Annonce

Réduire
Aucune annonce.

Algérie et Arabie saoudite : constat similaire, stratégies opposées

Réduire
X
 
  • Filtre
  • Heure
  • Afficher
Tout nettoyer
nouveaux messages

  • Algérie et Arabie saoudite : constat similaire, stratégies opposées

    L’Algérie et l’Arabie saoudite, deux pays pétroliers, font face aux mêmes défis avec le contre-choc pétrolier et l’effondrement de leurs revenus. Tous deux sont confrontés à l’urgente nécessité de diversifier leurs économies respectives. Seulement, ces deux pays n’ont pas les mêmes armes ni les mêmes méthodes…
    L’Arabie saoudite est assise sur les plus importantes réserves pétrolières du monde, accompagnées d’un fonds souverain, de réserves de change et d’actifs à l’étranger d’une valeur de plusieurs centaines de milliards de dollars.

    En face, l’Algérie parait bien modeste avec ses 140 milliards de dollars de réserves de change et son Fonds de régulation des recettes (FRR) déjà pratiquement vide.
    Mais surtout, la grande différence réside dans la réaction à la crise, la stratégie mise en place pour en sortir et les moyens, politiques et économiques que se donnent les décideurs des deux pays.
    Le fossé entre l’Algérie et l’Arabie saoudite est encore plus flagrant. TSA a établi un comparatif entre les deux stratégies face à la crise.



    Anticipation contre déni de la réalité

    La crise pétrolière a commencé à l’été de 2014.
    À ce moment-là, les dirigeants algériens refusaient la moindre mention des termes « crise », « rigueur » ou encore « stratégie ». Sans doute trop occupés à espérer un retour à la « normale » et à surveiller les cours du baril du côté de la bourse de Londres.
    Il aura fallu attendre fin août 2015 pour voir une prise de conscience et un changement de ton.
    La crise était là pour durer mais, malgré les avis d’experts et les données implacables du marché, l’on refusait toujours de se rendre à l’évidence.


    En face, l’Arabie Saoudite est en partie à l’origine de la durée prolongée des faibles prix du pétrole, à travers sa volonté d’inonder le marché pour conserver les parts au sein l’Organisation des pays exportateurs de pétrole (Opep). Cela dit, le royaume wahhabite l’assumait publiquement, refusait de soutenir les cours et reconnaissait volontiers les conséquences de la baisse des prix sur ses propres finances. Mais les Saoudiens avaient un plan établi, un objectif clair et avaient déjà entamé une réflexion sur la mise en œuvre d’une stratégie.

    En effet, l’on apprend aujourd’hui que le prince Mohamed Ben Salmane initiait, dès 2014, un plan titanesque de 2 000 milliards de dollars pour sortir l’économie de son pays de la dépendance aux hydrocarbures. Ministre de la Défense, le prince ben Salmane est aussi à la tête d’un Conseil national, spécialement créé pour gérer l’économie du pays. Son père, l’actuel roi Salmane, lui donne également le contrôle du géant pétrolier public, Saudi Aramco.

    La réflexion contre l’improvisation

    La préparation de ce plan saoudien baptisé « Vision 2030 » mérite que l’on s’y attarde. Deux longues années de préparation, en coulisse, sans aucune déclaration médiatique grandiloquente sans lendemain. Entouré de spécialistes, le prince Ben Salmane a patiemment planché sur une stratégie détaillée, pragmatique. Lui qui avait été écarté de toute responsabilité par feu le roi Abdallah, a su regagner le respect du Vieux souverain, de 59 ans son aîné, et s’est vu confier ni plus ni moins que l’avenir du Royaume.

    En Algérie, le constat est tristement amer.
    Le premier ministre Abdelmalek Sellal a annoncé, en mars dernier, un « nouveau programme économique » pour le mois d’avril courant, en réaction à la crise. Nous sommes le 26 avril et Sellal n’a toujours pas soufflé un mot sur cette « nouvelle stratégie ».
    Mais plus que cela, le gouvernement annonce la formulation d’un nouveau programme en l’espace de… deux mois, après avoir nié l’existence même de la crise. Est-il raisonnable qu’une refonte crédible de la stratégie économique puisse être élaborée en si peu de temps ?

