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Bouteflika et la cour des comptes

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  • Bouteflika et la cour des comptes

    Après Aboudjera Soltani c'est Moussa Touati, président du Front national algérien, lors d’une conférence de presse tenue au siège de son parti à Alger. de lui emboîter le pas en affirmant que «la corruption, qui gangrène tous les segments de la République algérienne s’est généralisée dans notre pays et ce, des Assemblée communales aux plus hautes institutions de la République». Il déclare aussi que la justice doit être libre de faire son travail, même s’il s’agit d’un président de la République».

    Et il pose enfin la bonne question : pourquoi les activités de la Cour des comptes sont-elles gelées depuis plus de 15 ans ????

    Monsieur Touati voici la réponse :

    Le 22 décembre 1981, Bouteflika est poursuivi pour « gestion occulte de devises au niveau du ministère des Affaires étrangères» (entre 1965 et 1978) par la Cour des comptes.

    Dans son arrêt définitif du 8 août 1983, la Cour des comptes donnait son verdict : « M. Abdelaziz Bouteflika a pratiqué à des fins frauduleuses une opération non conforme aux dispositions légales et réglementaires, commettant de ce fait des infractions prévues et punies par l’ordonnance n° 66-10 du 21 juin 1966 et les articles 424 et 425 du Code pénal. » (El Moudjahid du 9 août 1983.)
    La Cour des comptes évaluait à « plus de 6 milliards de centimes » (l'équivalent de 100 milliards de centimes actuels) le montant dont Bouteflika restait redevable auprès du Trésor.
    «Agissant alors en qualité de ministre des Affaires étrangères, M. Abdelaziz Bouteflika avait successivement ordonné aux chefs de missions diplomatiques et consulaires, par instructions n° 20 du 14 février 1966, n° 33 du 1er décembre 1966, n° 36 du 1er mai 1967, n° 68 du 1er octobre 1969 :
    en 1966, de conserver au niveau des postes les soldes disponibles qui devront faire l’objet d’instructions ultérieures particulières ;
    en 1967, d’ouvrir des comptes particuliers devant abriter ces disponibilités ;
    en 1969, enfin, de procéder au transfert des reliquats disponibles vers deux comptes bancaires ouverts auprès de la Société des banques suisses, les reliquats des exercices ultérieurs devant désormais avoir la même destination. » (El Moudjahid du 9 août 1983.)
    La Cour observait que « le gel de cette importante trésorerie, qui a notamment profité à un établissement bancaire étranger, n’a donc obéi à aucun texte législatif ou réglementaire et sa gestion échappait totalement au contrôle du Trésor ».
    Pour sa défense, Bouteflika invoquera aux magistrats de la Cour des comptes la construction d’un nouveau siège du ministère des Affaires étrangères pour laquelle il destinerait la trésorerie amassée sur les comptes suisses. la réponse de la cour : « Ce motif fallacieux ne peut être pris en considération sachant qu’une opération d’investissement obéit à des règles bien précises qu’aucun ordonnateur ne peut ignorer et que l’éventuelle construction d’un nouveau siège du ministère des Affaires étrangères doit être financée par des crédits normalement inscrits au budget de l’État.» (El Moudjahid du 9 août 1983.)
    Bouteflika ne remboursera jamais ses dettes, il sera même acquitté, par contre ses collaborateur Senouci et Boudjakdji seront emprisonnés.
    Notre président Bouteflika a la racune tenace et n'oublie jamais rien pas même une haute instance de l'état qui a été la cause de son exil....La chose qui m'intrigue c'est comment se fait-il que cette condamnation ne lui est pas barrée le chemin de la présidence ?
    Je sais je pose une stupide question : corruption plus piston vous refont un casier vierge.......
    Les libertés ne se donnent pas, elles se prennent

  • #2
    Il faut savoir qu'il s'agissait de reliquats d'ambassades algériens à l'étranger dont Bouteflika avait transférer l'argent non-employé sous son propre nom afin de disposer de fonds pour aider des mouvements révolutionnaires (c'est du moins sa version).

    Il faut savoir que l'actuel président algérien avait été grâcié par la Cour suprême suite à la restitution de l'argent soit-disant retourné.

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    • #3
      Jadis

      Tu peux nous donner la date de cette grâce accordée par la cour suprême ???

      De plus ton explication ne correspond pas à celle invoquée par Bouteflika lui même car voici ce qu'il a déclaré :

      Bouteflika invoquera aux magistrats de la Cour des comptes la construction d’un nouveau siège du ministère des Affaires étrangères pour laquelle il destinerait la trésorerie amassée sur les comptes suisses.
      Cet argent n'a JAMAIS été rendu par Bouteflika officiellement en tout cas ......
      Les libertés ne se donnent pas, elles se prennent

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      • #4
        Je vais recherché dans les archives. En outre, il faut signaler aussi que Bouteflika avit été exclu du FLN suite à son acte indélicat.

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        • #5
          "Tu peux nous donner la date de cette grâce accordée par la cour suprême ???" (dixit Zwina)
          _________________________________

          Je cherche toujours, mais en principe, je ne ments jamais.


