L’opération terroriste criminelle qui a visé des Irakuiens à la Cité de la révolution (actuellement Cité Sadr) et qui a coûté la vie à plus de deux cents personnes (le 23 novembre 2006, NdT) a aggravé dangereusement la situation en Irak, d’autant qu’elle a été exploitée par les escadrons de la mort Safavides, dépendant de l’Iran, pour commettre des crimes égalant en horreur celui de la Cité de la révolution. Il y a eu en effet exécution publique de 30 musulmans sunnites, la destruction et l’incendie de mosquées avec les enfants, les femmes et les vieillards qui s’y étaient réfugiés, sans tenir compte le moins du monde qu’ils s’agissaient de lieux de culte musulmans imposant à tous leur respect.
Actuellement, chaque Irakien qui souffre du terrorisme sanguinaire, connaît l’identité des terroristes et sait que ce sont les Usaméricains et l’Iran qui ont constitué les escadrons de la mort. Les Safavides en Irak disent par contre que ce sont les Usaméricains, les Takfiris et les Saddamistes qui sont derrière les meurtres des chiites parce qu’ils sont chiites !
Il est temps de faire la lumière sur la réalité des escadrons de la mort en même temps que la position de l’Iran vis-à-vis de l’Irak et de la nation arabe.
Les débuts
Des années avant l’occupation de l’Irak, les partis politiques safavides1 dépendant des services secrets iraniens, ont publié sur un site Internet, des listes comportant des centaines de noms de personnalités iraquiennes, de scientifiques et de militaires, les menaçant d’élimination dès la chute du régime national. Ces listes sont toujours en ligne et peuvent être retrouvées par le moteur de recherche Google.
Les personnalités visées
Il s’agit de l’élite scientifique, des meilleurs officiers de l’armée, des politiciens patriotes, des écrivains, des hommes de lettres et des artistes distingués. Le motif invoqué publiquement pour leur élimination physique et explicité en introduction de ces listes, est qu’il étaient des partisans du pouvoir national.
Bien avant l’occupation, des escadrons de la mort infiltrés de l’étranger, avaient liquidé des dizaines des personnalités iraquiennes figurant dans ces listes. Les auteurs en étaient des membres de la Brigade Badr, installée en Iran, où ils retournaient une fois leur forfait accompli.
Après l’occupation, les choses se sont précipitées dangereusement, puisque cette brigade et les escadrons de la mort qui en dépendent étaient rentrés en Irak sur les pas des troupes usaméricaines et sous leur protection, suite à un accord entre les Anglo- usaméricains d’une part et le haut commandement safavide en Iran, ce dernier s’engageant à soutenir l’occupation de l’Irak. La chasse à l’homme a commencé aussitôt. Ce sont les hommes de la brigade Badr qui se sont illustrés en premier dans la liquidation physique de milliers de spécialistes et d’experts scientifiques et aussi de personnalités politiques nationalistes arabes. Plus tard, l’armée Sadr suivit le pas et dépassa les autres en sauvagerie, surtout contre les chiites arabes iraquiens, accusés d’être les chiites de Saddam et parfois des chiites de Muawiya2.
En plus de ces deux courants, pourvoyeurs en « escadrons de la mort », il y a deux autres formations plus petites, le Hizballah (Irakuien) et Hizb Addawa, qui sont toutes des formations constituées, entraînées et armées par l’Iran depuis de nombreuses années. Ces escadrons de la mort s’étaient spécialisés dans la liquidation des pilotes et officiers qui avaient défait l’armée iranienne au cours de la guerre des 8 ans entre les deux pays, mais aussi des personnalités politiques de sensibilité nationaliste arabe et défendant l’arabité de l’Irak et pas seulement des Baathistes. Il y avait aussi dans cette catégorie des écrivains, des artistes et des journalistes. Les « escadrons de la mort » ont réussi ainsi à éliminer des milliers d’Irakuiens.
Les « escadrons de la mort » safavides dépendant de l’Iran avaient aussi un autre objectif qui était de piller tous les équipements militaires et industriels iraquiens et de les transférer en Iran. C’est ainsi qu’il ne reste plus une seule usine debout en Irak et que des centaines de moteurs modernes, d’avions militaires et de blindés ont pris la route de l’Iran.