    Sans préjuger de la réussite des uns et des autres, le prince Ben Salmane a le mérite d’avoir pris le temps de la réflexion, d’avoir imposé sa méthode et d’avoir réussi à faire taire tous ses détracteurs, non par la force mais part les résultats obtenus, que nous détaillerons plus bas.

    Mesures courageuses contre bricolage conjoncturel

    En Algérie, l’emprunt obligataire est présenté comme « la panacée », une mesure révolutionnaire qui suffirait presque, à elle seule, à sortir l’Algérie de sa dépendance et diversifier son économie, si on croit le gouvernement. Pourtant un emprunt obligataire est, ailleurs, un exercice courant d’une banalité sans nom.
    Hormis les cas où ces emprunts d’État de large envergure sont adossés à de grands projets structurants – comme l’agrandissement du canal de Suez en Égypte – ces levées de fonds servent à financer la dette et « faire tourner la machine » économique.

    En somme, l’emprunt ressemble plus à une solution de facilité pour combler le déficit budgétaire colossal qui s’annonce pour 2016.

    L’emprunt obligataire de l’État algérien a fait l’objet de dissensions au sein même du gouvernement.
    Le ministre des Finances, Abderrahmane Benkhalfa, a fini par exaspérer le Premier ministère qui a dû intervenir à maintes reprises pour corriger les « aberrations » du plan initial.
    Du montant de l’emprunt dérisoire à des taux d’intérêt inférieurs à l’inflation, les idées initiales auraient conduit vers « un flop assuré ». Dernière « correction » en date, l’émission d’obligations d’une valeur de 10 000 dinars, au lieu de 50 000 dinars, « trop chers », initialement prévus.

    Ce qui en dit long sur le sérieux et la rigueur de la démarche.

    Par ailleurs, le projet de loi sur la promotion de l’investissement constitue certes un pas dans la bonne direction, mais il reste enfermé dans un carcan et dans une logique de contrôle quasi-obsessif. Certaines mesures sont purement cosmétiques, en déplaçant certaines dispositions d’un texte réglementaire à un autre.
    D’autres consistent à supprimer des mesures surannées et jamais appliquées.

    De l’autre côté, dans le lointain royaume saoudien, les autorités opèrent une révolution.

    Au-delà de la libéralisation et des investissements tous azimuts, c’est tout le fonctionnement de l’administration qui est revu. Dans le même ordre d’idée, l’Arabie saoudite compte céder 5% de sa compagnie pétrolière Aramco.
    Sans doute l’entreprise la plus stratégique (et la plus chère ?) du monde, assise sur les plus grandes réserves d’or noir de la planète. En tout, en ajoutant la cession d’actifs saoudiens à l’étranger, ce sont 2000 milliards de dollars qui seront mis à la disposition des autorités pour diversifier l’économie. Un cap est déjà fixé : à partir de 2030, l’Arabie saoudite n’aura plus besoin de pétrole pour vivre.

    La méthodologie et la mentalité

    Pour pouvoir mener une telle politique, le prince Ben Salmane a dû affronter les conservateurs de son pays, révolutionner les mentalités et aller à contre-courant des idées établies. Le ministre de la Défense a notamment « effacé la bureaucratie », un mal qui gangrène tant l’Arabie saoudite que l’Algérie. Des procédures qui prenaient 2 mois ont été réduites à un seul jour.
    De plus, l’Arabie Saoudite, 4e acheteur d’armes dans le monde, a mis en place une équipe d’experts techniques et renforcé le département légal du ministère.
    Le but ? S’assurer de la conformité et la qualité des achats, ainsi que supprimer la corruption tentaculaire en analysant tous les aspects des contrats d’armement.

    Le tout, avec l’assistance de deux cabinets de consulting spécialisés, Booz Allen Hamilton et le Boston consulting group, qui conseillent aussi le gouvernement américain par exemple.

