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Bouteflika et la cour des comptes

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  • #61
    Dans ces observateurs se trouve l'ex-directeur du Nouvelobs Jean Daniel qui, en début de sa synthèse, revient sur les exactions commises par l'armée française en Algérie. Lui-même natif de Blida et ayant conservé des liens étroits avec tous les gouvernements algériens, son avis n'est pas celui d'un profane.

    Il ne s'agit pas de savoir si ces observateurs ont ou non perdu des membres de leur famille lors de la seconde tragédie en Algérie, mais leur opinion est étayée de manière pertinente.

    Un aperçu:

    http://webpublic.ac-dijon.fr/pedago/...at.htm#constat

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    • #62
      il faut vraiment fair attention aux amalguames,on peu affirmer tout et nimporte quoi facilement,sans connaitre les détails.

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      • #63
        C'est la copie du livre de Benchicou vu et corrigé par un citoyen qui refait surface. On s'est compris ! Mais comme je l'ai dit, Boutef ne laisse pas indiférend même pas les étrangers , c'est déjà un bon point pour lui par rapport a ses prédecesseurs (sauf boumediene bien sûr) qui sont passés inaperçus. Le reste n'est que de la parlote. La réalité c'est qu'il y a une majorité qui le soutient fortement, et la minorité a le droit aussi de ne pas l'aimer. Et c'est tout a fait normal qu'il ne fasse pas l'unanimité. On prend acte.

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        • #64
          Bonjour les forumistes,

          Sillas,

          Ta déclaration reflète exactement ma déduction envers la position de certains détracteurs de Bouteflika.

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          • #65
            >>>Mais comme je l'ai dit, Boutef ne laisse pas indiférend même pas les étrangers , c'est déjà un bon point pour lui par rapport a ses prédecesseurs (sauf boumediene bien sûr) qui sont passés inaperçus.

            Moi je m'en fout qu'il soit bien vu ou mal vu à l'étranger, ce qui compte c'est l'faal...par ailleurs si tu poses dans la balance Boudiaf qui a vécu 6 mois à la tête du pays et les autres réunis tu verras de quel côté penchera la balance...

            >>>C'est la copie du livre de Benchicou vu et corrigé par un citoyen qui refait surface.

            Non c'est la biographie officielle et je n'ai repris que la bio officielle, bouteflika tente de gonfler son poids pendant la révolution : en gros
            A la question est-il un simple maquisard ? réponse oui..
            A la question est-il un grand nom de la révolution ? A ya berkanna yerhem babek parecque c'est de la parlote...et il n'y a aucune comparaison entre lui et Zighoud, Ben Mhidi, L'haoues, Abane, Zabanna, Boudiaf, Ait Ahmed, Mhamed Yazid, Yacef saadi, Ali la pointe, etc..
            Peut être même que hassen El terro est plus connu pour ses exploits que boutef avec son front du mali...

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            • #66
              Quant on fait partie du MALG on est pas dans le maquis entrain de traquer le soldat colonialiste les armes à la main, ce n'était pas son rôle. On a une mission déterminée, le renseignement , la subversion, les contacts et propager et expliquer la lutte de la révolution, c'était ce qu'il faisait comme tous les éléments du Malg à leur tête Boussouf, Bensayah, feu Merbah, Ayat, Toufilk, Zerhouni, Ould Kablia et Tounsi etc...
              Qaunt a Boudiaf c'etait un mythe personne ne le connaissait ( je parle de la majorité du peuple) jusqu'a sa mort où les démocrates et les journalistes on en fait un chantre de la liberté et de la justice alors qu'en 1956 il avait ordonné l'assassinat de Messali Hadj. Et on peut en parler jusqu'a demain matin. Je connais tres bien l'histoire de mon pays, elle n'est pas bonne à dire mais c'est le drame de toutes les révolutions.

