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Ni Chakib ni Khelil en Kabylie!

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  • Ni Chakib ni Khelil en Kabylie!

    Le représentant de la Zaouïa de Cherfa refuse la visite de Chakib Khelil et déclare "Il n'est pas le bienvenu chez nous, il n'a qu'à rendre visite aux tribunaux !"

    "La chose la plus importante qu'on doit emporter au combat, c'est la raison d'y aller."

  • #2
    L’érudit Arezki Cherfaoui Zouaoui El Azhari (1887-1944) fut le premier musulman non Egyptien à qui il fut permis d’enseigner dans la prestigieuse mosquée El Azhar (Egypte) pendant près de 13 années, ont indiqué des membres de sa famille, lors d’un colloque organisé en son honneur, à la zaouïa de Cheurfa Bahloul d’Azazga (40 km à l’est de Tizi-Ouzou).

    « Le cheikh Arezki Cherfaoui a rejoint l’Egypte en 1907 pour un cursus d’apprentissage de 11 années au moins, durant lequel il gravit tous les échelons du savoir à la mosquée d’El Azhar, où il décrocha en 1921 une « attestation internationale », soit son ultime titre, correspondant, de nos jours, au grade de Doctorat », a-t-on expliqué de même source.

    Selon sa famille, l’érudit Cheikh, qui a écrit de nombreux ouvrages cultuels et culturels, était, également, réputé pour ses essais journalistiques dans des revues et journaux égyptiens et algériens, où il aborda, à partir de 1933, des questions liées à la réforme de la Nation musulmane et son développement.

    Parallèlement, a-t-on expliqué lors de ce colloque dont la clôture des travaux est prévue jeudi, Chekh Cherfaoui donna des cours aux étudiants de la zaouia Sidi Abderrahmane El Illouli, dans la région d’Illoula Oumalou, tout en soutenant les efforts réformateurs de l’Association des Oulemas musulmans, visant à libérer l’Algérien de l’ignorance et des superstitions.

    Partisan de la libération du pays du joug colonial, il était en contact avec plusieurs pionniers du mouvement national de l’époque, dont le moudjahid Hocine Ait Ahmed, selon les mêmes témoignages, qui soulignent que ses « prêches incitatifs contre la colonisation, lui valurent deux citations à comparaître devant les tribunaux d’Azazga et de Tizi-Ouzou, en plus du versement d’une amende ».

    Cette opportunité a donné lieu à la réouverture, par les autorités locales et d’un représentant du ministère des Affaires religieuses et des wakfs, du vieux domicile familial du Cheikh, mitoyen à la Zaouia éponyme, dont la fondation remonte au 9ème siècle de l’Hégire, et qui abrite actuellement 22 étudiants.

    Le domicile du cheikh a bénéficié d’une opération de restauration qui lui a restitué son cachet traditionnel authentique, a-t-on constaté.

    Une série de 11 communications sur des thèmes liés à la vie et à l’œuvre du Cheikh Arezki Cherfaoui ainsi qu’aux conditions économique, culturelle et politique ayant caractérisées son époque, est portée au programme de ce colloque, qui se poursuivra jusqu’à jeudi soir, en présence d’universitaires et de religieux de quatre wilayas du pays.

    Des témoignages vivants sur sa vie seront également présentés par son élève L’hadj Mohamed Said Arezki (97 ans) et cheikh Mohamed Salah Seddik (son beau frère), selon le même programme qui prévoit, aussi, l’animation de chants religieux (Medh) et poèmes en Tamazight. La première édition de ce colloque a été organisée, en 2006, au lycée Chihani Bachir d’Azazga.
    (Aps)

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