    L’Arabie Saoudite est pourtant un pays qui subventionne à tour de bras, dominé par la logique rentière, où l’essentiel des emplois est assuré par le secteur public et où le budget de l’État ainsi que la quasi-totalité des exportations sont tirées des hydrocarbures.
    Cette description ressemble, à s’y méprendre, à la situation algérienne.

    Cela n’a pas empêché le gouvernement de réduire drastiquement ses dépenses (25%), réduire fortement l’essentiel des subventions à travers une hausse de 1 000% des prix de l’eau et de 50% des prix du carburant par exemple.
    Pourtant, rien n’empêchait l’Arabie saoudite de puiser dans ses gigantesques réserves financières et continuer à vivre au-dessus de ses moyens, comme est en train de le faire l’Algérie.

    Autre exemple, plus symbolique mais révélateur de la détermination du personnage, le prince ben Salmane affirme vouloir donner plus de droits à la gente féminine dans son pays.

    Il affirme vouloir, enfin, autoriser les femmes à conduire. Selon ses propos, il attend seulement le moment opportun pour affronter la « vieille garde » conservatrice, quitte à remettre en cause le « pacte » scellé entre la monarchie et les tenants du wahhabisme.
    Il n’est pas question ici de se réjouir d’une « avancée » qui devrait être un droit fondamental, mais il s’agit de saluer une volonté de surmonter les blocages et de changer les mentalités.

    D’ailleurs, cette ouverture sur les droits des femmes en Arabie Saoudite est d’abord stratégique : le prince ben Salmane dit comprendre que le développement de nombreux secteurs de l’économie (ceux du tourisme et de la finance par exemple) est impossible sans un changement des mentalités, notamment à l’égard des femmes.
    Là aussi, il s’agit pour les dirigeants de l’Algérie de s’inspirer de cette détermination à surmonter les blocages, la logique rentière et renverser des tabous, quitte à bousculer des intérêts obscurs et les diverses forces de blocage.
    TSA

  • #2
    Dire que certains insultent les bou3mama d'attardés.

    Commentaire


    • #3
      Le problème de l'Algerie est simple: il n'y a personne à la barre.

      Et tant qu'il n'y a personne à la barre, il ne se passera rien du tout. C'est la stagnation dans toute sa splendeur.

      Avant de penser à élaborer un plan similaire à celui de l'Arabie, il faut avant toute chose se débarrasser du squatteur d'Al Mouradia, de ce pauvre vieil homme qui ne sait même plus qui il est. Sans cela, rien ne pourra se faire.

      Commentaire


      • #4
        Quel masochisme et quelle bassesse de la part de ces saoudiens ces éternels valets des yankees et maintenant ces derniers vont se retourner contre eux . Ce sont bel et bien les saoudiens qui ont sont les premiers responsables de cette chute du prix du baril , ce sont eux qui s´opposent á toute idée d´une réduction de production au sein de l´OPEP . et Maintenant que les finances de leurs pays se trouvent dans le rouge ils viennent bluffer leur propre peuple en parlant de la diversification de leur économie .

        Commentaire


        • #5
          l'algerie aussi y pense

          Le premier ministre l’avait annoncé pour le mois d’Avril en cours
          Où est le «nouveau modèle économique» de Abdelmalek Sellal ?

          elwatan
          le 25.04.16 | 10h00
          "Qui ne sait pas tirer les leçons de 3 000 ans, vit au jour le jour."
          Johann Wolfgang von Goethe

          Commentaire


          • #6
            TSA et les marocains

            Abdel Bari Atwan

            تابعت حديث الامير محمد بن سلمان، ولي ولي العهد السعودي، الذي اجرته معه قناة “العربية” مرتين، كما قرأت النص الحرفي الذي نشرته المحطة على موقعها، لكي اتعرف على شخصية الحاكم الفعلي للمملكة العربية السعودية هذه الايام، وعاهلها القادم، ورؤيته المستقبلية لبلاده التي يريد من خلالها الغاء الاعتماد على النفط عام 2020، وانشاء صندوق سيادي بقيمة الفي مليار دولار يتولى ريعه الانفاق على البلاد في عام 2030، وتحديثها، وتحويلها الى قوة مالية جبارة.

