Annonce

Réduire
Aucune annonce.

Alger-Damas, un mariage de raison

Réduire
X
 
  • Filtre
  • Heure
  • Afficher
Tout nettoyer
nouveaux messages

  • Alger-Damas, un mariage de raison

    Une analyse de Lina Kennouche, 30 avril 2016. Journal Libanais l'Orient le Jour
    Le principe de non-ingérence constitue toujours le levier indispensable de la diplomatie algérienne, mais celle-ci s'est adaptée aux évolutions du contexte régional.
    Lundi, le ministre algérien des Affaires maghrébines, de l'Union africaine et de la Ligue des États arabes, Abdelkader Messahel, a rencontré le président syrien Bachar el-Assad à Damas, une visite qui intervient moins d'un mois après celle, fin mars à Alger, du chef de la diplomatie syrienne Walid Moallem.
    Si ces récents contacts ont eu un certain retentissement, ils s'inscrivent cependant dans la constante d'une relation syro-algérienne aux racines historiques profondes, et maintenue au fil des crises, grâce à un principe structurant de la diplomatie d'Alger : la non-ingérence dans les affaires intérieures d'un État.
    En 2011, l'Algérie démontre une nouvelle fois la conformité de sa pratique diplomatique au principe de neutralité. Au plus fort de l'internationalisation de la crise syrienne, et en dépit du fait que les puissances régionales et internationales soutenaient massivement l'opération de « régime change », aucune intrusion n'est à relever du côté d'Alger qui fait montre de prudence. L'Algérie a su maintenir ses relations avec le régime de Damas, en s'abstenant de voter l'exclusion de la Syrie de la Ligue arabe, et en manifestant sa ferme opposition à la proposition du Conseil national syrien de représenter la Syrie au sein de la Ligue. Deux ans plus tard, la diplomatie algérienne affiche la même cohérence de sa doctrine traditionnelle sur le dossier syrien, en refusant en mars 2013 d'avaliser les termes d'un communiqué de la Ligue arabe qui reconnaît à ses membres la liberté de fournir le soutien militaire qu'ils jugent souhaitable à l'opposition.
    En cinq ans de crise, Alger s'est donc confiné à une posture légaliste : soutenir les efforts de paix sans compromettre ses relations avec le régime de Damas, bien que par le passé les deux pays aient été confrontés à des turbulences qui n'ont toutefois pas remis en cause la ténacité des liens historiques.
    Façade idéologique
    L'intellectuel libanais et secrétaire général de la Conférence nationale arabe (CNA), et directeur d'édition de la revue trimestrielle Contemporary Arab Affairs, Ziyad Hafez, rappelle la continuité de ces relations qui s'inscrivent dans une histoire longue. Le tournant majeur s'opère au XIXe siècle, avec l'accueil en Syrie, province arabe de l'empire ottoman, de l'émir Abdel Kader et sa famille paré de tous les honneurs. « Durant la guerre de libération, la Syrie, aussi bien que le reste des populations du Levant arabe, appuyaient sans réserves la lutte des Algériens pour leur libération de la domination coloniale française. Au niveau politique, depuis la Guerre des Six jours, l'Algérie a régulièrement manifesté son appui politique et militaire à la Syrie », explique Ziyad Hafez. Selon lui, les liens entre la Syrie et l'Algérie seraient indéfectibles en raison du poids de l'histoire, de l'adhésion à la doctrine de libération dont le nationalisme arabe est l'élément-clé. Pourtant, en dépit de la portée structurelle de cette relation historique, les soubresauts sont récurrents.
    L'Algérie, surnommée La Mecque des révolutionnaires, capitale panafricaine et panarabe, non alignée et socialiste, a également été la terre d'exil des opposants historiques à la famille Assad. De l'ancien président syrien Noureddine el-Atassi, renversé par le coup d'État de Hafez el-Assad en 1970, aux figures de la gauche syrienne, Alger a accueilli sans réserves les exilés, au risque d'incommoder le régime de Damas. Au-delà de la façade idéologique qui prêterait à l'Algérie une relation affective et passionnelle avec le « frère » syrien, l'histoire atteste d'une diplomatie multilatérale, réaliste et raisonnable, débarrassée de ces considérations.
    Alors que dans les années 90, Alger est confronté précocement aux affres du terrorisme, quasiment isolé sur la scène internationale, il ne pourra compter que sur le symbolique soutien des voisins égyptien et tunisien. L'absence de prise de position expresse de Damas, et l'attitude équivoque de la Syrie sur le question épineuse du Sahara occidental n'ont pour autant pas suffi à entamer le dynamisme de la relation syro-algérienne. En dehors de la solidarité inconditionnelle et permanente à la cause palestinienne, l'Algérie a toujours orienté la politique extérieure de son pays dans le sens de relations raisonnées. Ainsi, si aujourd'hui un nouveau pas semble franchi dans l'officialisation du soutien au régime de Damas, cette évolution n'en reste pas moins la résultante de l'adaptation de la diplomatie algérienne à la nouvelle réalité stratégique.
    Position plus tranchée
    Le principe de non-ingérence constitue toujours le levier indispensable de la diplomatie algérienne, mais celle-ci a évolué en fonction des impératifs imposés par le nouveau contexte sécuritaire régional. Face au chaos libyen, à l'instabilité des États faillis comme le Mali, et au risque d'une déstabilisation profonde sur son propre sol, l'Algérie a développé un activisme diplomatique et s'est progressivement imposée comme médiateur dans les conflits. Au-delà du dynamisme de la politique de voisinage au Maghreb, et sans recherche d'enjeux de puissance au Moyen-Orient, l'Algérie a finalement été amenée à adopter une position plus tranchée sur le terrain de la crise syrienne dont l'issue entraînera une recomposition durable des rapports de force dans le monde arabe, et où pour l'instant chaque acteur mène une politique offensive en jouant sa propre partition.
    Parmi les parrains de l'opposition syrienne, l'Arabie saoudite a placé, en mai 2015, l'Algérie sur une liste noire pour prévenir du piège « des opérations douteuses entrant dans le cadre du financement du terrorisme et des réseaux extrémistes ». Les relations de l'Algérie avec l'acteur turc de la crise syrienne sont également ambivalentes. Le soutien d'Ankara aux groupes islamistes en Syrie et le rôle de la Turquie comme base arrière du jihadisme freine toute perspective de coopération politique. C'est dans ce contexte également que se renforce la relation historique avec la Russie, notamment via le levier des relations économiques comme en atteste la signature, mercredi à Moscou, d'un mémorandum d'entente et de coopération économique entre les deux pays.
    C'est parce que l'Algérie s'est toujours montrée intraitable sur le principe de non-immixtion dans les affaires des autres États qu'elle a su développer une politique régionale conforme à ses intérêts et qui lui permet de se soustraire aux contraintes d'une relation de dépendance à ses alliés. Elle a su adapter sa politique étrangère aux nécessités du contexte en développant une approche dynamique face aux nouvelles menaces transfrontalières renforcées par l'internationalisation de la crise syrienne. Face à l'évolution du conflit syrien et confrontée au jeux des acteurs régionaux et internationaux de la crise, l'Algérie entend défendre ses intérêts selon ses propres conditions.

