Tweet
Le président du RCD, Mohcine Belabbas, a dressé, ce dimanche 1er mai, un tableau noir de la conjoncture économique, sociale et politique que vit actuellement l’Algérie. « Aujourd’hui, l’ampleur de la corruption, de la fraude, de l’évasion fiscale, du blanchiment et des transferts illicites d’argent ont jeté l’opprobre sur l’ensemble des institutions exécutives, parlementaires et judiciaires », a indiqué d’emblée Mohcine Belabbas à l’ouverture du colloque sur l’économie et le coût de la non-intégration de l’Afrique du nord organisé par son parti à l’hôtel Riad de Sidi Fredj sur la côte ouest d’Alger.
« Les scandales de corruption touchent les institutions, des membres du gouvernement : ils font partie de la gestion officielle et semblent même être les marqueurs d’une gouvernance qui a tourné le dos à l’intérêt général. Pour eux, la lutte contre la corruption participe de la déstabilisation de l’État », a-t-il déploré.
Le président du RCD est revenu sur la baisse des prix des hydrocarbures. « Au lieu de permettre la construction d’une économie de production, la rente a malheureusement inhibé l’effort et l’innovation », regrette M. Belabbas.
Mais le RCD « ne mise nullement sur le chaos économique et social pour reconstruire un système politique plus juste émanant de la volonté populaire », a-t-il assuré. « Au contraire, nous pensons que des populations mieux éduquées, plus autonomes matériellement conditionnent l’émergence des valeurs de liberté, de démocratie et de citoyenneté », soutient Mohcine Belabbas. Ce colloque vise justement, explique le président du RCD, à chercher les « voies et moyens » et tracer « des nouveaux chemins » pour le développement durable.
Sous-traitant d’une demande sécuritaire
Pour Mohcine Belabbas, le système algérien a « perverti jusqu’au sens des paradigmes ». La démocratie, le pluralisme, les libertés ou la citoyenneté sont pollués, interprétés à l’aune de la perpétuation », a-t-il avancé avant d’ajouter : « Il en est de même de la stabilité qu’ils ont brandit devant les partenaires étrangers pour se poser en sous-traitants de leur demande sécuritaire et aussi pour leurrer l’opinion publique nationale ».
Tout au long de la journée, les politiques, économistes et politologues invités par la RCD devront débattre des « instruments de mobilisation de moyens financiers » et des conditions d’une transition d’une économie de rente à une économie de production ». « Pour parvenir à la réalisation de ce nouveau destin, nous avons une conviction, l’avenir de notre pays est inséparable de l’espace nord-africain », a estimé M. Belabbas.
Fédération des États de l’Afrique du nord
À la place de l’Union du Maghreb arabe (UMA), le RCD plaide pour la création d’une Fédération des États d’Afrique du nord. « Au-delà des nombreuses études qui chiffrent les pertes économiques de ce blocage, le RCD inscrit son action dans une régionalisation qui redonne du sens aux territoires à travers l’institution d’une Fédération des États d’Afrique du nord… Une Afrique du nord démocratique », a-t-il déclaré.
TSA
Par Hadjer Guenanfa
« Les scandales de corruption touchent les institutions, des membres du gouvernement : ils font partie de la gestion officielle et semblent même être les marqueurs d’une gouvernance qui a tourné le dos à l’intérêt général. Pour eux, la lutte contre la corruption participe de la déstabilisation de l’État », a-t-il déploré.
Le président du RCD est revenu sur la baisse des prix des hydrocarbures. « Au lieu de permettre la construction d’une économie de production, la rente a malheureusement inhibé l’effort et l’innovation », regrette M. Belabbas.
Mais le RCD « ne mise nullement sur le chaos économique et social pour reconstruire un système politique plus juste émanant de la volonté populaire », a-t-il assuré. « Au contraire, nous pensons que des populations mieux éduquées, plus autonomes matériellement conditionnent l’émergence des valeurs de liberté, de démocratie et de citoyenneté », soutient Mohcine Belabbas. Ce colloque vise justement, explique le président du RCD, à chercher les « voies et moyens » et tracer « des nouveaux chemins » pour le développement durable.
Sous-traitant d’une demande sécuritaire
Pour Mohcine Belabbas, le système algérien a « perverti jusqu’au sens des paradigmes ». La démocratie, le pluralisme, les libertés ou la citoyenneté sont pollués, interprétés à l’aune de la perpétuation », a-t-il avancé avant d’ajouter : « Il en est de même de la stabilité qu’ils ont brandit devant les partenaires étrangers pour se poser en sous-traitants de leur demande sécuritaire et aussi pour leurrer l’opinion publique nationale ».
Tout au long de la journée, les politiques, économistes et politologues invités par la RCD devront débattre des « instruments de mobilisation de moyens financiers » et des conditions d’une transition d’une économie de rente à une économie de production ». « Pour parvenir à la réalisation de ce nouveau destin, nous avons une conviction, l’avenir de notre pays est inséparable de l’espace nord-africain », a estimé M. Belabbas.
Fédération des États de l’Afrique du nord
À la place de l’Union du Maghreb arabe (UMA), le RCD plaide pour la création d’une Fédération des États d’Afrique du nord. « Au-delà des nombreuses études qui chiffrent les pertes économiques de ce blocage, le RCD inscrit son action dans une régionalisation qui redonne du sens aux territoires à travers l’institution d’une Fédération des États d’Afrique du nord… Une Afrique du nord démocratique », a-t-il déclaré.
TSA
Par Hadjer Guenanfa
Commentaire