            الرجل بدا واثقا من نفسه، مراجعا لواجبه المدرسي جيدا، ومستعدا لطرح وجهة نظره، والدفاع عن افكاره ورؤيته بجرأة، ولم يتلعثم، او يتردد في الردود على الاسئلة المطروحة، ولا نعتقد ان كون الحديث مسجلا يؤثر على ما تقدم، والا لظهر واضحا في البث، خاصة بالنسبة للعارفين ببواطن الجوانب التقنية التلفزيونية.

            ابرز ما جاء في “رؤية السعودية 2030″ هو بيع “اقل” من 5 بالمئة من اسهم شركة “ارامكو” “البقرة المالية الحلوب”، واغنى شركة نفط في العالم، وطرحها للاكتتاب العام محليا ودوليا، لتأسيس الصندوق السيادي، الذي قال الامير عنه، انه سيسيطر على ما نسبة عشرة في المئة من القدرة الاستثمارية في الكرة الارضية.

            وكشف الامير بن سلمان لاول مرة ان بلاده هي ثالث دولة في العالم في مجالات الانفاق العسكري، وان “رؤيته” ستعمل على تلبية 50 بالمئة من احتياجاتها العسكرية من مصانع محلية من خلال الزام الشركات الغربية المصدرة بإقامتها كشرط سيثبت في العقود، مثلما تحدث ايضا عن رفع عدد المعتمرين وزوار الاماكن المقدسة (السياحة الدينية)، من 8 مليون معتمر حاليا الى 30 مليونا حتى عام 2030، الامر الذي سيدر دخلا كبيرا على المملكة، وتعهد بتخفيض نسبة البطالة من 11.6 الى 7 بالمئة في غضون بضعة اعوام، وفتح باب السياحة امام جميع دول العالم وفق الاعتبارات السعودية، دون ان يحددها.

            ***

            “الرؤية” التي طرحها الامير بن سلمان، واعتبرها خريطة طريق للمستقبل، تبدو “براقةعلى الورق، او شاشة التلفزيون، وهو تلفزيونه على اي حال، ومن اجرى المقابلة لم يسأل اي سؤال محرج، وهذا متوقع، ولكن عندما تنتقل هذه الرؤية الى التطبيق العملي، ربما تأتي النتائج مختلفة تماما كـ “رؤية عسكرية” اخرى، مثل “عاصفة الحزم” في اليمن، او الحرب بالنيابة ضد ايران في سورية.

            هذه “الرؤية” ربما كان يجب ان تطبق قبل خوض الحروب الحالية، وبما يؤدي الى تعزيز وضع المملكة داخليا، اقتصاديا، وسياسيا، واجتماعيا، مثلما تظل ناقصة، او بالاحرى غير مكتملة، لانها لا تتضمن اصلاحا سياسيا في الوقت نفسه، وخطة محكمة للتحديث في مختلف القطاعات السيادية، مثل القضاء، والعدالة الاجتماعية، ومحاربة الفساد، وكان لافتا ان صاحبها، الامير بن سلمان، لم يتطرق مطلقا الى المرأة ودورها فيها، او في المجتمع.

            وعندما نقول ان هذه “الرؤية” تأخرت، فاننا نقصد ان طرحها جاء بعد هبوط اسعار النفط الى اكثر من 70 بالمئة، مما ادى، وسيؤدي الى تآكل الاحتياط النقدي (انخفض من 732 الى 611 مليار حاليا)، بسبب العجوزات الضخمة في الميزانية (100 مليار في الميزانية الماضية و87 مليارا في الميزانية الحالية)، والرقم الاخير مرشح للارتفاع.

