Je suis désolé pour les voisins de l'ouest mais les relations et l’amitié entre l’Algérie et la Russie a été toujours solide.
Moscou reconnaît le rôle de puissance régionale d’Alger et les deux capitales s’entendent « très bien » au niveau international, a indiqué Mansouria Mokhefi, chercheuse à l’Institut français des relations internationales (IFRI), dans une interview à Jeune Afrique.
« Les deux pays ont la même lecture du printemps arabe, de la Libye à la Syrie, et Moscou reconnaît le rôle de puissance régionale de son allié algérien », a expliqué l’auteur d’une étude sur « Alger-Moscou : évolution et limites d’une relation privilégiée », parue dans la revue Politique étrangère en 2015, ajoutant que les « deux capitales s’entendent très bien au niveau international ».
Mansouria Mokhefi a relevé que malgré les liens « historiques » de l’Algérie avec la France ou ses relations avec les Etats-Unis, « les dirigeants algériens ont toujours préservé l’axe Alger-Moscou », soulignant que même si les relations commerciales sont « relativement faibles », elles sont « en croissance ».
« Pendant les années 1990, les deux pays se sont un peu éloignés à cause de la décennie noire en Algérie et de la chute de l’URSS. Mais, elles ont repris sous (le président) Abdelaziz Bouteflika qui a initié, en 2001, la signature d’un partenariat stratégique entre les deux pays », a-t-elle noté, affirmant que cet accord est considéré comme « une des premières manifestations du retour de l’Algérie sur la scène internationale ».
Pour cette spécialiste du Maghreb et du Moyen-Orient à l’IFRI, l’Algérie « veut s’affirmer en tant qu’acteur international qui a des relations diversifiées et qui dispose d’un contrepoids de taille face à l’Occident », soutenant qu’Alger « a toujours défendu son autonomie et prôné la résistance aux interventions occidentales ».
Par ailleurs, elle a estimé que les relations entre l’Algérie et la France « sont arrivées à un point de saturation, où il n’est plus possible d’aller plus loin ». « Je pense qu’il est temps que l’Algérie s’émancipe complètement de sa relation avec la France. C’est ce que veulent les dirigeants et l’opinion publique algériens. Il ne s’agit pas ici de minimiser le partenariat entre les deux pays, mais il faut que l’Algérie regarde au-delà de cette relation qui ne peut plus se développer. L’idée est d’établir un mariage +normal+ », a-t-elle expliqué.
Algerie 1
Moscou reconnaît le rôle de puissance régionale d’Alger et les deux capitales s’entendent « très bien » au niveau international, a indiqué Mansouria Mokhefi, chercheuse à l’Institut français des relations internationales (IFRI), dans une interview à Jeune Afrique.
« Les deux pays ont la même lecture du printemps arabe, de la Libye à la Syrie, et Moscou reconnaît le rôle de puissance régionale de son allié algérien », a expliqué l’auteur d’une étude sur « Alger-Moscou : évolution et limites d’une relation privilégiée », parue dans la revue Politique étrangère en 2015, ajoutant que les « deux capitales s’entendent très bien au niveau international ».
Mansouria Mokhefi a relevé que malgré les liens « historiques » de l’Algérie avec la France ou ses relations avec les Etats-Unis, « les dirigeants algériens ont toujours préservé l’axe Alger-Moscou », soulignant que même si les relations commerciales sont « relativement faibles », elles sont « en croissance ».
« Pendant les années 1990, les deux pays se sont un peu éloignés à cause de la décennie noire en Algérie et de la chute de l’URSS. Mais, elles ont repris sous (le président) Abdelaziz Bouteflika qui a initié, en 2001, la signature d’un partenariat stratégique entre les deux pays », a-t-elle noté, affirmant que cet accord est considéré comme « une des premières manifestations du retour de l’Algérie sur la scène internationale ».
Pour cette spécialiste du Maghreb et du Moyen-Orient à l’IFRI, l’Algérie « veut s’affirmer en tant qu’acteur international qui a des relations diversifiées et qui dispose d’un contrepoids de taille face à l’Occident », soutenant qu’Alger « a toujours défendu son autonomie et prôné la résistance aux interventions occidentales ».
Par ailleurs, elle a estimé que les relations entre l’Algérie et la France « sont arrivées à un point de saturation, où il n’est plus possible d’aller plus loin ». « Je pense qu’il est temps que l’Algérie s’émancipe complètement de sa relation avec la France. C’est ce que veulent les dirigeants et l’opinion publique algériens. Il ne s’agit pas ici de minimiser le partenariat entre les deux pays, mais il faut que l’Algérie regarde au-delà de cette relation qui ne peut plus se développer. L’idée est d’établir un mariage +normal+ », a-t-elle expliqué.
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