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Le roi de Jordanie en première ligne face à Daech

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  • Le roi de Jordanie en première ligne face à Daech

    Son portrait est partout, à chaque mètre carré du hall central du ministère de l’Intérieur de Sa Majesté. Le roi est-il aimé, admiré, craint? A la tête d’une armée de près de 100.000 hommes, l’une des plus puissantes de la région malgré seulement une population de 10 millions d’habitants, Abdallah, le fils de feu roi Hussein, combat Daech depuis le premier jour. Et d’autant plus vigoureusement qu’en janvier 2015, l’un des pilotes de l’armée de l’air jordanienne a été capturé puis immolé par les djihadistes de Daech.

    Quatorze mois plus tard, une cellule d’islamistes armés a été démantelée, au début du mois de mars, dans la ville d’Irbid, située à une dizaine de kilomètres de la frontière syrienne, dans l’extrême nord du pays. Un officier jordanien a été tué et sept des treize terroristes impliqués ont été abattus. Le commando projetait un attentat contre l’antenne locale du GID, les services de renseignements du royaume, l’un des meilleurs du monde arabe, selon la plupart des experts.

    État dans l’État, directement relié au palais royal, la légende veut que le GID ait infiltré la plupart des organisations islamistes du Moyen-Orient. "Nous avons connu Al-Qaida en 2001 puis Daech en 2014, glisse un spécialiste jordanien de l’appareil sécuritaire, mais c’est comme à Paris et partout ailleurs, des magasins ferment et d’autres les remplacent…" Comme si le combat contre le terrorisme ne connaissait aucune limite dans le temps.

    7.000 mosquées mais seulement 4.000 imams
    "Les familles de ces terroristes d’Irbid avaient honte de ce qu’étaient devenus leurs enfants", confie au JDD le ministre de l’Intérieur, Salameh Hammad, 71 ans, de retour à ce poste l’an dernier après dix ans d’absence. Récemment, Hammad a créé une direction spécialisée dans la violence extrémiste. Il l’a confiée au général de police Sharif Al-Omari avec une mission précise, peut-être un peu tardive compte tenu des enjeux : rassembler les forces du gouvernement et de la société civile dans le combat contre l’idéologie djihadiste.

    "Il y a 7.000 mosquées en Jordanie mais seulement 4.000 imams, indique-t-il au JDD, ce qui signifie que des milliers de quartiers se sont dotés d’imams qui ne sont pas contrôlés par l’État. L’une de mes tâches est de veiller à ce qu’ils ne soient pas recrutés par les terroristes car ils sélectionnent ceux qui sont les plus ignorants sur le plan religieux." Le général Omari a également mis en chantier un centre de déradicalisation pour les djihadistes revenus de Syrie ou d’Irak. Entre 2.500 et 4.000 jeunes Jordaniens sont partis combattre avec Daech ou le Front Al-Nosra (branche d’Al-Qaida en Syrie) depuis 2011. L’expérience actuelle concernerait 200 d’entre eux.
    le jdd .fr

  • #2
    Retour à l'envoyeur, la jordanie est un pays qui a été épargné bien que à coté de la syrie et iraq
    pour la simple raison que c'est un pays vendu au sionisme et son roi placé par les Usa et Israhel

    Commentaire


    • #3
      Retour à l'envoyeur, la jordanie est un pays qui a été épargné bien que à coté de la syrie et iraq
      pour la simple raison que c'est un pays vendu au sionisme et son roi placé par les Usa et Israhel
      Et ben voilà !!!
      " C’est la rivière qui apporte dans son cours l’espoir aux chercheurs d’or…Elle n’attends jamais de ces derniers qu’ils en remettent dans le sien" (r.b)

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