            صحيح ان بيع 5 بالمئة فقط من اسهم شركة “ارامكو” تعتبر نسبة صغيرة، حسب آراء بعض المحللين السعوديين الموالين، ولكن من يضمن انه لن يتم بيع حصص اخرى في المستقبل، في اطار عملية الخصخصة التي تعتمدها “الرؤية” لتوفير مداخيل مالية اخرى لمواجهة الازمة المالية المتوقعة، وضخ التريليونات في الصندوق السيادي المقترح؟

            الامير محمد بن سلمان اكد طوال المقابلة على حرصه على الشعب السعودي ورفاهيته، ورسم البسمة على شفاهه، والارتفاع بمستوى معيشته، وهذا امر جيد، ولكن أليس من الواجب طرح هذه “الرؤية” للمناقشة بكل الشفافية التي تحدث عنها، واكد عليها اكثر من مرة، وهناك في المملكة خبراء اقتصاديين من الوزن الثقيل، وبعضهم بات يدرس الاقتصاد ونظرياته في جامعات عالمية، مثل هارفارد، وغيرها، والبعض الآخر اقام امبراطوريات اقتصادية عملاقة.

            من حاول التغريد على وسائل التواصل الاجتماعي حول هذه “الرؤية”، وطرح 5 بالمئة من اسهم شركة “ارامكو”، ولو بشكل خفيف جدا جرى اجباره على التبرؤ من اقواله وحذف تغريداته.. والا.. مثلما حدث مع الدكتور عصام الزامل .. كما واجه الاقتصادي السعودي برجس البرجس الشيء نفسه وجرى اجباره الى سحب مقال له نشره في صحيفة “الوطن” السعودية، وناقش فيه بعض جوانب مشروع التخصيص المذكور، ولكن الشيخ عبد العزيز الطريفي كان اسوأ حظا، حيث تعرض للاعتقال، ومزال خلف القضبان حتى كتابة هذه السطور، لانه تساءل مجرد تساؤل حول جدول عملية التخصيص هذه.

            مجلس الوزراء السعودي اعتمد اليوم “الرؤية” دون اي نقاش لها، اما مجلس الشورى، فربما تعرف عليها اعضاؤه عبر شاشة “العربية”، تماما مثلما كان هذا حال وزراء آخرين.

            تصفحت معظم حسابات الكتاب والاعلاميين السعوديين، وكبار العلماء والدعاة على “التويتر” و”الفيسبوك”، والبارزين منهم خاصة، لعلي استنير برأيهم ومواقفهم، ومعلوماتهم، قبل كتابة هذه المقالة، ولكن لم اجد الا قليل القليل، بينما اختار البعض الآخر، وهو الاغلبية، تجنب الموضوع كليا، اما انتظارا لمعلومات اكثر، او ايثارا للسلامة.

            ***

            ما طرحه الامير محمد بن سلمان من افكار ورؤى يستحق المناقشة، لانه على درجة كبيرة من الاهمية والخطورة في الوقت نفسه، خاصة عندما يتعلق الامر بالصندوق الاستثماري السيادي، ويفيد التذكير هنا بما حدث لصناديق سيادية عربية وغير عربية، وما لحق بها من خسائر كارثية، وانخفاض في قيمتها بمقدار الثلث او اكثر، اثناء الازمة المالية التي ضربت الاقتصادات الغربية عام 2008 و2009، ولا نعرف ما اذا كان وضع الامير ومستشاروه هذه الازمة ونتائجها في الحسبان، واتخذوا الاجراءات اللازمة في هذا المضمار، حتى لا تنتهي السعودية بدون نفط ولا عوائد من الصندوق الاستثماري، مثلما قال الدكتور الزامل في احد تغريداته المحذوفة.

            ان اول خطوة في هذه “الرؤية”، في رأينا، يجب ان تركز على كيفية القضاء على الفساد وتقليصه الى حدوده الدنيا اذا لم يتأت اجتثاثه كليا، والقول بأن مسألة الفساد مسألة نسبية، كما ورد على لسان الامير محمد بن سلمان في حديثه ربما لا يكفي، فكيف يمكن ان يؤدي رئيس هيئة الفساد واجبه والبلد في معظمه غارق فيه، ووجود “حيتان كبار” غارقين فيه، ومعظمهم من عليّة القوم واهل الحكم؟

            انها “رؤية” لها ما لها، وعليها ما عليها، ويجب ان تكون موضع نقاش، لان تأثيرها سيمتد الى خارج الحدود السعودية، تماما مثل حروب المملكة الحالية في المنطقة، التي باتت تؤثر بشكل مباشر على شعوبها ومستقبلها، وتعكس تدخلا في شؤونها الداخلية، الامر الذي يحتم علينا، وغيرنا مناقشة كل جوانبها دون تردد.
            Dernière modification par MEC213, 26 avril 2016, 13h28.

