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Ces cités qui ont suivi les traces de la Silicon Valley

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  • Ces cités qui ont suivi les traces de la Silicon Valley



    Singapour, Séoul, Tel-Aviv et Dubaï: en trente ans, ces cités se sont imposées comme des modèles d’innovation. Zoom sur les conditions d’un essor économique fulgurant.

    Ce qu’ont Singapour, Séoul, Tel-Aviv et Dubaï en commun? En moins de trente ans, ces cités ont émergé parmi les premiers hubs technologiques et économiques du monde. Chacune a maintenant créé son propre pôle dédié aux start-up et à l’innovation, sous l’impulsion de régimes démocratiques de type plus ou moins autoritaire. Les gouvernements ont déclaré des zones franches, défini des priorités puis investi massivement dans le projet de suivre les traces de la Silicon Valley. L’essor a été fulgurant.

    Dans les années 1980, Singapour est encore l’un quatre dragons asiatiques promis à la croissance, avec la Corée du Sud, Taïwan et Hongkong. La ville-Etat déploie un large éventail de mesures de soutien aux entrepreneurs et à l’innovation. Dépourvu de ressources naturelles, Singapour a alimenté durant plusieurs décennies une croissance de 9% grâce aux activités de son port, le deuxième au monde. La ville est parallèlement devenue la quatrième place financière et le troisième raffineur au monde.

    Dès les années 1990, la Chine émerge comme future grande puissante. Pour faire face à cette concurrence, les autorités sélectionnent des secteurs d’avenir. L’accent est mis sur l’industrie pharmaceutique, les technologies de l’information et de la communication (TIC) et la recherche et développement (R&D). Singapour doit sa réussite à un mélange entre les modèles de la Silicon Valley et de Monaco. A la fois pôle technologique et paradis fiscal, le pays a été pensé par ses dirigeants davantage comme une entreprise que comme une nation.

    Sur TV Bilan: Les start-up des marchés émergents et la Suisse

    Cette cité de 5  millions d’habitants, moins peuplée que la Suisse, a engendré plusieurs «licornes», ces start-up dont la valeur dépasse le milliard de dollars. Fondée en 2009 et valorisée à 2,5 milliards de dollars, la société de jeux vidéo Garena réunit chaque mois 17 millions d’utilisateurs sur ordinateur fixe et 11 millions sur mobile. Créée en 2012, GrabTaxi (une application de taxi) vaut environ 1,6 milliard de dollars. Enfin, évaluée à 1,3 milliard de dollars, la plateforme Lazada Group, lancée en 2012, est une émanation de la holding allemande Rocket Internet (Zalando).

    Une Silicon Valley à Gangnam

    Autre dragon asiatique des années 1980, la Corée du Sud s’est imposée comme le plus sérieux concurrent des Etats-Unis en matière d’électronique de grande consommation. Du côté du gouvernement: système de crédit dirigé, restrictions des importations et financement de certains secteurs industriels. Autant de mesures qui ont dopé la croissance, tandis que la population était encouragée à épargner et investir, plutôt qu’à consommer. Actuellement, la Corée du Sud est le pays qui dépense le plus au monde pour la recherche, avec 4% du PIB (selon les chiffres de l’OCDE pour 2014).

    A Séoul, une Silicon Valley coréenne a éclos dans le quartier branché de Gangnam, mondialement connu grâce au tube «Gangnam Style» du chanteur Psy. Les autorités ont acquis des dizaines d’immeubles afin d’en faire des incubateurs de start-up. Chaque projet obtient une aide financière publique de trois ans et le soutien d’investisseurs privés.

    Success story locale, le service de messagerie instantanée multimédia KakaoTalk est en passe de remplacer la téléphonie traditionnelle pour ses 70 millions d’utilisateurs. La compagnie mère de KakaoTalk, IWI LAB, a été fondée par Kim Beom-soo, un spécialiste des jeux en ligne, qui en a fait une licorne à 6 milliards de dollars. Le Pays du Matin calme compte une dizaine de ces start-up à plus d’un milliard. Parmi elles, le moteur de recherche Naver (20 milliards de dollars), les éditeurs de jeux vidéo Nexon (3,5 milliards de dollars), NCSoft (3 milliards), ainsi que le site d’e-commerce Coupang (2,5 milliards).

