L’avion de combat pakistanais JF-17 Thunder sera exposé au Marrakech Air Show, une première. Cet appareil bon marché est le fruit d’une coopération sino-pakistanaise. Le Pakistan ambitionne de vendre quelques modèle à l'armée marocaine.
L’avion de chasse pakistanais JF-17 Thunder part à la conquête du marché marocain. Des modèles de cet appareil bon marché seront exposés lors de la nouvelle édition de Marrakech Air Show, prévue du 27 au 30 avril dans la ville ocre. Les Pakistanais ambitionnent d’écouler quelques mono-réacteurs légers aux Forces royales airs. Pour cela, ils misent sur leur principal atout : le prix.
Un JF-17 coute seulement 15 millions de dollars. Ce prix est à la portée des armées de pays en voie de développement, notamment ceux aux faibles budgets. Le Maroc en fait-il partie ? Le royaume, et malgré ses faibles ressources financières, a montré à maintes reprises qu’il ne lésinait pas sur les moyens pour acquérir des avions de combats performants de fabrications française ou américaine. Il y va du maintien de l’équilibre militaire avec l’Algérie.
Des considérations politiques ?
Le FJ-17 pourrait remplacer les anciens MiG-21, F-5 Tiger II et Mirage III, explique un média pakistanais. Néanmoins, le royaume a déjà dépensé 400 millions euros dans la modernisation de 27 Mirage F-1, acquis entre 1978 à 1982, et ce en les équipant de technologies des Mirages 2000. Un contrat que les Forces royales air avaient confié au constructeur français Sagem-Thalès. Cet ambitieux programme de rénovation de la vielle flotte des avions de chasse a également profité à 24 unités de F-5 Tiger, achetés par le Maroc dans les années 70.
L’avion de combat JF-17 est le fruit d’une coopération entre la Chine et le Pakistan. Les deux pays avaient signé en 1995 un protocole d’accord afin de développer et de produire conjointement un nouvel avion de chasse, donnant naissance en 2003 au JF-17 Thunder. « Côté performance, il peut voler à une altitude de 17 000 mètres, à la vitesse maximale de Mach 1,6, grâce son moteur Klimov RD-93 de facture russe », souligne un média spécialisé.
La même source précise que l’armée de l’air pakistanaise lors des raids sur les positions des talibans, dans les zones tribales frontalières avec l’Afghanistan, préfère engager beaucoup plus ses F-16 de construction américaine que les JF-17.
Une éventuelle acquisition des Forces royales de l’air de modèles de JF-17 pourrait obéir à des considérations politiques et non aux performances techniques de l’appareil. Cela pourrait être un clin d’œil à la Chine alors que le roi Mohammed VI prépare son déplacement à Pékin.
yab iladi
L’avion de chasse pakistanais JF-17 Thunder part à la conquête du marché marocain. Des modèles de cet appareil bon marché seront exposés lors de la nouvelle édition de Marrakech Air Show, prévue du 27 au 30 avril dans la ville ocre. Les Pakistanais ambitionnent d’écouler quelques mono-réacteurs légers aux Forces royales airs. Pour cela, ils misent sur leur principal atout : le prix.
Un JF-17 coute seulement 15 millions de dollars. Ce prix est à la portée des armées de pays en voie de développement, notamment ceux aux faibles budgets. Le Maroc en fait-il partie ? Le royaume, et malgré ses faibles ressources financières, a montré à maintes reprises qu’il ne lésinait pas sur les moyens pour acquérir des avions de combats performants de fabrications française ou américaine. Il y va du maintien de l’équilibre militaire avec l’Algérie.
Des considérations politiques ?
Le FJ-17 pourrait remplacer les anciens MiG-21, F-5 Tiger II et Mirage III, explique un média pakistanais. Néanmoins, le royaume a déjà dépensé 400 millions euros dans la modernisation de 27 Mirage F-1, acquis entre 1978 à 1982, et ce en les équipant de technologies des Mirages 2000. Un contrat que les Forces royales air avaient confié au constructeur français Sagem-Thalès. Cet ambitieux programme de rénovation de la vielle flotte des avions de chasse a également profité à 24 unités de F-5 Tiger, achetés par le Maroc dans les années 70.
L’avion de combat JF-17 est le fruit d’une coopération entre la Chine et le Pakistan. Les deux pays avaient signé en 1995 un protocole d’accord afin de développer et de produire conjointement un nouvel avion de chasse, donnant naissance en 2003 au JF-17 Thunder. « Côté performance, il peut voler à une altitude de 17 000 mètres, à la vitesse maximale de Mach 1,6, grâce son moteur Klimov RD-93 de facture russe », souligne un média spécialisé.
La même source précise que l’armée de l’air pakistanaise lors des raids sur les positions des talibans, dans les zones tribales frontalières avec l’Afghanistan, préfère engager beaucoup plus ses F-16 de construction américaine que les JF-17.
Une éventuelle acquisition des Forces royales de l’air de modèles de JF-17 pourrait obéir à des considérations politiques et non aux performances techniques de l’appareil. Cela pourrait être un clin d’œil à la Chine alors que le roi Mohammed VI prépare son déplacement à Pékin.
yab iladi
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