            Commentaire


            • #7
              Ce sont bel et bien les saoudiens qui ont sont les premiers responsables de cette chute du prix du baril
              Les saoudiens ont inondé le marché par réaction au pétrole de schiste américain qui menaçait de leur prendre des parts de marché. Les saoudiens n'avaient d'autres choix que de réagir comme ils l'ont fait.

              Et d'ailleurs l'Algerie va avoir le même problème puisque le gaz de schiste américain vient concurrencer le gaz naturel algérien sur le marché européen. La seule réponse à cette concurrence serait que l'Algerie baisse le prix de son gaz à destination de l'Europe.

              Commentaire


              • #8
                Envoyé par hakimcasa
                Les saoudiens ont inondé le marché par réaction au pétrole de schiste américain qui menaçait de leur prendre des parts de marché. Les saoudiens n'avaient d'autres choix que de réagir comme ils l'ont fait. ..

                Qui est le propriétaire de la compagnie pétrolière d'ARAMCO



                .

                Commentaire


                • #9
                  vous comprez l'algerie a l'arabie saoudite??
                  C'est un ancien pays millenaire qui etait dans le nerf de la gaurre
                  celui du commerce..ils ont accumulé des milliers d'années d'experience dans ce domaine.
                  l'algerie a subit l'invasion de la france malheureusement le plus grand desatsre de la france c'est son administration qui n'est ni militaire ni juridique..
                  Normalement l'administration fait dans le travail juridique ''est ce que tu as droit ou pas droit '' malheiresement la france je ne sais pas quelle methode et pour quel interet ils ont arraché l'administration d'entre les mains de la justice pour la faire un appreil autonome..L'administration par la suite faisiat de la polituqe et redevenue un parti politique..du moment qu'elle refuse a un investisseur un lot de terrain c'est qu'elle fait de la politique car elle souhaite qu'un des investisseur soit a sa solde ou un element qui la compose..

                  L'algerie doit donner un cpoup d'épé dans ce milieu là en suprimant le ministere de l'interieur et transferer toues les services de ce ministere sous la coupole du ministre de la justice et faire sortir ce ministere du gouvernement avec le minsitre de l'education nationale bien sir ''pas de politique ni dans la justice ni dans l'enseignement''
                  mais faudra un grand changement et un grand courage je pense si l'agerie s'appuie et exploite l'egemonie des anglo saxons americains ils vont l'aider a faire ce tranfert..
                  une fois l'administrations sous la coupe du minister de la justice le mileiu des affaires va s'ouvrir..lorsque un investisseur veut un terrain il le depose au tribunale le juge examine ces dires et lui délivres le titres de s'aproprier d'un terrain utiles..a la mairie le secretaire genrale ne sera plus sous le controle de l'administration ou misnistere de l'interieur c'est un juriste il va exmainer la missive du juge et le traduit en acte executable dans la mairie..
                  mais question fiance ça n'a rien avor avec la justice c'est une affaire entre l'investisseur et l'assemblé de la mairie c'est une negiciation sur les taxes a payers et les avantages qu'ils va recevoir d'une mairie et qu'il n'a pas reçu d'une autre mairie..
                  au moisn le foncier la langue l'enseignement primaires er collegiale jusqu"a 14 ans pour la fille et 16 ans pour le garçons c'est affaire nationale entre les mains de la justice et l'enseignement primaire et collegiale apres le college l'eleve chosira son aprcours chez le privés..
                  si le sol et le sous le sol et le fond marrin algerien est considéré comme proprieté commune a tout les algerien donc elle releve du domaine de la justice , tout ce qui est sur le sol et sur les mers est considérés comme proprité privé donc politique..tu as acheté un chalutier et la apeirie t'a accordé une subvention c'est du politique c'est une affaire privé entre l'assemblé de la mairie et le porteur de projet mais des que tu mets ton chalutiers sur mer tu dois passer par la justice..le juge va te rappeler certain principe de base ''ton produits apparteint a tous les algeriens t'a p)as le droit de le vendre par affinité regionale familliale ou tribale
                  mais si tuy as obtenur un credit de la amirie pour transformer le poisson en
                  conserve là c'est ton propre produit tu peux l'utiliser le vendre a qui tu veux et le refuser a qui tu veux..tu as opré une serie de tranformation c'est ton produit de droit comme déposé un brevet qui sera reservé sur 20 ans
                  il faut avoir du courage et operer des changements supriméer le minstere de l'intereur ftransferer l'administration sous le controle des juges et faisant sortir le minsitere de l'education national et la justice du gouvernement..