          " Lorsque Boumediene meurt, en 1978, il faudra que Bouteflika se batte pour prononcer l'oraison funèbre - contre les chefs de l'armée et Kasdi Merbah, alors patron de la Sécurité militaire, qui veulent l'en empêcher. La disgrâce se profile, suivie d'une éclipse de vingt ans, sa quatrième existence. Dessaisi de la diplomatie, exclu du bureau politique, puis du comité central du FLN, il s'exile en Suisse. L'heure est à la «déboumedienisation». La Cour des comptes lance une enquête sur sa gestion des fonds publics: chaque année, les ambassades algériennes qui avaient des reliquats budgétaires étaient priées de les transférer sur un compte en Suisse - certains témoins de l'époque affirment que ce compte était au nom personnel de Bouteflika. Ce dernier riposte qu'il fallait bien financer les mouvements de libération. Il aurait restitué une partie du magot au Trésor, obtenant en contrepartie du général Larbi Belkheïr, chef de cabinet de Chadli, le versement de sa retraite de ministre".

          Pour en savoir plus:
          http://www.lexpress.fr/info/monde/do...ida=425761&p=3

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          • #6
            Jadis

            Si la cour suprême l'a gracié ou s'il a rendu cet argent il y a forcement une trace. Mais il n'en existe pas du moins je ne la trouve pas. Le titre de l'article que tu cites s'appelle "La Revanche de Bouteflika " ce qui est très clair....On y parle aussi de son alliance avec ceux des pays du Golfe ce qui explique beaucoup de choses même si l'auteur de l'article y va avec des pincettes.
            Les libertés ne se donnent pas, elles se prennent

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            • #7
              L'article confirme la véracité de son détournement et la restitution de l'argent détourné.

              A ce propos, il faut savoir que Bouteflika avait été condamné à trois de prison par contumace pour son délit. La question qui mérite examen est de savoir pourquoi l'Algérie n'avait pas lancé un mandat international contre lui? Mais le plus étonnant est que Bouteflika bénéficiait toujours de son passeport algérien dès lors qu'il a pu commercer avec les monarchies du Moyen-Orient et réalisant ainsi une fortune personnelle de 8 millions de dollars!!!.

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              • #8
                Que représente une banale affaire de reliquats mes chers,lorsque l'on sait que son actuel chef de cabinet MMG est à la tête du plus grand réseau de trafic de drogue "réseau zenjabile"j'ai appris ici à alger recemment qu'il est juif marocain.j' ai peur maman

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                • #9
                  Zwina, sors de ce corps de Benchicou.
                  Boutef comme la grande majorité des politiques algériens ne sont pas entièrement clean ! Ce n'est pas nouveau.
                  Merci pour les réponses apportées jadis.

                  Qu'en est'il de Benchicou ? Son inculpation pour avoir tenté de faire passer environ 2 millions de dollars sans rien déclarer ? Il est bon d'être journaliste en Algérie, ca paie !
                  No peace without Justice !

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                  • #10
                    Banco

                    Je te signale que Benchicou a fait de la prison pour cela alors que Bouteflika s'est auto gracié pourtant 6 milliards ça fait un joli pactole. Il aurait pu au moins faire une peine symbolique pour donner le bon exemple
                    Les libertés ne se donnent pas, elles se prennent

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                    • #11
                      Eh oui, ça paie d'être président ! Mais s'il a retourné l'argent détourné, on peut lui pardonner ? D'ailleurs, lui-même l'a dit : ceux qui ont détourné de l'argent par le passé seront gracié s'ils réinvestissent l'argent en Algérie au bénéfice des algériens. C'est pas beau ?
                      No peace without Justice !

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                      • #12
                        Sans doute que Bouteflika en a bavé plus que quiconque. Présumé l'héritier naturel de Boumediene, il a été écarté tel qu'un va-nu-pied par des despotes incompétents (notamment Chadli). Sa mère fut expulsée comme une péripatéticienne de la villa qu'elle occupait. A son retour au pouvoir, Bouteflika s'est souvenu de l'affront et ce fut au tour de la maman de Chadli de subir une dérison d'expulsion du lieu.

                        Politiquement, la disgrâce de Bouteflika est fort dommageable dès lors que peut-être qu'en lui accordant la succession du colonel (Boumediene), on n'en aurait fini avec les "dinosaures" de la guerre de libération dont on peut se demander si leur engagement-si exceptionnel fut-il-n'en fut pas moins un acte révolutionnaire uniquement pour eux? La question mérite d'être posée à considérer que c'est toujours la même "vivier" qui a occupé le pouvoir.

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                        • #13
                          Jadis

                          S'il a été écarté c'est aussi parce qu'il y avait quelques bonnes raisons. On dirait que tu nous decris un saint ce qui est très loin de correspondre à Bouteflika.
                          Les libertés ne se donnent pas, elles se prennent

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                          • #14
                            Mais "écarté" temporairement! D'où tous les dégâts-notamment un retour au durcissement politique à la Boumediène dont l'Alégérie s'en serait bien passée. Avec en gage pour Bouteflika: "tous mes prédécesseurs ont échoué, alors contentez-vous de moi sinon je retourne chez moi(dixit).

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                            • #15
                              Qu'il retourne chez lui alors. Si les caisses sont remplies ce n'est pas grâce à lui mais à la montée du cours du pétrole. L'Algérie ne va pas mieux, elle avance grâce uniquement au courage des algériens qui ne baissent pas les bras malgré tout.
                              Les libertés ne se donnent pas, elles se prennent

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