Le projet de résolution du Conseil de sécurité de l’ONU, présenté par les États-Unis, appel à un « retour immédiat » du personnel civil de la Mission des Nations unies pour le referendum au Sahara occidental (Minurso).
Selon des éléments obtenus par le média américain Inner City Press auprès de sources diplomatiques, la résolution du Conseil de sécurité commencera par exprimer son « inquiétude » vis-à-vis de l’expulsion du personnel civil de la Minurso en mars 2016, qui a « significativement impacté ses capacités à remplir ses fonctions », indique la même source.
Par ailleurs, le Maroc, à l’origine de la décision unilatérale d’expulsion de la composante civile de la Minurso, se voit fixer un délai de 60 jours pour un retour à un statut « pleinement opérationnel » de la mission. En effet, le secrétaire général doit « informer le Conseil dans un délai de 60 jours » sur le retour « à sa pleine fonctionnalité ».
Dans le cas contraire, le secrétaire général de l’ONU est appelé à prendre des « mesures immédiates pour faciliter l’atteinte de cet objectif », selon le projet américain de résolution. Dans ce contexte, il s’agit d’un rappel à l’ordre, voire d’une mise en garde à l’égard du Maroc.
Soutien au SG et à son envoyé personnel
Ban Ki-moon et son envoyé personnel, Christopher Ross maintes fois empêché de remplir sa mission au Sahara occidental, semblent pouvoir se prévaloir du soutien du Conseil de sécurité face à l’hostilité du Maroc. En effet, le projet de résolution « affirme son plein soutien à l’engagement du secrétaire général et de son envoyé personnel dans la recherche d’une solution à la question du Sahara occidental », rapporte Inner City Press.
Par ailleurs, le Conseil de sécurité de l’ONU appellerait à une « poursuite des négociations (…) sans conditions préalables et de bonne foi ». Une formule qui écarte, de fait, la précondition marocaine d’admettre la « marocanité du Sahara occidental », selon la terminologie officielle du royaume. TSA
Selon des éléments obtenus par le média américain Inner City Press auprès de sources diplomatiques, la résolution du Conseil de sécurité commencera par exprimer son « inquiétude » vis-à-vis de l’expulsion du personnel civil de la Minurso en mars 2016, qui a « significativement impacté ses capacités à remplir ses fonctions », indique la même source.
Par ailleurs, le Maroc, à l’origine de la décision unilatérale d’expulsion de la composante civile de la Minurso, se voit fixer un délai de 60 jours pour un retour à un statut « pleinement opérationnel » de la mission. En effet, le secrétaire général doit « informer le Conseil dans un délai de 60 jours » sur le retour « à sa pleine fonctionnalité ».
Dans le cas contraire, le secrétaire général de l’ONU est appelé à prendre des « mesures immédiates pour faciliter l’atteinte de cet objectif », selon le projet américain de résolution. Dans ce contexte, il s’agit d’un rappel à l’ordre, voire d’une mise en garde à l’égard du Maroc.
Soutien au SG et à son envoyé personnel
Ban Ki-moon et son envoyé personnel, Christopher Ross maintes fois empêché de remplir sa mission au Sahara occidental, semblent pouvoir se prévaloir du soutien du Conseil de sécurité face à l’hostilité du Maroc. En effet, le projet de résolution « affirme son plein soutien à l’engagement du secrétaire général et de son envoyé personnel dans la recherche d’une solution à la question du Sahara occidental », rapporte Inner City Press.
Par ailleurs, le Conseil de sécurité de l’ONU appellerait à une « poursuite des négociations (…) sans conditions préalables et de bonne foi ». Une formule qui écarte, de fait, la précondition marocaine d’admettre la « marocanité du Sahara occidental », selon la terminologie officielle du royaume. TSA
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