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              • #67
                Personne n'a dit que Boutef était un grand nom de la révolution comme Boumediene. Les vrais moudjahiddines sont morts les armes à la main, les autres ont tous une réputation surfaite même ceux qui ont fait le maquis à l'intérieur du Pays. Alors il s'est passé qu'il y a eu un consentement mutuel entre ceux de l'extérieur et ceux de l'intérieur. L'histoire de la révolution a été tronquée par tout le monde même par Harbi lui même car il était acteur et a oublié volontairement certains passage et celui de son oncle Ali Kafi. Pour en revenir à Bouteflika ce n'est pas son passage au sein du MALG qui retient l'attention mais son passage a la tête des A.E qui a laissé une bonne impression étant donné son âge celui de 25 ans où il a rencontré les plus grands.
                Il faut reconnaître qu'il a un carnet d'adresse impressionnant et une culture immense car ce n'est pas n'importe quel homme politique du moment i peut à la télé parler culture et impressionné Alkabach bien que cela soit son ami d’avant, en 1962 quant il était Ministre de la jeunesse et des sports. On dit simplement qu'actuellement c'est le moins mauvais pas plus et on n’est pas entrain d'en faire un héros ni de l’aduler. C’est l’homme rassembleur du moment, c’est tout. Juste pour l’Algérie d’abord et avant

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                • #68
                  Le fait qu'il était très jeune lors de la guerre de libération, Bouteflika ne saurait être une légende révolutionnaire.

                  Ceci dit, c'est le seul président qui s'était rendu sur la tombe d'Allende en prononçant un vibrant hommage au défunt président chilien et cet acte est tout à l'honneur de Bouteflika.

                  Enfin, c'est Bouteflika qui fait rallier l'Afrique du Sud à la cause du peuple Sahraoui du fait que Mandela lui est reconnaissant éternellement d'avoir expulsé l'Afrique du Sud de l'ONU.

                  Donc, la carrière de Bouteflika débute véritablement après 1962.

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                  • #69
                    Non elle débute avant, car aprés 62 ,il n'a pas été elu député et Ministre de la jeunesse et des sport dans le premier gouvernement de Benbella en 1962 , il avait déjà une carte de visite solide qui s'appelle le charme et la communication et le travail qu'il a effectue au niveau du MALG. En 1961 ,c'est lui qui a été choisi par l'Etat Major c'est à dire Boumediene pour aller rencontrer les 5 historiques détenu au Chateau en France pour négocier avec eux, l'aprés indépendance et c'est comme cela qu'ils ont choisi Benbella car il était le plus receptif au point de vue du clan d'Oujda et ce grâce à Bouteflika qui a été pour quelque chose ensuite pour le coup d'Etat en 1965.

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                    • #70
                      >>>Qaunt a Boudiaf c'etait un mythe personne ne le connaissait.

                      Tout comme bouteflika, connu avant 1979, mais après qui le connaissait...hna hna où il a refait surface.

                      >>>On dit simplement qu'actuellement c'est le moins mauvais pas plus et on n’est pas entrain d'en faire un héros ni de l’aduler.

                      Cela suit ton raisonnement : c'est parcequ'on connait pas les autres qu'on dit qu'il est le moins mauvais. Et il s'arrange pour torpiller les autres de telle façon qu'il reste seul en scène. L'inquisition de bouteflika est connue allant jusqu'à réctifier n'importe quel responsable qui oserait critiquer ses ministres chouchous ou son mode de gouvernance...
                      Et puis c'est le seul président qui a tenté de brader la seule richesse (même éphémère) de l'algérie, les hydrocarbures...alors est-il le moins mauvais ou bien celui qui a faillit couler définitivement le pays...

                      La cour des comptes est en veilleuse non pas parecque qu'elle constitue une menace pour lui mais plutôt pour ses supporteurs du moment sans qui fakhamet el raiss deviendrai une simple barque fragile face à l'océan qui la menace à tout moment.

                      >>>Quant on fait partie du MALG on est pas dans le maquis entrain de traquer le soldat colonialiste les armes à la main, ce n'était pas son rôle. On a une mission déterminée, le renseignement , la subversion, les contacts et propager et expliquer la lutte de la révolution, c'était ce qu'il faisait comme tous les éléments du Malg à leur tête Boussouf, Bensayah, feu Merbah, Ayat, Toufilk, Zerhouni, Ould Kablia et Tounsi etc...