  • #2
    Assad refuse de reconnaître l'existence d'Israël, officiellement qualifié d'« entité sioniste ». Toutefois, avec la chute de l'URSS, il comprend que l'équilibre des forces avait été transformé en faveur des États-Unis, et de son principal allié dans la région, Israël. Il accepte alors, pressé par les États-Unis, de s'engager dans des négociations avec Israël, qui échouent....wickipedia


    on peut continuer à rédiger cet article

    Assad refuse de reconnaître l'existence d'Israël, officiellement qualifié d'« entité sioniste ». Toutefois, avec la chute de l'URSS, il comprend que l'équilibre des forces avait été transformé en faveur des États-Unis, et de son principal allié dans la région, Israël. Il accepte alors, pressé par les États-Unis, de s'engager dans des négociations avec Israël, qui échouent.la reconnaissance d'israel fait craindre que la famille et le reseaux d'affaires qui est constitué autours des putchiste aillent directement devant les cours de comptes et le service fiscale qui engagé des poursuites pour savoir les origines des biens durant la periode des socialistes au pouvoir..tout les partis socialistes arabes ont fait leuirs de batail israel pour cacher leurs avidités des affaires au seint de l'etat ''emetrice de billet de banques'' ..l'echec des negociations est en partis pour ne pas exposés les nouveux riches au seint de la nomenclatura de perdre leurs biens et leurs influence au seints des banques et le commerce exterieur..ils n'avaient pas de choix mourir ou tenir jusuq'a la mort..la tentative dernire des années 2015 avec le recours aux soutient militaire de la russi n'a pas marché la syrie etand redevenue trop pauvre la nomenclatura n'a pas assez d'argent pour séduire les puissances..2016 etait trops dure pour la populations les echecs des negociations sont monnaie courante et la syrie refuse de reconnaitre israel. pour ne perdre la face devant l'opinion interne et donner l'occasion a ces detracteurs de prendre le pouvoir et mettre la mains sur les banques. en 2017 la crise prend une autre empleur la population demande la protection des nations unis..Les casques bleue finissent par entrer a damas et les partis du baath c'est dessiminé leurs villas leurs biens sont tous etait pillé sacagés. L'onu impose un mendataire du FMI pour garantire la perenite des activités basique de l'etats en attendant la formation d'un gouvernement controlé sous l'egide des nations unis.. Un nouveau regime démocartique fut imposée a la syrie celui de la democratie dite communal ou la commune a une tres forte autonomie financièere et politique..le gouvernement n'est formé que par les maires élue dans les commune.Le delegué des nation unis offre le budget levent les seances et les fermes..l'etat syrien fut ainsi completement dementelé militairement politiquement et socialement..''
    Dernière modification par trinita2, 01 mai 2016, 11h30.