    La domination des chaebols, ces conglomérats tout-puissants à l’image de Samsung, Hyundai ou LG, pèse cependant sur les ambitions des jeunes entrepreneurs. Mais les sensibilités évoluent et l’entrepreneuriat suscite toujours plus d’envie chez les technophiles. Le pays est le premier du monde à avoir proposé la 4G via ses trois opérateurs nationaux, qui préparent déjà le bond à la 5G. Des investissements massifs dans les infrastructures ont fait de la Corée de Sud le pays le mieux connecté au monde.

    Les scientifiques russes de Tel-Aviv

    Plus près de nous, la ville israélienne de Tel-Aviv concentre, dans un quartier surnommé Silicon Wadi (l’oued Silicon), la majorité des quelque 4000 start-up fondées ces dix dernières années. La métropole s’affirme comme un pôle technologique en plein essor, grâce à la forte immigration de scientifiques en provenance de Russie, après la chute de l’URSS.

    Afin de mettre à profit leurs compétences, le gouvernement a créé plus d’une vingtaine d’incubateurs d’entreprises et financé des centaines de start-up. Aujourd’hui, Israël est le deuxième pays du monde par la densité de son capital-risque.

    Différents rachats internationaux révèlent les compétences locales. Vétéran de Tsahal rompu au traçage de terroristes, Shvat Shaked a développé l’algorithme Fraud Science, qui détecte les transactions financières frauduleuses. En 2007, la start-up est acquise par PayPal, le leader mondial des paiements sur la toile, pour 169 millions de dollars. L’application Viber, servant à communiquer gratuitement, a été reprise pour 900 millions de dollars par le géant japonais Rakuten. Et Google a déboursé à peu près la même somme pour s’offrir l’application de navigation Waze.

    Ce miracle techno-économique doit beaucoup à l’armée israélienne, qui absorbe près de 6% du PIB national. La défense fonctionne comme un partenaire ultraréactif de l’industrie. Cette collaboration a fait d’Israël un précurseur de l’utilisation des drones. De nombreux développements, par exemple Waze, trouvent par la suite une utilisation civile. Les besoins en technologies pour la défense et le Service de renseignement sont à la base
    de tout un pan de la recherche.

    Toujours au Moyen-Orient, les Emirats arabes unis ont bâti ces dernières années une «Silicon Oasis». Ouvert en 2004, ce vaste parc technologique déclaré en zone franche jouit des aménagements de tous les superlatifs. Entre autres, un réseau de fibre optique de la dernière génération, trois stations énergétiques et un système d’irrigation qui fait reverdir le désert.

    La croissance rapide d’internet et de la téléphonie mobile fait du Moyen-Orient un marché avide d’e-commerce, estimé actuellement par PayPal à quelque 15 milliards de dollars. Dubaï s’affirme comme l’une des cinq régions métropolitaines les plus dynamiques au monde. La population a triplé en dix ans à 3,3 millions d’habitants, dont 80% d’expatriés. Les atouts de l’endroit: des impôts très bas, une situation géographique des nouveaux marchés émergents (Afrique, Moyen-Orient, Asie) et une politique offensive de libre-échange.

    A Dubaï, on retrouve sans surprise Rocket Internet (Zalando), comme dans tous les marchés prometteurs. Le géant allemand y a déjà ouvert une filiale – Rocket Namshi – qui traite dans les 30  000 unités par jour. Dans le créneau d’Amazon, souq.com s’est lancée sur les interfaces des téléphones mobiles. Des opportunités semblent encore à saisir dans les services de base internet, type messagerie et application pour les taxis.