                      PS : Boutef n'a jamais était un Malgache puisque il dépendait de boumedienne et non de Boussouf, Le général Taoufk n'avait que 21 ans (il a rejoint le FLN en 1961 et n'a pu faire parti du MALG), Tounsi n'est pas un malgache et en gros les seuls malgache sont Zerhouni et ould Kablia...

                      >>>En 1961 ,c'est lui qui a été choisi par l'Etat Major c'est à dire Boumediene pour aller rencontrer les 5 historiques détenu au Chateau en France pour négocier avec eux

                      [b]Oui il est parti en france entant que Marocain au mois de décembre, mais qu'a t-il fait entre Fin novembre 1960, lorsqu'il a été envoyé par Boumedienne et Kaid Ahmed à fort Kidal à Gao au Mali, et décembre 1961 date à laquelle il a été chargé de cette mission "prestigieuse" celle qui a signé le GLAS du GPRA ?
                      On sait qu'il est tombé malade au Kidal au début de 1961 mais après, a-t-il était soigné sur place ou bien il a été hospitalisé dans une région civilisée...grosse énigme sur son parcours entre novembre 1960 et décembre 1961..sachant encore une fois qu'il n'a jamais fait partie du MALG...

                      Pour moi la carrière de Bouteflika a débuté en 1956, elle suit son cour aujourd'hui encore et franchement il est utile pour un défenseur de boutef de connaître la vérité...

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                      • #71
                        Tiens premiere nouvelle Bensayeh n 'était pas un malgache, tounsi alias le colonel Ghaouti n'était pas un Malgache comme Merbah alors ? Quant à toufik , il a connu BOutef au Maroc , il était jeune comme bouteflika et son chef direct etait Merbah en parlant de Tewfik comme de Zerhouni. Tous les gens du MALG stationné à la frontiére marocaine dépendait de Boumediene qui lui même a été sous les ordres de Boussouf etant donné que c'était son disciple et son protégé avant de devenir Chef d'Etat Major de l'ALN.
                        Bon passons maintenant l'épisode de Bouteflika c'est ton droit de le critiquer et de ne pas l'aimer tu rejoints la minorité qui en pense pas moins et c'est aussi leur droit que je respecte.

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                        • #72
                          >>>Tiens premiere nouvelle Bensayeh n 'était pas un malgache

                          C'est toi qui le dis, et puis bien sûr les malgaches sont des super héros pour toi...eh oui el hiba de la SM est derrière nous...

                          Tounis un malgache, il ne manque plus que lui pour compléter le portrait de famille...

                          Kasdi Merbah n'a rien à voir avec tounsi ni avec mediène, quand le premier concotait les dossiers le deuxième faisait ses études cartable noir à la main en urss : un simple éleve du KGB.
                          Mais c'est surprenant d'ajouter à toutes les légendes qu'on attribue au président celle d'avoir était un malgache...être président lui suffit largement...

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                          • #73
                            Alors pour Tounsi alias capitaine Ghaouti en 1971 et qui a termine sa carrière avec le grade de colonel, il était en cette année citée ci-dessus, Sous Directeur a la S.M et un des adjoint de Merbah. Il est âgé de 70 ans actuellement , un pur produit du MALG.
                            Tewfik, Medienne a fait son stage en URSS après 1965 et il était sous Merbah, directeur régional de la S.M à la 2 RM dans les années 70 sous Chadli, chef de Région et Belkheir Chef d'Etat Major.
                            Pour Boutef, je persiste à dire que c' est un ancien du Malg, et c'est les anciens du MALG qui ont décidé de faire appel à lui en 1999 et c'est eux qui dirigent le pays actuellement et qui ont en main la sécurité du pays et celle de Boutef. C’est pourquoi la DRS en 2004 n’a pas suivi l’Etat Major de l’Armée en soutenant Boutef.
                            Pour la SM « el habiba » pour moi elle est ,et je le revendique. Il y a dans sa Direction que des gens cultivés, intelligents et très politisés et c'est les meilleurs cadres du pays de toutes les institutions qui la composent.
                            Maintenant identifié n'importe qui et n'importe quoi en l’assimilant à la SM même le troufion du quartier c'est un autre point de vue dû certainement à la méconnaissance de la réalité, à l’intox et à la diabolisation que l’on fait autour de cette honorable institution dont ses cadres agissant dans l'ombre et qui oeuvrent pour ce pays ne sombre pas dans le chaos.