    Commentaire


    • #3
      Y 'à pas meilleur que ça de beau matin
      un mariage de sang et de morts
      bachar à eu la bénédiction d'Alger

      Commentaire


      • #4
        un mariage de sang et de morts
        bachar à eu la bénédiction d'Alger
        et au Yémen, vos firanes participent directement au massacre des enfants, femmes et vieillards yémenis. En Syrie, l’Algérie apporte sa solidarité et son soutien à un pays frère agressé et menacé de disparition et de partition par des forces ténébreuses et une coalition diabolique mondiale (usa, france, gb), régionale (israél, turquie, arabie teyhoudite, qatar, emirats arabes, jordanie). l’Algérie est consciente qu'elle figure (la prochaine) sur la liste de commande d'el-qaida et daech, si (à Dieu ne plaise) la Syrie tombe. Dans les tout prochains jours vous allez voir un pont aérien d'aide humanitaire et des délégations officielles et de soutien et solidarité (de la société civile) algériennes à damas.

        Commentaire


        • #5
          antagonisme effarant de la part de la diplomatie algerienne, un etat sunnite s'alliant contre l'axe chiite hostile mais rien d'etonnant. En revanche et à terme, je pense qu'Alger aura un role à jouer dans une hypothetique demarche de reconciliation sunnito-chiite.
          "Le patriotisme c'est l'amour des siens. Le nationalisme c'est la haine des autres". Romain Gary

          Commentaire


          • #6
            antagonisme effarant de la part de la diplomatie algerienne, un etat sunnite
            L’Algérie n'est pas un pays sunnite. L’Algérie est un pays musulman. la rivalité (politique) sunnites-chiites est une problématique dont les racines remontent à la période ante-islamique, dont les germes sont la rivalité et les conflits entre les perses et les arabes de la péninsule arabique. l’Algérie (de la bouche même de hauts-responsables politiques algériens) n'entre pas dans les jeux et politique des axes et des alliances (où ses intérêts ne sont pas en mise) et se tient à égale distance entre les différents protagonistes, même si cela mécontente un camp (en l’occurrence l'arabie saoudite et certains pays du golfe).


            Commentaire


            • #7
              l'Algérie a tout a fait raison , le Président Assad est un élu par sont peuple et est victime des sioniste pour sont soutiens a la résistance palestinienne et libanaise .

              les pays musulmans aurait du le soutenir bien avant que cela ne dégénère en chaos total et la destruction complète de ce pays .

              sur cette question l'Algérie a une position noble dommage qu'elle ne soit pas plus forte pour imposé sa vision sur cette question .

              Commentaire


              • #8
                عبد الباري عطوان :"صمود سوريا جنب الجزائر ويلات الخريف العبري" عبد الباري عطوان ردا على سؤال أحد الجزائريين :"أنا أعرف ومتيقن، أن الجزائر كانت موضوعة على قائمة الاضطرابات بعد سوريا، ولازم الجزائريين يصلوا ليل نهار لسوريا لأنها صمدت، والله لو ما صمدت سوريا ... لكان وضع الجزائر اليوم صعب جدا ... أسسوا وأنا بعرف أسسوا محطة تلفزيون خاصة حتى تتولى تثوير الشعب الجزائري وتكرار ما حصل في سوريا وفي ليبيا ... هذه معلومات شخصية وأنا متيقن منها"