                  laisser le gouvernement entre les maons des politique et des maires ils vont s'entredechirées c'est leurs role et leurs finalités..

                  Commentaire


                  • #10
                    Concernant le gaz l'Algérie doit faire ses calculs soit elle ne touche pas au prix et n'influence pas le marché mais dans ce cas elle est disposée à perdre des parts de marché au profit des américains. Ou alors elle se lance dans une guerre des prix mais c'est peut probable l'Algérie ne dispose pas des moyens techniques, financiers, de l'influence politique ou du savoir faire saoudien, pour être capable de faire pression durable sur le marché pour casser le gaz de schiste américain.

                    Commentaire


                    • #11
                      الرؤية” التي طرحها الامير بن سلمان، واعتبرها خريطة طريق للمستقبل، تبدو “براقةعلى الورق، او شاشة التلفزيون، وهو تلفزيونه على اي حال، ومن اجرى المقابلة لم يسأل اي سؤال محرج، وهذا متوقع، ولكن عندما تنتقل هذه الرؤية الى التطبيق العملي، ربما تأتي النتائج مختلفة تماما كـ “رؤية عسكرية” اخرى، مثل “عاصفة الحزم” في اليمن، او الحرب بالنيابة ضد ايران في سورية.
                      :22: Personne n'est jamais sur des résultats une stratégie ou d'un plan, on a des prévisions. Si tu part du points 1 et tu prend le route tell il y a une probabilité de 99% que tu arrive au point 2,mais une probabilité de 1% que tu n'arrive pas. C'est le risque de toutes activités dans ce monde.

                      L’enjeu c'est de maitriser ce risque en étudiant les scénarios possibles et en prévoyant des évaluations de mi-parcours pour ajuster. Ça c'est le management ce n'est pas de la sciences fiction (même si ça l'est pour certains).

                      Le pire ce n'est pas de se tromper dans ça vision, car même en cas d'erreurs un travail sera fait, le pire c'est de ne pas avoir de vision ni d'objectif, ni de stratégie.

                      Dernièrement certain se demandé pourquoi les occidentaux d’inquiétés tellement de la situation de l’Algérie. Le problème de l’Algérie n'est pas l'absence de potentiel, l'Algerie est un grand pays avec un très grand potentiel humain et naturel, mais qui n'a pas de vision. Ce qui fait que ces partenaires se demande à chaque fois sur comment il sera demain.
                      Dernière modification par ecoyoussef, 26 avril 2016, 16h13.

                      Commentaire


                      • #12
                        ecoyoussef
                        L’enjeu c'est de maitriser ce risque en étudiant les scénarios possibles et en prévoyant des évaluations de mi-parcours pour ajuster. Ça c'est le management ce n'est pas de la sciences fiction (même si ça l'est pour certains).
                        il est plutot là le vrai problème que soulève abdel bari atwan !

                        car tout le monde peut faire des plans et avoir un vision. il suffit d'un grand bureau d"étude pour pondre ce rapport/feuille de route, et l'affaire est "zâama" close..oeilfermé

                        mais est-ce pour autant que ce plan et cette vision sont-ils réalistes et validés sur le terrain ? cette feuille de route est-Faisable avec les ressources/capacités/délai prévus et dans l'environnement social, politique et économique actuel ? quels influences court/moyen et long terme sur l'environnement social, économique en A.S, avec les partenaires et voisins ...? y aurat-il des difficultés actuelles ou futures rédhibitoires, des résistances au changement qui influerai grandement sur son déroulement ?