Dans le premier gouvernement constitué sous l’occupation, les formations politiques supplétives de l’Iran, avaient tenu à obtenir les deux portefeuilles de l’Intérieur et de la Défense, ce que leur avaient consenti les Usaméricains, en accordant le premier à Bayane Jabr, un Iranien avant l’occupation et rebaptisé Soulagh après, et dont le nom est synonyme de « perceuse électrique » en Irak et ailleurs, tant il généralisa l’usage de cet appareil pour martyriser les arabes iraquiens, chiites et sunnites sans distinction, jusqu’à ce que mort s’en suive. Au ministère de l’Intérieur, où les services de sécurité iraniens disposent d’une forte présence pour superviser le massacre des patriotes iraquiens, les agents de Soulagh s’ingéniaient à défigurer les milliers de victimes iraquiennes au point que leurs familles ne les reconnaissent pas et sont enterrées sous l’étiquette d’anonymes ! Jamais, on n’a connu dans l’histoire de l’Irak autant de sauvagerie et de barbarie que celles pratiquées par « les escadrons de la mort » safavides iraniens.
Après Soulagh…Negroponte
Quand la résistance iraquienne a mis en échec les projets usaméricains et ceux de leurs alliés iraniens, l’administration usaméricaine envoya l’ambassadeur Negroponte, son meilleur expert en matière de massacres collectifs et dont le nom évoque « le choix salvadorien » qu’il avait mis en pratique lors de son passage au Salvador, en tant qu’ambassadeur de son pays. Le « choix salvadorien » est ce plan mis au point par les services secrets usaméricains, pour l’élimination physique de milliers de gens, jugés partisans de la lutte armée en Amérique Latine. Il s’agissait aussi de terroriser la population afin qu’elle arrête ou s’abstienne de soutenir la résistance. Negroponte a ainsi fait assassiner des dizaines de milliers de gens au Salvador, passant ainsi comme étant le pire des tortionnaires et des assassins que l’histoire de ce pays ait connus, tout comme l’est devenu l’iranien Soulagh pour les huit mille ans d’histoire de l’Irak.
Negroponte a été nommé ambassadeur des USA pour une période courte mais d’une extrême gravité et quitta par la suite l’Irak pour recevoir en cadeau le département de la Sécurité nationale. Au cours de cette courte période, il a organisé l’action des « escadrons de la mort » et défini leurs objectifs avec beaucoup de précision, ce qui leur donna rapidement une plus grande efficacité et une grande extension. Il coordonna aussi l’action des « escadrons » usaméricains et celle de leurs collègues israéliens, rentrés en Irak après l’occupation, en les engageant dans la réalisation des mêmes objectifs.
Les « escadrons de la mort » usaméricains, dont certains étaient dirigés par Ahmed Chalabi, Mouwaffak Rebei et aussi par les Peshmergas kurdes et qui comptent des milliers de mercenaires iraquiens et étrangers, avaient un objectif principal, à savoir semer la terreur dans les rangs des Irakuiens. C’était le message transmis par les images des têtes coupées, retransmises à la télévision et attribuées à certains groupes de la résistance nationale. C’était aussi les viols des femmes et la sodomisation des hommes, les massacres collectifs perpétrés contre les innocents, avec pour message de convaincre les Irakuiens que les occupants ne connaissent aucune limite à leurs capacités de massacrer. C’est aussi l’assassinat de personnalités politiques et de chercheurs pour détruire la richesse scientifique du pays, mais aussi et surtout pour provoquer une guerre interconfessionnelle et en finir ainsi avec l’unité de l’Irak.
L’organisation des « escadrons de la mort » ne relève pas d’une seule et unique autorité mais en fait de plusieurs. Une première relève du Mossad israélien, une seconde de l’Iran, une troisième de Barzani et de Talabani et la quatrième des services secrets usaméricains. Toutes agissent par contre pour l’élimination physique des scientifiques, des officiers et des patriotes avec un objectif stratégique qui consiste à préparer les conditions d’une partition du pays en trois États indépendants : un État kurde au nord, un deuxième sunnite au centre et un troisième chiite au sud. C’est le projet israélien connu depuis longtemps.
L’unité d’action des différentes organisations des escadrons de la mort, iraniennes ou usaméricaines, a connu certains problèmes dès lors que les Usaméricains se sont aperçus que l’occupation de l’Irak n’a pas réalisé leur propre objectif, qui est de coloniser le pays, mais ceux de l’Iran et d’Israël. Certes l’occupation a réussi à détruire l’État iraquien et à ramener le pays, au plan de son développement économique et industriel, à l’âge de la pierre, comme James Baker en avait menacé Tarek Aziz avant l’agression des 30 pays coalisés en 1991, mais ce succès sert surtout Israël qui considérait l’Irak et à sa tête Saddam Hussein comme la plus grave menace pour sa sécurité.
La destruction de l’Irak sert aussi directement l’Iran que l’Irak avait empêché, par sa victoire de 1988, d’exporter sa révolution safavide dans le monde musulman. Pour lui, la voie est désormais libre pour réaliser son projet.
Les Usaméricains qui ont dévasté l’Irak avec l’aide de l’Iran, ont échoué aussi à redresser ses ruines et à le reconstruire par le biais de ses entreprises, moyennant des bénéfices extravagants, ni non plus à faire du nouveau Irak, l’instrument souhaité pour construire son « grand Moyen-Orient » ou son « Moyen-Orient nouveau ».