                Commentaire


                • #9
                  L’Algérie n'est pas un pays sunnite. L’Algérie est un pays musulman. la rivalité (politique) sunnites-chiites est une problématique dont les racines remontent à la période ante-islamique, dont les germes sont la rivalité et les conflits entre les perses et les arabes de la péninsule arabique. l’Algérie (de la bouche même de hauts-responsables politiques algériens) n'entre pas dans les jeux et politique des axes et des alliances (où ses intérêts ne sont pas en mise) et se tient à égale distance entre les différents protagonistes, même si cela mécontente un camp (en l’occurrence l'arabie saoudite et certains pays du golfe).
                  Je suis d'accord sauf que cette rivalité sur le plan geopolitique n'est pas anodine puisqu'elle rythme les relation inter pays musulman et avec une position ambigue de l'Iran à l'egard des sunnites (voir le cas irakien), il y a un besoin de clarification. L'Algerie ne peut pas avoir de poids seule, du fait justement de ses positions contre nature et que son courant minoritaire. On en revient encore une fois à la logique de poles.
                  "Le patriotisme c'est l'amour des siens. Le nationalisme c'est la haine des autres". Romain Gary

                  Commentaire


                  • #10
                    Le Maroc intervient au sein d'une coalition arabe soutenu par le monde arabe entier contre les houti et le sanguinaire saleh que l'Algérie devrai soutenir aussi.
                    votre principe de soutien des peuple opprimé est tombé très bas mais que faire devant des gens endoctrinés
                    allah ghaleb

                    Commentaire


                    • #11
                      Mariage de raison ??? titre a l'emporte piece sachant que l'Algerie et la Syrie sont sur la meme longueur d'onde depuis des decennies ce titre irait bien pour le Maroc et la Russie mariage de raison qui n'ont jamais ete du meme coté sachant que le Maroc fait dans son pantalon et change de camp...
                      Dernière modification par ramane, 01 mai 2016, 17h30.

                      Commentaire


                      • #12
                        ce titre irait bien pour le Maroc et la Russie mariage de raison qui n'ont jamais ete du meme coté
                        Même du temps de l'URSS ;la russie ne reconnaissait pas le polisario ......... ça nous suffit largement .
                        " Je me rend souvent dans les Mosquées, Ou l'ombre est propice au sommeil " O.Khayaâm

                        Commentaire


                        • #13
                          @Cell

                          Mon intervention etait plus général, sachant que le Maroc etait a l'ouest et le fait qu'il se sente lacher se rapproche de la Russie la on peut parler de mariage de raison ce qui est nullement le cas de l'Algerie et la Syrie qui sont du meme coté depuis le debut....

                          Commentaire


                          • #14
                            C'est parce que l'Algérie s'est toujours montrée intraitable sur le principe de non-immixtion dans les affaires des autres États qu'elle a su développer une politique régionale conforme à ses intérêts et qui lui permet de se soustraire aux contraintes d'une relation de dépendance à ses alliés.
                            Comment peut-il en être autrement?

                            Comme ça personne ne s'immisce dans ses affaires,et la dictature prospère tranquillement.
                            L'Algérie ne peut pas demander le départ d'Assad quand on voit qui est a sa tete,donc ce qui tenait la route(quoi que) au temps de Boumediene,a disparu avec la chute du mur et la dislocation de l'URSS.
                            Mais les slogans vides prouvent que certains croient toujours a l’honnêteté en politique.

                            Faire croire que les gesticulations de notre diplomatie avec la Syrie découle d'un soutien de cette dernière est une erreur.
                            Simplement après l'intervention militaire russe qui a remis en selle Bachar, l'aveu de la France et des USA qui admettent que seul un règlement politique, peut mettre fin a ce conflit,l'Algerie qui est en difficulté sur le plan économique en ce moment, essaye de démontrer sur le plan international qu'elle est capable d'amener quelque chose.
                            On peut reprocher des tas de choses a l'Algerie,mais pas qu'elle soutient Assad dont personne ne croit a son maintient y compris son meilleur allié la Russie qui sait très bien que son entêtement a gardé le pouvoir risque de lui couter sa présence dans la région..

                            Commentaire


                            • #15
                              Mon intervention etait plus général, sachant que le Maroc etait a l'ouest et le fait qu'il se sente lacher se rapproche de la Russie la on peut parler de mariage de raison ce qui est nullement le cas de l'Algerie et la Syrie qui sont du meme coté depuis le debut...
                              Ce serais aller vite en besogne que de signifier un mariage entre rabat et moscou, les russes sont tout autant imperialiste que les americain sur les question regionale. Et meme si MVI tentait de solliciter Poutine pour appuyer un rapprochement avec Alger, il verrait une fin de non recevoir l'opposition entre les deux pays etant l'un des leviers permettant aux puissances occidentale mais aussi russes de faire de la politique.
                              "Le patriotisme c'est l'amour des siens. Le nationalisme c'est la haine des autres". Romain Gary

                              Commentaire

                              Chargement...
                              X