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                            • #74
                              >>>Pour Boutef, je persiste à dire que c' est un ancien du Malg, et c'est les anciens du MALG qui ont décidé de faire appel à lui en 1999 et c'est eux qui dirigent le pays actuellement et qui ont en main la sécurité du pays et celle de Boutef.

                              Cela ne m'étonne pas, il a été tout.
                              Je l'ai vu donner des conseils en matière de startégie économique, travail, processus, à :
                              -Ali Aoun
                              -Norredine Hamimid
                              -A un PDG turc
                              -A un PDG Chinois
                              -A un médecin
                              -A un DUC
                              -A un simple manoeuvre
                              -A un Wali
                              -A une responsable d'une association
                              Et j'en passe.

                              Il maîtrise absoluement tout y compris le métier des services secrets, que dire de plus, nous avons un président tel que le monde n'en a jamais vu. C'est pour celà qu'il ne laisse personne lui répondre, il sait tout.

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                              • #75
                                Il est vrai que Bouteflika déborde des prérogatives de son poste de président. Il se mêle de tout, même à dispenser des conseils à la justice. Dans ces circonstances, on ne verrait pas pas pourquoi il ne deviendrait pas conseiller aussi de l'entraîneur de l'équipe de footb algérienne en pleine dérive.
                                _______________________________________


                                Il dénonce l’incompétence, la médiocrité et la corruption dans la justice
                                Bouteflika pique une colère noire contre les magistrats


                                Le Président a prononcé un très dur réquisitoire hier, à l’ouverture de l’année judiciaire.

                                “Pourquoi le secteur de la justice montre-t-il encore de l’incapacité à répondre aux aspirations de la société en matière d’efficacité, de crédibilité et de résultats positifs, en dépit des moyens colossaux mis à sa disposition par l’État ?

                                Pourquoi l'action de la justice n'est-elle pas palpable en matière de lutte contre la criminalité ? Pourquoi la récidive suscite-t-elle tant de désespoir et de détresse ?

                                Pourquoi l'image de la justice est-elle ternie aux yeux du citoyen ?” se demande le président de la République. Sept ans après avoir lancé la réforme de l’appareil judiciaire, le premier magistrat du pays constate amèrement que les objectifs attendus n’ont pas été réalisés. “La réforme de la justice ne consiste pas uniquement en l’élaboration et la promulgation de lois. Il s'agit tout d'abord de transformer la mentalité du magistrat et de modifier son comportement à l'égard du justiciable”, observe-t-il. Sa quête de changement dans les mœurs des juges dans le sens d’un plus grand dévouement et de rentabilité ne date pas d’aujourd’hui.

                                Depuis son investiture en 1999, le chef de l’État a toujours ponctué ses discours de la nécessité de pourvoir la magistrature d’hommes de confiance. “Garant de la légalité et du respect des lois, le magistrat doit en permanence faire preuve de vigilance et de sens de responsabilité”, a-t-il martelé hier dans un discours prononcé au cours de la cérémonie d’ouverture de l’année judiciaire au siège de la Cour suprême.

                                “Classique” est l’attribut utilisé par de nombreux invités pour qualifier l’allocution du président de la République. En matière de justice en tout cas, elle revêtait l’allure d’un réquisitoire très dur déjà entendu en de nombreuses autres occasions. M. Bouteflika a conscience que beaucoup de temps a été épuisé sans que la justice soit rendue conforme à ses propres vœux. En prélude de son intervention, il a expressément rappelé pourtant que la réforme du secteur a été hissée au rang de priorité et exigeait, par conséquent, une exécution diligente. Or, les faits contredisent la réalisation de ses ambitions. Devant l’ampleur des fléaux sociaux générés par le terrorisme, la justice est demeurée impuissante.