Les Usaméricains ont certes occupé l’Irak mais lamentablement échoué à le maîtriser et à l’exploiter et c’est pour cette raison qu’ils sont le principal perdant dans cette guerre.
Actuellement, chaque Irakien qui souffre du terrorisme sanguinaire, connaît l’identité des terroristes et sait que ce sont les Usaméricains et l’Iran qui ont constitué les escadrons de la mort. Les Safavides en Irak disent par contre que ce sont les Usaméricains, les Takfiris et les Saddamistes qui sont derrière les meurtres des chiites parce qu’ils sont chiites !
Il est temps de faire la lumière sur la réalité des escadrons de la mort en même temps que la position de l’Iran vis-à-vis de l’Irak et de la nation arabe.
Les débuts
Des années avant l’occupation de l’Irak, les partis politiques safavides1 dépendant des services secrets iraniens, ont publié sur un site Internet, des listes comportant des centaines de noms de personnalités iraquiennes, de scientifiques et de militaires, les menaçant d’élimination dès la chute du régime national. Ces listes sont toujours en ligne et peuvent être retrouvées par le moteur de recherche Google.
Les personnalités visées
Il s’agit de l’élite scientifique, des meilleurs officiers de l’armée, des politiciens patriotes, des écrivains, des hommes de lettres et des artistes distingués. Le motif invoqué publiquement pour leur élimination physique et explicité en introduction de ces listes, est qu’il étaient des partisans du pouvoir national.
Bien avant l’occupation, des escadrons de la mort infiltrés de l’étranger, avaient liquidé des dizaines des personnalités iraquiennes figurant dans ces listes. Les auteurs en étaient des membres de la Brigade Badr, installée en Iran, où ils retournaient une fois leur forfait accompli.
Après l’occupation, les choses se sont précipitées dangereusement, puisque cette brigade et les escadrons de la mort qui en dépendent étaient rentrés en Irak sur les pas des troupes usaméricaines et sous leur protection, suite à un accord entre les Anglo- usaméricains d’une part et le haut commandement safavide en Iran, ce dernier s’engageant à soutenir l’occupation de l’Irak. La chasse à l’homme a commencé aussitôt. Ce sont les hommes de la brigade Badr qui se sont illustrés en premier dans la liquidation physique de milliers de spécialistes et d’experts scientifiques et aussi de personnalités politiques nationalistes arabes. Plus tard, l’armée Sadr suivit le pas et dépassa les autres en sauvagerie, surtout contre les chiites arabes iraquiens, accusés d’être les chiites de Saddam et parfois des chiites de Muawiya2.
En plus de ces deux courants, pourvoyeurs en « escadrons de la mort », il y a deux autres formations plus petites, le Hizballah (Irakuien) et Hizb Addawa, qui sont toutes des formations constituées, entraînées et armées par l’Iran depuis de nombreuses années. Ces escadrons de la mort s’étaient spécialisés dans la liquidation des pilotes et officiers qui avaient défait l’armée iranienne au cours de la guerre des 8 ans entre les deux pays, mais aussi des personnalités politiques de sensibilité nationaliste arabe et défendant l’arabité de l’Irak et pas seulement des Baathistes. Il y avait aussi dans cette catégorie des écrivains, des artistes et des journalistes. Les « escadrons de la mort » ont réussi ainsi à éliminer des milliers d’Irakuiens.
Les « escadrons de la mort » safavides dépendant de l’Iran avaient aussi un autre objectif qui était de piller tous les équipements militaires et industriels iraquiens et de les transférer en Iran. C’est ainsi qu’il ne reste plus une seule usine debout en Irak et que des centaines de moteurs modernes, d’avions militaires et de blindés ont pris la route de l’Iran.
Dans le premier gouvernement constitué sous l’occupation, les formations politiques supplétives de l’Iran, avaient tenu à obtenir les deux portefeuilles de l’Intérieur et de la Défense, ce que leur avaient consenti les Usaméricains, en accordant le premier à Bayane Jabr, un Iranien avant l’occupation et rebaptisé Soulagh après, et dont le nom est synonyme de « perceuse électrique » en Irak et ailleurs, tant il généralisa l’usage de cet appareil pour martyriser les arabes iraquiens, chiites et sunnites sans distinction, jusqu’à ce que mort s’en suive. Au ministère de l’Intérieur, où les services de sécurité iraniens disposent d’une forte présence pour superviser le massacre des patriotes iraquiens, les agents de Soulagh s’ingéniaient à défigurer les milliers de victimes iraquiennes au point que leurs familles ne les reconnaissent pas et sont enterrées sous l’étiquette d’anonymes ! Jamais, on n’a connu dans l’histoire de l’Irak autant de sauvagerie et de barbarie que celles pratiquées par « les escadrons de la mort » safavides iraniens.
