Les industriels jugent «normal» le climat des affaires, chose qui ne s’était plus produite depuis sept semestres. La situation, qui profite principalement aux secteurs de l'agroalimentaire et de l'automobile, ne saurait cependant masquer les difficultés des autres branches.
Ce n'atait plus arrivé depuis sept semestres! Dans son édition du jour, L’Economiste relève que, dans l'enquête conjoncturelle de Bank Al-Maghrib, les industriels ont globalement estimé le climat des affaires «normal» au premier trimestre. «L'appréciation des patrons contraste avec la décélération de 1,6 point de la performance de la valeur ajoutée industrielle entre les trois derniers mois de 2015 et le premier trimestre 2016», constate cependant le journal. Cette situation problématique est plus palpable dans la chimie et parachimie et dans le textile et cuir, alors que le climat est plus clément dans l'agroalimentaire.
Globalement, le fort ralentissement de la croissance au premier trimestre impacte défavorablement bon nombre de secteurs. Pire, les perspectives sont peu «optimistes», compte tenu des prévision de croissance pour 2016. «La contraction du PIB agricole est fortement pénalisante. D'un autre côté, la progression de la valeur ajoutée non agricole reste limitée», analyse L’Economiste. Les industriels souffrent, dans ce contexte, d’une «faiblesse de la demande et d’une concurrence forte qui limitent le niveau de production».
Ainsi, comme le remarque le journal, la demande intérieure a été moins dynamique au premier trimestre (+3,3%). D’où la stabilisation du taux d'utilisation des capacités à un niveau toujours aussi bas (63% en moyenne entre janvier et mars). Et ce n’est pas la hausse de 5,3% de la consommation électrique des usines qui masquera les difficultés de certains secteurs. A l’exception des industries agroalimentaires et du secteur automobile, les autres branches sont à la traîne. Il n’y a qu’à voir le niveau de créations d'emplois. Si les effectifs sont en hausse dans l'agroalimentaire, ils sont en effet réduits, voire gelés dans la mécanique, la métallurgie, le textile et cuir.
Dans ces conditions, l'état des trésoreries est jugé toujours aussi problématique. Celles-ci souffrent essentiellement de l’augmentation des charges non financières, ainsi que de l'allongement des délais de paiement.
le360
Ce n'atait plus arrivé depuis sept semestres! Dans son édition du jour, L’Economiste relève que, dans l'enquête conjoncturelle de Bank Al-Maghrib, les industriels ont globalement estimé le climat des affaires «normal» au premier trimestre. «L'appréciation des patrons contraste avec la décélération de 1,6 point de la performance de la valeur ajoutée industrielle entre les trois derniers mois de 2015 et le premier trimestre 2016», constate cependant le journal. Cette situation problématique est plus palpable dans la chimie et parachimie et dans le textile et cuir, alors que le climat est plus clément dans l'agroalimentaire.
Globalement, le fort ralentissement de la croissance au premier trimestre impacte défavorablement bon nombre de secteurs. Pire, les perspectives sont peu «optimistes», compte tenu des prévision de croissance pour 2016. «La contraction du PIB agricole est fortement pénalisante. D'un autre côté, la progression de la valeur ajoutée non agricole reste limitée», analyse L’Economiste. Les industriels souffrent, dans ce contexte, d’une «faiblesse de la demande et d’une concurrence forte qui limitent le niveau de production».
Ainsi, comme le remarque le journal, la demande intérieure a été moins dynamique au premier trimestre (+3,3%). D’où la stabilisation du taux d'utilisation des capacités à un niveau toujours aussi bas (63% en moyenne entre janvier et mars). Et ce n’est pas la hausse de 5,3% de la consommation électrique des usines qui masquera les difficultés de certains secteurs. A l’exception des industries agroalimentaires et du secteur automobile, les autres branches sont à la traîne. Il n’y a qu’à voir le niveau de créations d'emplois. Si les effectifs sont en hausse dans l'agroalimentaire, ils sont en effet réduits, voire gelés dans la mécanique, la métallurgie, le textile et cuir.
Dans ces conditions, l'état des trésoreries est jugé toujours aussi problématique. Celles-ci souffrent essentiellement de l’augmentation des charges non financières, ainsi que de l'allongement des délais de paiement.
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