                                “Les évènements dramatiques que l’Algérie a connus ont produit des effets néfastes sur les comportements et les mentalités au sein du peuple, mais également chez les responsables du pouvoir. Les relations se sont enchevêtrées et les responsabilités ont été diluées, entraînant des atteintes aux intérêts de la collectivité. Ce qui a augmenté le nombre d’affaires devant les tribunaux et encombré les prisons”, constate le Président. Afin que l’ordre soit rétabli, il estime que “les juges doivent être conscients qu’ils sont des acteurs importants dans la préservation de la cohésion sociale (...).

                                Le magistrat doit faire en sorte que la justice ne soit pas prise au piège des échappatoires procédurales et autres subterfuges de défense. Sa mission doit, en permanence, permettre de rétablir les droits et de faire prévaloir les aspects légitimes et légaux”. “Si nous ne débarrassons pas la justice des pratiques discriminatoires qui distinguent certains juges, avocats, greffiers et notaires, elle restera sans crédibilité”, renchérit le Président. Outre les balises légales — la charte sur l’éthique et la déontologie en préparation —, il instruit le Conseil supérieur de la magistrature (CSM), ainsi que d’autres organes de contrôle “de l’obligation de combattre les dérapages et les dépassements émanant des juges immoraux”. “Les choses doivent changer radicalement”, enjoint M. Bouteflika d’une voix monocorde. Sans lever les yeux de sa copie et succomber comme de coutume à des digressions enflammées, il a poursuivi scrupuleusement ses recommandations. “Les magistrats, les présidents de cour et les responsables au ministère de la Justice doivent faire preuve de compétence, de rentabilité, d’intégrité et de droiture”, soutient-il. À son avis, l’enseignement de ces vertus doit trouver sa place dans les programmes de formation des magistrats, en octroyant une importance plus accrue à la qualité.

                                “Il est impératif de combattre la médiocrité dans la justice comme dans d’autres secteurs”, instruit encore le Président. D’après lui, les grincements de l’appareil judiciaire s’expriment à travers la lenteur dans les traitements des dossiers devant les tribunaux, y compris par la Cour suprême. “Il faut trouver une solution définitive pour amener nos tribunaux et nos magistrats à renoncer à cette fâcheuse habitude d'allonger les délais d'examen, ou d'ajourner, avec ou sans motif valable, les échéances de décision au point de décourager le justiciable qui, en désespoir de cause, fuit la justice”, souligne le chef de l’État. Ses critiques à ce sujet apportent un démenti cinglant au satisfecit exprimé par le garde des Sceaux.

                                Précédant le Président à la tribune, Tayeb Belaïz a, quant à lui, assuré que les jugements sont rendus avec une grande célérité, exception faite des affaires dont l’un ou plusieurs des protagonistes sont en fuite à l’étranger (dans une allusion sans doute au procès Khalifa).

                                Le locataire de la chancellerie a, en outre, affirmé qu’actuellement les verdicts sont exécutés à hauteur de 79,98%. Pour sa part, le premier magistrat du pays préfère se fier à ses propres observations, donnant la vive impression que ses ministres ne le suivent pas toujours dans ses choix. Ainsi, à l’évocation de la corruption, il a révélé avoir réclamé en vain au gouvernement et aux secteurs concernés de mettre en place les mécanismes nécessaires à la lutte contre ce fléau. “Il est regrettable que les mesures portant création de l’observatoire de prévention de la corruption — créé en 2006 — n’aient pas été appliquées”, dénonce-t-il. Relançant sa demande, M. Bouteflika estime qu’il faut continuer la lutte contre des fléaux de cette nature, à l’instar du détournement des deniers publics, le blanchiment d’argent, les malversations, etc.



                                Source: La Liberté, 29/9/2006

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