    Mary Vakaridis
    Bilan
    Dernière modification par zek, 28 avril 2016, 20h14.
    Si vous ne trouvez pas une prière qui vous convienne, inventez-la.” Saint Augustin

  • #2
    Tous ces exemples sont dans des zones franches.Ce qui impliquent des décisions politiques.
    Pourtant on ne peut pas dire que les émirats sont une démocratie,pourtant ils font passer l’intérêt du pays passe avant l’idéologie.

    Si notre pays était gouverné par des gens responsables et surtout compétents,il a quelques années que cela aurait du être fait,et ce ne sont pas les ressources qui nous faisait défaut.

    Je vais faire sursauter le(la)mythomane,j’espère que la disparition du grabataire(par vol habité ou tout autre) sera salutaire pour nos cerveaux et investisseurs algériens qui n'attendent qu'un geste pour pour venir relever le pays

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    • #3
      Si notre pays était gouverné par des gens responsables et surtout compétents,il a quelques années que cela aurait du être fait,et ce ne sont pas les ressources qui nous faisait défaut.
      C'est le niveau de compétence politique et le niveau de l'éducation et de la formation qui fait défaut en Algérie. L'Algérie n'est pas mature dans ses approches économiques elle veut toujours passer de rien du tout au top, sans prendre le temps de vouloir emprunter les étapes successives.

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      • #4
        En effet iriduim, le fléau d’incompétence dont souffre l'Algerie se situe à 3 niveaux, classés du pire au moins pire :

        - politique
        - managériale
        - technique

        On peut citer plusieurs aveux confirmant ce constat :

        En se faisant représenter, le 18 octobre 2014 à l’Assemblée nationale à Paris, par Sergio Treviño, lors d'une rencontre franco-algérienne, Issab Rebrab lance un signal que le management d’une entreprise n’a que faire des susceptibilités nationalistes des uns (Algériens) et de la nostalgie coupable des autres (Francais).
        Il est à croire que l’Algérie ne connaît pas uniquement un manque de managers dans le monde de l’entreprise, mais aussi de politiciens tout aussi dépourvus de compétences et de vision.

        Avec le retour d’une stabilité relative et l’explosion du prix des hydrocarbures, le gouvernement algérien engage des réformes qui lui permettent d’effacer sa dette et de se constituer, au fil des années, des réserves de change confortables lui permettant de relancer ses activités économiques. Cependant, face aux nombreux dysfonctionnements, les experts en économie parlent d’absence de compétences managériales en Algérie.

        L’absence de stratégies dans la conduite des projets d’envergure et le manque crucial de compétences managériales empêchent le pays d’aller vers le développement escompté. Pourtant, le gouvernement dépense sans compter, notamment en procédant à la restructuration et à l’effacement des dettes des entreprises publiques, à la mise en œuvre de programmes de mise à niveau des PME, à la réalisation de grandes infrastructures pour combler l’énorme déficit que connaît le pays dans ce domaine.
        . Dans le secteur de l’industrie, la même étude relève la « faible croissance dans tous les secteurs économiques, le manque de compétences humaines et techniques, l’absence d’une stratégie à long terme garantissant la stabilité des activités industrielles ».

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        • #5
          la vraie algerie travailleuse est dans le circuit informel
          sinon l'etat est formé par des rentier chacun tire son profits
          ils ne veulent meme pas reconnaitre la retraite ils veulent rester encore accroché a leurs sieges preuvent qu'ils ne foutent rien des rentiers des retraités assignés de se presenter et d'occuper le siege d'un bureau..
          c'est normal lorsque le groupe aura par miracle une budget ils se reunissent et se disent
          ''el khawa on doit consommer ce budget alors on doit faire quoi ?
          ''fait un marché
          non fait une route
          non fait un nouveau trotoire
          mais faite vite les gars le temps presse
          meme en france on fait pareille du budget de l'etat
          car entre nous si c'etait leurs rpopres argents de leurs propres poches ils feront gerer la chose de cette manière?? c'est évident du moment que c'est l'argent d'un inconnu qui ne suit pas son ragent qui ne juge pas qui n'est pas responsable
          mais dans la monarchie si le fonctionnaire arrache un seul sous le Roi lui arrache les ongles car c'est l'argent du Roi

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