                        ce plan et cette vision ont-t-il été qualifiés et validés par des experts puis quantifiés ? a-t-on penser à tous les scénarios possibles, énumérer et quantifier toutes leurs exigences, les résultats attendus, les risques encourus ? a t on mesuré leurs probabilité d'occurrence ? a-t-on quantifié les impacts pour savoir le pire des situations ? leurs impacts sont-il acceptables politiquement, économiquement et socialement ...? peut on les supporter financièrement ? ya t il des moyens ou les parades pour les éviter, ou au moins les réduire ? ...etc ...etc ...etc

                        tout un tas de questions de très sophistiqués à très complexes qui nécessitent énormément de collaboration de tout le monde, et de toutes les parties prenantes. de grands débats avec les acteurs terrains, les économistes, les politiques, les experts nationaux et internationaux, la société civile... qu'aucun bureau d'étude d'aussi grande notoriété soit-il, ne peux faire. ca n'engage pas 1 millions de $, ni 100 millions $ ni même 5 milliards $. mais 2000 milliards $ et l'avenir de toute une nation.

                        mais rien de tout cela n'a été fait, à première vue. c'est ce qu'Abdel bari essaie de dire dans son article. dans sa quête d'informations, il n'a trouvé personne pour lui laisser espérer qu'il y a eu un vrai de travail de fond pour cette feuille de route. toutes les personnes contactées n'étaient pas au courant.

                        en gros, tout ce qu'à réussi à faire ce Salman est juste "business plan" avec un montage économique et financier.
                        de plus, il a réussi à trouver tous les milliers de milliards qu'il faut pour. voilà. l'affaire est donc dans la poche ....

                        la preuve que c'est une réussite est que tout le monde entier et tous les médias sont hyper enthousiastes et hypercontent de lui.

                        ..........ou plutot se frottent les mains ... ha ha ha

                        gallek ce plan, il l'a préparé pendant 2 ans.....

                        et ceci, de la même manière que son invasion du yemen.... il l'a bien préparé pendant de "X" longues année(s). Non ??!...et avec la réussite phénoménale que l'on connait ... oeilfermé

                        .
                        .
                        .

                        --------------------------------------
                        P.S: remplacez "X" par 0.01 année(s).
                        Dernière modification par Pomaria, 27 avril 2016, 00h04.
                        Lorsque vous changez votre manière de voir les choses, les choses que vous voyez changent !

                        Ne cédez donc plus à la tentation de victimisation, si vous voulez êtes l’acteur principal de votre vie.

                        Commentaire


                        • #13
                          mais rien de tout cela n'a été fait, à première vue. c'est ce qu'Abdel bari essaie de dire dans son article.

                          Il ne peut tirer des conclusions rapides et sans fondement.

                          car tout le monde peut faire des plans et avoir un vision. il suffit d'un grand bureau d"étude pour pondre ce rapport/feuille de route, et l'affaire est "zâama" close..oeilfermé

                          Visiblement pas tous le monde, en plus si on donne un cabinet sans supervision ni suivi tu te trouve avec du n'importe quoi même si tu a un grand cabinet. Ils te faut en parallèle des experts maison pour ajuster les propositions des cabinet selon la réalité. C'est ça l'apport local.

                          ce plan et cette vision ont-t-il été qualifiés et validés par des experts puis quantifiés ? a-t-on penser à tous les scénarios possibles, énumérer et quantifier toutes leurs exigences, les résultats attendus, les risques encourus ? a t on mesuré leurs probabilité d'occurrence ? a-t-on quantifié les impacts pour savoir le pire des situations ? leurs impacts sont-il acceptables politiquement, économiquement et socialement ...? peut on les supporter financièrement ? ya t il des moyens ou les parades pour les éviter, ou au moins les réduire ? ...etc ...etc ...etc
                          Ces réflexions c'est la acheminement même de la construction d'une vision ou d'une stratégie. Si on c'est pas posé c'est question alors ce qu'on a préparé et tous sauf une stratégie.

                          Commentaire

                          Chargement...
                          X