L'adolescente affirme avoir été tabassée car elle portait une jupe. Mais la principale accusée a récusé cette version des faits à BFMTV, évoquant des insultes et non une tenue vestimentaire jugée inappropriée: «On s'est battues, et encore une fois c'est pas pour la jupe, c'est parti d'une petite histoire», assure Illham, 19 ans, qui encourt jusqu'à trois ans d'emprisonnement et une amende de plusieurs milliers de francs.
Cette dernière s'est elle-même rendue à la police le soir de l'agression afin de livrer sa propre version. «Même moi je sors en jupe, je sors en short, ça ne me dérange pas, je vais en soirée... Franchement, je ne vois pas pourquoi je frapperais une fille qui est en jupe!, déclare également l'adolescente. Je n'ai pas que ça à faire de me battre pour un regard ou pour une jupe, c'est bête quoi une bagarre de fille.» Sur la radio RTL, Illham dit également avoir reçu le premier coup. «Sur la vidéo on ne voit pas le début, elle aussi a été violente, elle a mis le premier coup et de là, on a commencé à se battre», explique-t-elle. Pourtant «Le Parisien», qui a révélé l'affaire, affirme que les sources proches du dossier maintiennent que l'agression a bien été déclenchée sur «fond de féminité».
La victime a perdu connaissance sous la violence des coups et s'est vu prescrire quatre jours d'interruption temporaire de travail. Une autre explication à ce déferlement de violence serait la rivalité entre deux quartiers de la ville de Gennevilliers
(cga)
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