Après Soulagh…Negroponte
Quand la résistance iraquienne a mis en échec les projets usaméricains et ceux de leurs alliés iraniens, l’administration usaméricaine envoya l’ambassadeur Negroponte, son meilleur expert en matière de massacres collectifs et dont le nom évoque « le choix salvadorien » qu’il avait mis en pratique lors de son passage au Salvador, en tant qu’ambassadeur de son pays. Le « choix salvadorien » est ce plan mis au point par les services secrets usaméricains, pour l’élimination physique de milliers de gens, jugés partisans de la lutte armée en Amérique Latine. Il s’agissait aussi de terroriser la population afin qu’elle arrête ou s’abstienne de soutenir la résistance. Negroponte a ainsi fait assassiner des dizaines de milliers de gens au Salvador, passant ainsi comme étant le pire des tortionnaires et des assassins que l’histoire de ce pays ait connus, tout comme l’est devenu l’iranien Soulagh pour les huit mille ans d’histoire de l’Irak.
Negroponte a été nommé ambassadeur des USA pour une période courte mais d’une extrême gravité et quitta par la suite l’Irak pour recevoir en cadeau le département de la Sécurité nationale. Au cours de cette courte période, il a organisé l’action des « escadrons de la mort » et défini leurs objectifs avec beaucoup de précision, ce qui leur donna rapidement une plus grande efficacité et une grande extension. Il coordonna aussi l’action des « escadrons » usaméricains et celle de leurs collègues israéliens, rentrés en Irak après l’occupation, en les engageant dans la réalisation des mêmes objectifs.
Les « escadrons de la mort » usaméricains, dont certains étaient dirigés par Ahmed Chalabi, Mouwaffak Rebei et aussi par les Peshmergas kurdes et qui comptent des milliers de mercenaires iraquiens et étrangers, avaient un objectif principal, à savoir semer la terreur dans les rangs des Irakuiens. C’était le message transmis par les images des têtes coupées, retransmises à la télévision et attribuées à certains groupes de la résistance nationale. C’était aussi les viols des femmes et la sodomisation des hommes, les massacres collectifs perpétrés contre les innocents, avec pour message de convaincre les Irakuiens que les occupants ne connaissent aucune limite à leurs capacités de massacrer. C’est aussi l’assassinat de personnalités politiques et de chercheurs pour détruire la richesse scientifique du pays, mais aussi et surtout pour provoquer une guerre interconfessionnelle et en finir ainsi avec l’unité de l’Irak.
L’organisation des « escadrons de la mort » ne relève pas d’une seule et unique autorité mais en fait de plusieurs. Une première relève du Mossad israélien, une seconde de l’Iran, une troisième de Barzani et de Talabani et la quatrième des services secrets usaméricains. Toutes agissent par contre pour l’élimination physique des scientifiques, des officiers et des patriotes avec un objectif stratégique qui consiste à préparer les conditions d’une partition du pays en trois États indépendants : un État kurde au nord, un deuxième sunnite au centre et un troisième chiite au sud. C’est le projet israélien connu depuis longtemps.
L’unité d’action des différentes organisations des escadrons de la mort, iraniennes ou usaméricaines, a connu certains problèmes dès lors que les Usaméricains se sont aperçus que l’occupation de l’Irak n’a pas réalisé leur propre objectif, qui est de coloniser le pays, mais ceux de l’Iran et d’Israël. Certes l’occupation a réussi à détruire l’État iraquien et à ramener le pays, au plan de son développement économique et industriel, à l’âge de la pierre, comme James Baker en avait menacé Tarek Aziz avant l’agression des 30 pays coalisés en 1991, mais ce succès sert surtout Israël qui considérait l’Irak et à sa tête Saddam Hussein comme la plus grave menace pour sa sécurité.
La destruction de l’Irak sert aussi directement l’Iran que l’Irak avait empêché, par sa victoire de 1988, d’exporter sa révolution safavide dans le monde musulman. Pour lui, la voie est désormais libre pour réaliser son projet.
Les Usaméricains qui ont dévasté l’Irak avec l’aide de l’Iran, ont échoué aussi à redresser ses ruines et à le reconstruire par le biais de ses entreprises, moyennant des bénéfices extravagants, ni non plus à faire du nouveau Irak, l’instrument souhaité pour construire son « grand Moyen-Orient » ou son « Moyen-Orient nouveau ».
Les Usaméricains ont certes occupé l’Irak mais lamentablement échoué à le maîtriser et à l’exploiter et c’est pour cette raison qu’ils sont le principal perdant dans cette guerre.
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