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RENCONTRE LITTERAIRE avec Belaid Abane (Nuages sur la révolution"Abane au cœur de la tempête)

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  • RENCONTRE LITTERAIRE avec Belaid Abane (Nuages sur la révolution"Abane au cœur de la tempête)

    Rencontre littéraire mercredi 17 fevrier 2016
    L’ACB ouvre les guillemets à Belaïd Abane


    pour son livre

    "Nuages sur la révolution"Abane au cœur de la tempête....(Éditions KOUKOU)

    Rencontre animée par Nourredine Saadi et Arezki Metref, suivie d'une collation et séance de dédicaces de l'auteur.

    musiques de générique : Chérif Isulas Medouni, paroles : Amar Mezdad

    LIvre disponible au 27 rue des Maronites, LIBRAIRIE LA MARONITE

    "Nuages sur la révolution" Abane au cœur de la tempête
    (Éditions KOUKOU)

    Longtemps, la mort d’Abane avait effacé sa vie, son parcours de militant et d’activiste politique, et même sa contribution déterminante à la libération de notre pays. Pourquoi ? La première réponse qui tombe sous le sens, est que depuis 1962, selon une loi non écrite, on ne rappelle pas le mérite d’un dirigeant, fut-il mort, dans une société massifiée par le dogme unanimiste au service de l’homme fort du moment. Mais il y a également qu’Abane est le premier dirigeant au sommet de la Révolution dont on sait avec certitude qu’il a été assassiné par les siens, dans des conditions obscures. Que cette mort nimbée de mystère et longtemps occultée, a été travestie en mort glorieuse au champ d’honneur. Le premier des plus gros mensonges algériens. Et enfin que cette mort, atroce en elle-même et de par le modus operandi, est un acte fondateur symbolique d’un système régi par la force et la brutalité, en déni de toute norme civilisatrice et démocratique. Aussi injuste fut-elle, la mort d’Abane et la dérive qui s’ensuivit ne doivent cependant pas escamoter une vie courte, certes, mais entièrement vouée à la cause de la résurrection nationale. Le voyage d’Abane Ramdane, destin de tragédie grecque, commence en ce jour de juin de l’année 1920 où le printemps n’est déjà qu’un lointain souvenir sur cette terre algérienne que l’été, impérial, envahit avant l’heure. De cette venelle d’Azouza, ce village où Camus, chroniqueur à Combat, est allé compatir à la misère des Kabyles, à cette sinistre ferme des faubourgs de Tétouan où l’attendait la mort, Abane Ramdane boucle trop précocement son périple initiatique. Nous allons le suivre à la trace, de son berceau natal à Alger de la Révolution, en passant par l’enfer carcéral d’Ensisheim. Nous l’accompagnerons dans sa périlleuse traversée de l’Ouest algérien, pré carré du colonel Boussouf, jusqu’à Tunis, destination finale du voyage. C’est dans la capitale tunisienne que commencera la dernière étape de son itinéraire politique.
    dz(0000/1111)dz
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