Alors que Rabat et l’opinion publique marocaine s’irritent de l’ambiguïté américaine sur le dossier du Sahara, un insider de Washington propose d’installer le siège de l’Africom au Maroc. A Moscou, l’agence Sputnik s’interroge : « L’Occident serait-il en train de perdre son plus fidèle allié au Maghreb ? »
Dans une longue analyse intitulée « Les grandes manœuvres diplomatiques du Maroc », le site russe Sputnik s’interroge : "Renversement d’alliances en vue au Maroc ? L’Occident serait-il en train de perdre son plus fidèle allié au Maghreb ?"
Sputnik cite l’universitaire Bernard Lugan, géopoliticien plutôt proche du Maroc, mais qui n’a pas l’habitude de verser dans "l’expertise complaisante". Les échecs américains et occidentaux en Libye et en Syrie sont cités et Bernard Lugan explique : « Donc, la diplomatie occidentale, si tant est qu’il y en ait une, a complètement échoué, ce qui fait qu’un pays comme le Maroc se pose la question : «Avons-nous intérêt à nous aligner sur des gens qui n’ont aucune cohérence, qui ne tiennent aucun compte des intérêts locaux, qui agissent par idéologie et jamais par pragmatisme ? »
Lugan parle du Sahara, du découpage colonial du Maroc et de Ban Ki-moon, qui vient ensuite parler « d’occupation ». Il parle de la proposition marocaine d’offrir à Alger une ouverture sur la côte atlantique, de l’histoire, de l’arrêt de la Cour de La Haye. Il ne parle pas de l’allié de l’OTAN, ni du préambule de la Constitution marocaine, qui cite noir sur blanc l’héritage arabe, amazigh hassani et hébraïque marocain.
Alors que le Maroc tente avec difficulté et parfois contre « ses propres amis » de récupérer ses droits, il construit son économie, joue les médiateurs en Libye et promeut l’investissement dans la région du Sahel et en Afrique occidentale, notamment.
Le Maroc fort de son droit au Sahara joue aussi un rôle d’Etat indiscutablement responsable dans la région. Pendant ce temps-là, Washington fait la fine bouche, contribue au sabotage de ce travail de fond, souffle le chaud et le froid sur la souveraineté d’un pays et son intégrité territoriale, une situation à la limite du tolérable.
En Algérie, « la multiplication des saisies d’armes de guerre inquiète la population », rapportent la presse algérienne et internationale.
Que cherche Washington ?
Medias 24
Dans une longue analyse intitulée « Les grandes manœuvres diplomatiques du Maroc », le site russe Sputnik s’interroge : "Renversement d’alliances en vue au Maroc ? L’Occident serait-il en train de perdre son plus fidèle allié au Maghreb ?"
Sputnik cite l’universitaire Bernard Lugan, géopoliticien plutôt proche du Maroc, mais qui n’a pas l’habitude de verser dans "l’expertise complaisante". Les échecs américains et occidentaux en Libye et en Syrie sont cités et Bernard Lugan explique : « Donc, la diplomatie occidentale, si tant est qu’il y en ait une, a complètement échoué, ce qui fait qu’un pays comme le Maroc se pose la question : «Avons-nous intérêt à nous aligner sur des gens qui n’ont aucune cohérence, qui ne tiennent aucun compte des intérêts locaux, qui agissent par idéologie et jamais par pragmatisme ? »
Lugan parle du Sahara, du découpage colonial du Maroc et de Ban Ki-moon, qui vient ensuite parler « d’occupation ». Il parle de la proposition marocaine d’offrir à Alger une ouverture sur la côte atlantique, de l’histoire, de l’arrêt de la Cour de La Haye. Il ne parle pas de l’allié de l’OTAN, ni du préambule de la Constitution marocaine, qui cite noir sur blanc l’héritage arabe, amazigh hassani et hébraïque marocain.
Alors que le Maroc tente avec difficulté et parfois contre « ses propres amis » de récupérer ses droits, il construit son économie, joue les médiateurs en Libye et promeut l’investissement dans la région du Sahel et en Afrique occidentale, notamment.
Le Maroc fort de son droit au Sahara joue aussi un rôle d’Etat indiscutablement responsable dans la région. Pendant ce temps-là, Washington fait la fine bouche, contribue au sabotage de ce travail de fond, souffle le chaud et le froid sur la souveraineté d’un pays et son intégrité territoriale, une situation à la limite du tolérable.
En Algérie, « la multiplication des saisies d’armes de guerre inquiète la population », rapportent la presse algérienne et internationale.
Que cherche Washington ?
Medias 24
Commentaire